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Définition du terme: CONTENANT, -ANTE, participe présent, adjectif et substantif masculin.

Publié le 17/11/2015

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Définition du terme: CONTENANT, -ANTE, participe présent, adjectif et substantif masculin. I.— Participe présent de contenir* II.— Emploi adjectival. Qui renferme dans sa capacité ou son volume. Aucun corps ne peut posséder la vie s'il n'est formé de deux sortes de parties essentiellement coexistantes, les unes solides, mais souples et contenantes, et les autres liquides et contenues (JEAN-BAPTISTE LAMARCK, Philosophie zoologique, tome 1, 1809, page 379 ). SYNTAXE : Conscience contenante;... la théorie de la conscience close, repliée sur elle-même, dont une des conséquences patentes serait l'élimination des actes mentaux collectifs : expériences, intuitions et surtout jugements collectifs. Mais les conceptions de la conscience contenante ne sont nullement obligatoires ni pour la sociologie, ni pour l'épistémologie (Traité de sociologie, 1968, page 133). III.— Substantif masculin. A.— Ce qui renferme dans sa masse plusieurs substances. La pierre elle-même se montre parfois agitée. C'est dans ses derniers états, alors que galets, graviers, sable, poussière, elle n'est plus capable de jouer son rôle de contenant ou de support des choses animées (FRANCIS PONGE, Le Parti pris des choses, 1942, page 80 ). B.— Ce qui renferme quelque chose dans son volume ou sa capacité. Un soldat (...) portant sur le dos un sac dont le contenant et le contenu coûtent quarante francs à sa patrie (ALFRED DE VIGNY, Servitude et grandeur militaires, 1835, page 69 ). On entend parler du corps et de l'âme, comme si le corps était le contenant et l'âme le contenu, comme si les deux pouvaient à plaisir se séparer, se distinguer (JULIEN GREEN, Journal, 1948, page 186) : Ø 1. Je m'amusais à regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre les petits poissons, et qui, remplies par la rivière où elles sont à leur tour encloses, à la fois « contenant » aux flancs transparents comme une eau durcie et « contenu » plongé dans un plus grand contenant de cristal liquide et courant, évoquaient l'image de la fraîcheur d'une façon plus délicieuse et plus irritante qu'elles n'eussent fait sur une table servie,... MARCEL PROUST, Du Côté de chez Swann, 1913, page 168. Ø 2. L'économie évidemment apparaît comme un fait de localisation si l'on choisit de l'interpréter par référence à l'espace banal. Il est alors aisé de dire ce qui est « dedans » et ce qui est « dehors », ce qui est « domestique » et ce qui est « extérieur ». Le « contenant » est un espace banal cerné par une frontière, le « contenu » est formé d'hommes et de biens situés à l'intérieur des frontières. FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 137. — Par extension. Enveloppe apparente, extérieure, visible d'une chose. (Quasi-)antonyme : contenu. Nous ne voyons en quelque sorte que les contenants des choses, non les choses elles-mêmes (ÉMILE BOUTROUX, De la contingence des lois de la nature, 1874, page 24 ). L'artiste (...) pense et sent directement avec les formes, comme d'autres avec les mots. Contenu et contenant ne font qu'un et vivent l'un par l'autre (RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 428 ). Le milieu, c'est l'environnement, l'entourage local, le contenant opposé au contenu, l'« extérieur » vis-à-vis de l'« intérieur » (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 73) : Ø 3.... Bousquet exprime ainsi l'espace intime de l'arbre : « L'espace n'est nulle part. L'espace est en lui comme le miel dans la ruche. » Dans le règne des images, le miel dans la ruche n'obéit pas à l'élémentaire dialectique du contenu et du contenant. Le miel métaphorique ne se laisse pas enfermer. Ici, dans l'espace intime de l'arbre, le miel est tout autre chose qu'une moelle. C'est le « miel de l'arbre » qui va parfumer la fleur. Il est le soleil intérieur de l'arbre. Qui rêve de miel sait bien que le miel est une puissance qui tour à tour concentre et irradie. Si l'espace intérieur de l'arbre est un miel, il donne à l'arbre « l'expansion des choses infinies ». GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page 183. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 699. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 031, b) 1 500; XXe. siècle : a) 1 003, b) 684. Forme dérivée du verbe "contenir" contenir CONTENIR, verbe transitif. Tenir dans certaines limites. I.— [Les limites (de fait ou simplement possibles) sont d'ordre spatial ou naturel] A.— [Avec une idée de limite; le sujet désigne un inanimé ou un animé] Enfermer dans son espace et sa capacité. a) [Sans idée de mesure quantitative] — [Le complément désigne des inanimés concrets] C'est une volière géante, contenant en réduction toute la nature champêtre : herbes, arbres, fleurs, pierres, arbustes (PAUL MORAND, Londres, 1933, page 130 ). L'eau est un songe et le ciel et tout ce qu'il contient matin et soir d'astres, de vents, d'oiseaux et de fumées est un leurre qui trompe sur la fuite du temps (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 28 ). — Par analogie ou par métaphore. [Le complément désigne des animés] Dieu ne se voit pas. Il est l'infini : donc il n'est contenu en aucun lieu. Il est l'éternel : donc il n'est contenu en aucun temps (PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 1, 1840, page 232 ). Des hommes français, des choses françaises sont