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Définition du terme: COSSE1, substantif féminin.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COSSE1, substantif féminin. A.— 1. Enveloppe allongée des graines de légumineuses notamment comestibles (pois, haricots, fèves, lentilles, etc.). Cosse de pois, pois en cosses. Synonyme : tégument. Les premières cosses formées sont les plus vigoureuses (ALFRED GRESSENT, Le Potager moderne, traité complet de la culture des légumes, 1863, page 766 ). Une cosse prête à livrer son grain (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Courrier Sud, 1928, page 62) : Ø 1. Il se fit encore plus glouton, croquant les os, avalant les cosses. RAYMOND QUENEAU, Les Enfants du limon, 1938, page 22. · Pois sans cosses. Pois dont la cosse, très tendre, est comestible. Synonyme : pois goulus. — Locution figurée " Laisser les cosses. S'attribuer la meilleure part " (Grand Larousse de la langue française en six volumes). — Par métaphore. [À propos d'une personne] Synonyme : carcasse. [Un marin parle de lui] Vioque et précoce. — Hein? Ben quoi! conservé ma cosse et bon à replanter comme à mettre au chaudron (JEAN RICHEPIN, La Mer, 1886, page 190 ). 2. Par extension. Enveloppe des graines d'autres végétaux. Les dents travaillèrent à tirer de leurs cosses les châtaignes bouillies (ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 85 ). La brise fait danser et tourner la cosse du cytise (ANNA DE NOAILLES, Les Éblouissements, 1907, page 250 ). L'huile de coton est une huile retirée par pression des cosses décortiquées de coton (CHARLES COFFIGNIER, Les Vernis, 1921, page 265 ). — Spécialement. Enveloppe des graines d'arbustes de la famille des Papilionacées (genêt). Des applaudissements isolés et vigoureux claquèrent çà et là, comme des cosses d'ajoncs touchées par le feu (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Seconde, 1929, page 211 ). — HISTOIRE. Ordre de la cosse de genêt. Ancien ordre de chevalerie, fondé en 1234, dont le signe était un collier composé de cosses de genêt. B.— [Par analogie de fonction (objet enveloppant)] 1. ÉLECTRICITÉ. Pièce métallique, en forme d'anneau plat, fixée à l'extrémité d'un fil conducteur et qui, serrée à une borne électrique, assure la connexion de l'un avec l'autre. Il faut nettoyer et graisser périodiquement les cosses de la batterie; le serrage des cosses : Ø 2. Le courant est amené à une barre d'anodes par un câble souple, terminé par une cosse. Cette cosse est serrée sur une borne. M. GASNIER, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, page 291. 2. MARINE. Anneau métallique, creusé en gouttière pour recevoir un cordage, dont il réduit l'usure en réduisant les frottements. Cosses conductrices; croc à cosses; crosses baguées (engagées l'une dans l'autre). Il est bon, (...) d'interposer des cosses permettant l'allongement et le raccourcissement systématiques des cordages (LOUIS MARCHIS, Leçons sur la navigation aérienne, 1904, page 600 ). Les angles des voiles sont renforcés; ils sont généralement munis d'une forte cosse (J. GALOPIN, Cours de langage maritime, Matelotage et technologie, 1925, page 67 ). 3. MINES et CARRIÈRES. Première couche d'une ardoisière, et par extension, d'une carrière quelconque. Synonyme : découverte. Pour ouvrir une carrière, on procédait à la découverture du terrain, c'est-à-dire à l'enlèvement des cosses (JULIEN-NAPOLÉON HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, page 437 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 Forme dérivée du verbe "cosser" cosser COSSER, verbe intransitif. Régionalisme ou vieux. [En parlant des ovins ou des caprins] Se heurter le front, la tête. Pareils à des béliers furieux qui cossent (JULES RENARD, L'Écornifleur, 1892, page 232) : Ø Le capripède répondit : — Mon fils, quand j'étais jeune, je ne mentais pas plus (...) que les boucs avec lesquels je cossais dans la joie de ma force. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Puits de sainte-Claire, 1895, page 31. Remarque : La documentation atteste, dans le même sens, la forme pronominale se cosser. Se heurter. [J'ai vu] deux boucs (...) se cosser à qui mieux mieux (FABRE, Barnabé, 1875, page 198). — Par métaphore. Heurter de front; lutter contre. Il ne fait point bon cosser avec telles gens (PAUL-LOUIS COURIER, Pamphlets politiques, Gazette du village, 1823, page 187 ). Cet ovin [Turelure] prêt à « cosser » contre tout obstacle (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 52 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1.

« Matelotage et technologie, 1925, page 67 ). 3.

MINES et CARRIÈRES.

Première couche d'une ardoisière, et par extension, d'une carrière quelconque.

Synonyme : découverte.

Pour ouvrir une carrière, on procédait à la découverture du terrain, c'est-à-dire à l'enlèvement des cosses (JULIEN-NAPOLÉON HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, page 437 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 Forme dérivée du verbe "cosser" cosser COSSER, verbe intransitif. Régionalisme ou vieux.

[En parlant des ovins ou des caprins] Se heurter le front, la tête.

Pareils à des béliers furieux qui cossent (JULES RENARD, L'Écornifleur, 1892, page 232) : Ø Le capripède répondit : — Mon fils, quand j'étais jeune, je ne mentais pas plus (...) que les boucs avec lesquels je cossais dans la joie de ma force. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Puits de sainte-Claire, 1895, page 31. Remarque : La documentation atteste, dans le même sens, la forme pronominale se cosser.

Se heurter.

[J'ai vu] deux boucs (...) se cosser à qui mieux mieux (FABRE, Barnabé, 1875, page 198). — Par métaphore.

Heurter de front; lutter contre.

Il ne fait point bon cosser avec telles gens (PAUL-LOUIS COURIER, Pamphlets politiques, Gazette du village, 1823, page 187 ). Cet ovin [Turelure] prêt à « cosser » contre tout obstacle (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 52 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 2. »

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