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Définition du terme: COURONNEMENT, substantif masculin.

Publié le 27/11/2015

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Définition du terme: COURONNEMENT, substantif masculin. A.— Action de couronner, de ceindre solennellement la tête de quelqu'un avec une couronne. 1. [Avec une couronne de fleurs, de feuillages entrelacés ou de matière précieuse qu'on met autour de la tête en hommage aux dieux, en signe de joie, comme simple parure ou comme insigne de distinction militaire ou civile, comme signe d'autorité, de mérite, etc.] a) Domaine religion Couronnement des saints. Fait d'être couronné, récompensé par Dieu. Une fresque (...) qui représente le couronnement d'Élisabeth dans le ciel (CHARLES, COMTE DE MONTALEMBERT, Histoire de Sainte Elisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1231), 1836, page 352 ). — En particulier. Couronnement de la Vierge. Couronnement solennel de la Vierge par son fils Jésus au ciel. Ces détails du Couronnement de la Vierge de Charonton (ANDRÉ LHOTE, Peinture d'abord, 1942, page 94 ). b) Action, fait de couronner solennellement les lauréats des concours académiques, les premiers élèves d'une classe au cours de la distribution des prix ou une personne méritante. Le « Couronnement de Voltaire » par Gabriel de Saint-Aubin, nouvellement exposé (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1884, page 389 ). Le mot de vertu (...) est encore assez bon pour les couronnements de rosières (PAUL VALÉRY, Variété IV, 1938, page 168 ). c) Cérémonie dans laquelle on couronne la statue d'une personne célèbre en hommage à son mérite intellectuel. Tu as très bien fait de t'opposer au couronnement du buste sur la scène. Ce genre de cérémonie est bête (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1872, page 340 ). 2. [Avec une couronne de métal précieux, richement orné, insigne de royauté, de puissance] En particulier. Cérémonie dans laquelle on couronne un souverain. La fête destinée au couronnement de Charles VII (...) replacé sur le trône de la France (BENJAMIN HENRI CONSTANT DE REBECQUE, Wallstein, 1809, page XIX. ). Le petit Emmanuel préparera les pièces et les matériaux de l'époque du Couronnement (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 737 ). (Quasi-)synonyme : sacre. — Par comparaison : Ø . La vérité, dans les ouvrages de raisonnement, est un roi à la tête de son armée au jour du combat : dans l'ouvrage de M. de Châteaubriant, elle est comme une reine au jour de son couronnement, au milieu de la pompe des fêtes, de l'éclat de sa cour, des acclamations des peuples... LOUIS-GABRIEL A. DE BONALD, Législation primitive considérée dans les derniers temps par les seules ténèbres de la raison, tome 1, 1802, page 310. — Domaine des arts figuratifs. Tableau, estampe représentant le couronnement. Le couronnement de Charlemagne, de Marie de Médicis, de Napoléon. Le tableau du Couronnement de Joséphine par David (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1863, page 1280 ). Remarque : Couronnement désigne aussi par métonymie le titre d'oeuvres musicales : La Messe du Couronnement (Mozart). — Spécialement. RELIGION. Couronnement d'épines. Il y a le couronnement d'épines mais il y a le couronnement de l'espérance Qui est le couronnement des rameaux d'un arbre sans épines (CHARLES PÉGUY, Le Porche du Mystère de la deuxième vertu, 1911, page 236 ). — Au figuré. Action de donner la prééminence ou fait de l'avoir. Ce ne sera ni la royauté du Moyen-Âge, ni la royauté de Louis XIV, mais le couronnement des libertés publiques (FÉLICITÉ-ROBERT DE LAMENNAIS, Articles publiés dans le journal L'Avenir, 1831, page 310 ). B.— Par analogie. [Généralement à propos d'inanimés concrets] 1. [Par analogie de forme; par référence à la forme circulaire de la couronne] Fait d'être disposé en couronne, en cercle. — Spécialement. ART VÉTÉRINAIRE. [À propos d'un cheval] Fait de se couronner ou d'être couronné au(x) genou(x). (Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). 2. [Par analogie de position; par référence à la position de la couronne au sommet de la tête] Action, fait de dominer, de surmonter, de garnir la partie supérieure de quelque chose. a) Littéraire. Pour couronnement, au haut de la montagne, (...) le château de Stahlech (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 143 ). b) Spécialement. — ARBORICULTURE. Maladie d'un arbre qui se couronne, dont la tête se dessèche et jaunit. (Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) — ARCHITECTURE. Ornement surplombant un édifice ou l'une de ses parties. Être, former le couronnement; avoir pour couronnement; servir de couronnement. Il fut question d'aller placer cinq énormes bouquets de plumes sur le grand baldaquin, au-dessus du maître-autel. Un riche couronnement de bois doré est soutenu par huit grandes colonnes torses en marbre d'Italie (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, page 191 ). Toute la tour tremblait (...) depuis les pilotis de la fondation jusqu'aux trèfles du couronnement (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 182 ). — ART MILITAIRE. Couronnement d'un chemin couvert, d'un glacis, d'une position. Fait de s'établir dans une position (généralement une hauteur plus ou moins élevée) après en avoir chassé les défenseurs. (Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Dictionnaire de l'Académie Française 1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). 