contenus dans un contenant dont les contours sont les frontières (FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 136) : Ø 1. La race des puissants et des victorieux. Vous n'avez plus connu ces fontaines profondes. Vous n'avez plus connu que des défectueux, Et des gagne-petit et des délictueux, Vous n'avez plus connu ces largesses fécondes. Et ces flancs plus ombreux que le flanc d'un beau vase Contenant une race éternelle et profonde. CHARLES PÉGUY, Ève, 1913, page 721. — Par extension. [Le complément désigne un inanimé abstrait, produit de l'affectivité ou de l'esprit] Leur coeur inculte les oppresse. Il n'est pas assez grand pour contenir à la fois leur amour, et l'obscure admiration née de ce spectacle (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 69) : Ø 2.... tout poète véritable, indépendamment des pensées qui lui viennent de son organisation propre et des pensées qui lui viennent de la vérité éternelle, doit contenir la somme des idées de son temps. VICTOR HUGO, Les Rayons et les ombres, préface, 1840, page 1021. SYNTAXE : Contenir des affirmations, un article, un billet, des dispositions, des éléments, un enseignement, l'essentiel, la matière, des mots, des objets, la pensée, la preuve, les principes, la raison, le récit, le secret. b) [Avec une idée d'éventualité et de précision quantitative] (Être capable de) renfermer une quantité précise dans son espace ou dans son volume. Contenir une quantité de. — [Le complément désigne des inanimés concrets] C'était une polissonne de bouteille grande comme un broc, et qui contenait bien dix à quinze litres (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1850, page 223 ). Le réservoir, un énorme cube de tôle qui contenait soixante mille litres d'eau (ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 717 ). Un récipient d'émail qui devait contenir dans les deux litres (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 172) : Ø 3. La mesure grecque appelée médimne, est, suivant les antiquaires, égale à 52 litres; et l'on voit, dans un plaidoyer de Démosthènes, que j'ai déjà cité, que le prix ordinaire du blé était de 5 drachmes par médimne. Or 5 drachmes, suivant les médailles athéniennes que l'on possède encore, contenaient 157 1 sur 2 grains d'argent pur. Par conséquent 52 de nos litres coûtaient 157 1 sur 2 grains d'argent, et notre hectolitre qui contient cent litres, en coûtait 303. JEAN-BAPTISTE SAY, Traité d'économie politique, 1832, page 334. — Par extension. [Le complément désigne des animés] Les tables pouvaient contenir cinq ou six cents personnes (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 168 ). La table était mise dans la grande cuisine, qui pouvait contenir cent personnes (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Farce normande, 1882, page 64 ). B.— [Le sujet désigne un inanimé abstrait ou concret] Avoir, tenir telle chose dans sa nature, être composé de. 1. [Avec une idée de réalisation effective] : Ø 4.... le gouvernement vient à dire que la quantité d'argent qu'on appelait trois livres, s'appellera six livres, ou, ce qui est la même chose, s'il fait des écus de six livres qui ne contiennent pas plus d'argent que n'en contenaient les écus de trois, moi, qui paie avec ces nouveaux écus, je ne rends réellement que la moitié de l'argent que j'ai reçu. Tranchons le mot, c'est voler... ANTOINE-LOUIS-CLAUDE DESTUTT DE TRACY, Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu. 1807, page 367. Ø 5. Ayez dans votre merveilleux passé tout ce que le passé peut contenir, la fable et l'histoire, ces deux arbres plus semblables qu'on ne pense, dont les racines et les rameaux sont parfois si inextricablement mêlés dans la mémoire des hommes. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 284. — En particulier, domaine littéraire. Cet épisode contient plus de trois cent vingt vers dans le neuvième livre de l'Énéide (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 311 ). Cette troisième partie, la plus grosse des trois qui composent l'ouvrage, contient elle-même dix livres (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 2, 1842, page 150 ). 2. [Avec une idée de développement virtuel] Chaque système contient un antagonisme qui fait sa vie et prépare sa maturité, sa mort, son fruit. (...) La féodalité contenait en soi la guerre épurée, civilisée, dont la chevalerie avait été le rêve : guerre régularisée, abrégée par la tactique (JULES MICHELET, Journal, 1841, page 360) : Ø 6.... un savant a voulu faire un clavecin pour les yeux qui pût imiter par l'harmonie des couleurs le plaisir que cause la musique. Sans cesse nous comparons la peinture à la musique, et la musique à la peinture, parce que les émotions que nous éprouvons nous révèlent des analogies où l'observation froide ne verroit que des différences. Chaque plante, chaque fleur contient le système entier de l'univers; un instant de vie recèle en son sein l'éternité, le plus foible atome est un monde, et le monde peut-être n'est qu'un atome. GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, De l'Allemagne, tome 4, 1810, page 248. — En particulier, domaine littéraire. Le livre doit être un tout qui contienne sa propre réfutation — dont il ne reste rien, après la lecture (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1906, page 366 ). SYNTAXE : Contenir en germe, en soi; contenir virtuellement. II.— [Les limites (voulues, imposées) sont d'ordre social, moral ou affectif] Renfermer dans certaines limites pour empêcher de s'étendre, faire face à quelqu'un ou à quelque chose pour s'en rendre maître. A.