Devoir de Philosophie

Définition: DÉRIVÉS : Calotter, verbe transitif.

Publié le 08/11/2015

Extrait du document

Définition: DÉRIVÉS : Calotter, verbe transitif. a) Coiffer quelqu'un d'une calotte. Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845. Remarque :On rencontre dans la documentation le participe passé adjectivé. On rencontre dans la documentation le participe passé adjectivé , ée.calotté, ée. Coiffé d'une calotte. Coiffé d'une calotte. é de noir velours, tout de flanelle blanche habillé, (...) ilCalotté de noir velours, tout de flanelle blanche habillé, (...) il[ [Sainte-BeuveSainte-Beuve] ] avait l'air d'un pape hétérocliteavait l'air d'un pape hétéroclite ( (PAUL VERLAINE, Confessions, 1895, page 137). b) Donner une calotte, des calottes, frapper sur la tête ou le visage avec le plat de la main. Ma mère apparaît souvent pour me prendre par les oreilles et me calotter (JULES VALLÈS, Jacques Vingtras, L'Enfant, 1879, page 10 ). Remarque : La documentation atteste l'adjectif calottable. Qui mérite d'être calotté, frappé. Son calottable visage (LÉON BLOY, Le Désespéré, 1886, page 268). — Au figuré ébranler, frapper l'esprit. As-tu lu la Légende des Siècles du père Hugo? J'ai trouvé cela tout bonnement énorme. Ce bouquin m'a fortement calotté! Quel immense bonhomme! On n'a jamais fait de vers comme ceux des « lions »! (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1859, page 335 ). c) Argot et populaire Dérober, chaparder. Je calottais un peu de saucisse (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 296); emploi pronominal. Ils se calotaient leur blé et leur caserne, avec l'air de jouer, de s'amuser à se les voler (MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 201 ).

Liens utiles