— [Le complément désigne une personne, un groupe de personnes] La garde nationale rectifiait promptement ses lignes au long des bornes; la digue humaine s'immobilisa, sous les baïonnettes au soleil, pour contenir les flots de peuple (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 167 ). Le proviseur (...) affolé, contenant avec peine vingt horribles marmots hurlant devant la porte d'une salle de classe vide (PIERRE BENOÎT, L'Atlantide, 1919, page 145) : Ø 7.... comme rien ne contient les forces en présence et ne leur assigne de bornes qu'elles soient tenues de respecter, elles tendent à se développer sans termes, et viennent se heurter les unes contre les autres pour se refouler et se réduire mutuellement. ÉMILE DURKHEIM, De la division du travail social, 1893, page III. — Spécialement. ART MILITAIRE. Contenir l'ennemi. L'ennemi contenu subira notre loi et notre manoeuvre (HENRY BORDEAUX, Les Derniers jours du fort de Vaux, 1916, page 302 ). Une armée composée de divisions de réserve susceptible de contenir l'ennemi (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 1, 1931, page 147 ). B.— Par extension, domaine affectif, moral. 1. Réprimer ses sentiments et leurs manifestations extérieures. Synonymes : maîtriser, refréner. Vous pouviez contenir vos fureurs. Vous avez vos impulsions; vous ne les guérissez pas, vous ne guérirez pas celles des assassins (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 6, 1908, page 335 ). La tâche de la volonté n'est pas de suspendre ou d'achever une impulsion, mais au plus de se superposer de son mieux à un réflexe étranger à son empire; elle peut parfois le freiner et le contenir (PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 102) : Ø 8.... je suis le lit d'un fleuve : je sens rouler un courant tumultueux; je le contiens, c'est tout. Et encore, voyez les mots! Je ne le contiens pas toujours, ce courant : il y a l'inondation. GEORGES DUHAMEL, Confession de minuit, 1920, page 106. SYNTAXE : Contenir sa colère, son émotion, sa haine, ses larmes, sa passion, ses sanglots, ses sentiments, ses transports. Contenir dans les bornes de : Ø 9. Vous devinez aisément que le plus grand nombre de ces auteurs se trouve dans une nation, qui, toute excellente qu'elle est par son génie inventif et par son infatigable patience dans les recherches de tout genre, n'a pas toujours su contenir dans des bornes convenables son penchant à montrer de l'érudition, penchant qui ne vient peut-être que de trop de modestie et d'une déférence mal entendue pour les autres. GEORGES CUVIER, Leçons d'anatomie comparée, tome 1, 1805, page XVII. 2. Calmer l'indignation de quelqu'un, maintenir dans le devoir et l'obéissance. Renoncer à contenir le peuple avec les vieilles idées (ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 332 ). L'individu reprend conscience de son état de dépendance vis-à-vis de la société; c'est d'elle que viennent les forces qui le retiennent et le contiennent (ÉMILE DURKHEIM, De la division du travail social, 1893, page 396) : Ø 10. J'ai mis très longtemps à comprendre à quel point m'astreignait mon hérédité. Autrement et plus simplement dit : j'étais beaucoup moins libre que je ne pensais l'être, extraordinairement tenu, retenu, contenu par le sentiment du devoir. À combien de sollicitations je regrette aujourd'hui de n'avoir pas cédé! ANDRÉ GIDE, Ainsi soit-il, ou Les Jeux sont faits, 1951, page 1170. C.— Emploi pronominal. 1. Emploi pronominal réfléchi. Dominer ses instincts ou ses passions. Le livre sur les Romains est celui où l'auteur [Montesquieu] se contient le plus; il est maître de lui d'un bout à l'autre; il a le ton ferme, élevé, simple (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 7, 1851-62, page 48 ). Le voyant là debout [Talleyrand] , devant lui, avec sa mine solennelle, insolemment impassible et froide, il [Napoléon] ne pouvait se contenir, il débordait (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 12, 1863-69, page 63 ). — Par extension. Avoir un maintien réservé, garder une certaine retenue dans son attitude. Dans le monde, j'eus peu de succès. (...) On me jugea raide, maladroite, prétentieuse. J'étais raide parce que je passais ma vie à me contenir (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Climats, 1928, page 158 ). SYNTAXE : Se contenir à, dans. Se cantonner dans, se borner à. Le roi [Louis XV] , même dans le temps où il se contenait dans le devoir, ne lui marquait [à la reine] que peu de tendresse (SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 8, 1863-69, page 283). 2. Emploi pronominal réciproque. Se maintenir l'un l'autre : Ø 11.... la santé consiste dans une activité moyenne. Elle implique en effet un développement harmonique de toutes les fonctions, et les fonctions ne peuvent se développer harmoniquement qu'à condition de se modérer les unes les autres, c'est-à-dire de se contenir mutuellement en deçà de certaines limites, au delà desquelles la maladie commence et le plaisir cesse. ÉMILE DURKHEIM, De la division du travail social, 1893, page 216. Remarque : On rencontre dans la documentation l'adjectif contenable. Qui peut être contenu. Un fluide invisible, très-subtil, contenable (JEAN-BAPTISTE LAMARCK, Philosophie zoologique, tome 2, 1809, page 241). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 567. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 10 549, b) 8 152; XXe. siècle : a) 6 679, b) 6 287.

« ? 1.

Je m'amusais ? regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre les petits poissons, et qui, remplies par la rivi?re o? elles sont ? leur tour encloses, ? la fois ? contenant ? aux flancs transparents comme une eau durcie et ? contenu ? plong? dans un plus grand contenant de cristal liquide et courant, ?voquaient l'image de la fra?cheur d'une fa?on plus d?licieuse et plus irritante qu'elles n'eussent fait sur une table servie,... MARCEL PROUST, Du C?t? de chez Swann, 1913, page 168.

? 2.

L'?conomie ?videmment appara?t comme un fait de localisation si l'on choisit de l'interpr?ter par r?f?rence ? l'espace banal.

Il est alors ais? de dire ce qui est ? dedans ? et ce qui est ? dehors ?, ce qui est ? domestique ? et ce qui est ? ext?rieur ?.

Le ? contenant ? est un espace banal cern? par une fronti?re, le ? contenu ? est form? d'hommes et de biens situ?s ? l'int?rieur des fronti?res. FRAN?OIS PERROUX, L'?conomie du XXe.

si?cle.

1964, page 137.

? Par extension.

Enveloppe apparente, ext?rieure, visible d'une chose.

(Quasi-)antonyme?: contenu.

Nous ne voyons en quelque sorte que les contenants des choses, non les choses elles-m?mes (?MILE BOUTROUX, De la contingence des lois de la nature, 1874, page 24 ).

L'artiste (...) pense et sent directement avec les formes, comme d'autres avec les mots.

Contenu et contenant ne font qu'un et vivent l'un par l'autre (REN? HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 428 ).

Le milieu, c'est l'environnement, l'entourage local, le contenant oppos? au contenu, l'? ext?rieur ? vis-?-vis de l'? int?rieur ? (EMMANUEL MOUNIER, Trait? du caract?re, 1946, page 73) : ? 3....

Bousquet exprime ainsi l'espace intime de l'arbre?: ? L'espace n'est nulle part.

L'espace est en lui comme le miel dans la ruche.

? Dans le r?gne des images, le miel dans la ruche n'ob?it pas ? l'?l?mentaire dialectique du contenu et du contenant.

Le miel m?taphorique ne se laisse pas enfermer.

Ici, dans l'espace intime de l'arbre, le miel est tout autre chose qu'une moelle.

C'est le ? miel de l'arbre ? qui va parfumer la fleur.

Il est le soleil int?rieur de l'arbre.

Qui r?ve de miel sait bien que le miel est une puissance qui tour ? tour concentre et irradie.

Si l'espace int?rieur de l'arbre est un miel, il donne ? l'arbre ? l'expansion des choses infinies ?. GASTON BACHELARD, La Po?tique de l'espace, 1957, page 183.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 699.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 031, b) 1. »

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