3. [Par analogie de forme et de position; par référence à la forme circulaire de la couronne et à sa position au sommet de la tête] Fait de dominer, de surplomber en encerclant le sommet à la manière d'une couronne. a) Littéraire. — Action, fait d'encercler en dominant la tête. Sa grosse personne, au-dessus de laquelle ses petits bras allaient et venaient avec un geste de couronnement (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Renée Mauperin, 1864, page 52 ). De dessous un couronnement de tresses formant chignon plat, deux bandeaux lisses (ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 455 ). — Action, fait d'encercler en dominant quelque chose. Et, pour couronnement à ces collines vertes, Les profondeurs du ciel toutes grandes ouvertes (VICTOR HUGO, Les Feuilles d'automne, 1831, page 782 ). Un lierre rampant et des ronces vigoureuses (...) formaient au sommet un couronnement de feuilles touffues, de rameaux entrelacés (ALPHONSE DE LAMARTINE, Le Tailleur de pierre de Saint-Point, 1851, page 416 ). b) Spécialement. — HORTICULTURE. Taille des branches d'un arbre en forme de couronne. (Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Nouveau Larousse illustré, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). — MARINE. Couronnement d'un navire, d'un vaisseau. Partie arrondie qui surplombe la poupe d'un bateau. Lisse de couronnement. Les vagues (...) sautaient alors par-dessus le couronnement, et tout le pont était balayé (JULES VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, tome 2, 1868, page 57 ). — MOBILIER. Couronnement de lit. Ornement fait de rideaux qui surplombent le lit en l'entourant Et le joli plafond ovale du couronnement [du lit] dont les baguettes enrubannées courent à travers l'étoffe (EDMOND DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, page 197 ). — OBSTÉTRIQUE. Entrée de la matrice qui, lors de l'accouchement, entoure la tête de l'enfant à la manière d'une couronne. Être au couronnement. (Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798, Dictionnaire de l'Académie Française 1835, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892). C.— Par métaphore. [Par référence à la forme circulaire de la couronne, à sa position au sommet de la tête, à son aspect ornemental et parfait; généralement à propos d'un inanimé abstrait] 1. Action, fait de terminer, de conclure en améliorant, en parachevant, d'apporter la dernière perfection. Toutes ces fêtes se terminaient par de somptueux banquets, qui en étaient comme le couronnement (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 276 ). Quelque chose (...) qui montera de degré en degré sans échec et sans chute jusqu'à son couronnement suprême (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 5, 1859, page 470 ). — En particulier. LITTÉRATURE. [À propos d'un chapitre, d'un vers, d'un mot] ...le vers d'aboutissement, le vers de couronnement, le dernier vers, « cette faucille d'or dans le champ des étoiles » (CHARLES PÉGUY, Victor-Marie, Comte Hugo. 1910, page 757 ). — Locution. Le couronnement de l'édifice, de tout; pour couronnement. Une vieille femme coiffée d'une espèce de vaste sombrero espagnol en cuir noir, dans l'ornement duquel entraient pour couronnement une paire de bottes et un parapluie (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 385 ). Ce projet suprême, ce couronnement de l'édifice, dont la grandeur chimérique flattait en elle l'imagination déréglée (ÉMILE ZOLA, L'Argent, 1891, page 116 ). 2. Poétique, vieux. Action, fait d'honorer, d'apporter une ultime satisfaction à. Le couronnement de l'amour, de la flamme. L'amour incorruptible, qui ne demande ni récompense ni couronnement (ALEXANDRE ARNOUX, Pour solde de tout compte, 1958, page 202 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 334. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 548, b) 381; XXe. siècle : a) 692, b) 331.

« — Spécialement.

RELIGION.

Couronnement d'épines.

Il y a le couronnement d'épines mais il y a le couronnement de l'espérance Qui est le couronnement des rameaux d'un arbre sans épines (CHARLES PÉGUY, Le Porche du Mystère de la deuxième vertu, 1911, page 236 ). — Au figuré.

Action de donner la prééminence ou fait de l'avoir.

Ce ne sera ni la royauté du Moyen-Âge, ni la royauté de Louis XIV, mais le couronnement des libertés publiques (FÉLICITÉ-ROBERT DE LAMENNAIS, Articles publiés dans le journal L'Avenir, 1831, page 310 ). B.— Par analogie.

[Généralement à propos d'inanimés concrets] 1.

[Par analogie de forme; par référence à la forme circulaire de la couronne] Fait d'être disposé en couronne, en cercle. — Spécialement.

ART VÉTÉRINAIRE.

[À propos d'un cheval] Fait de se couronner ou d'être couronné au(x) genou(x). (Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). 2.

[Par analogie de position; par référence à la position de la couronne au sommet de la tête] Action, fait de dominer, de surmonter, de garnir la partie supérieure de quelque chose. a) Littéraire.

Pour couronnement, au haut de la montagne, (...) le château de Stahlech (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 143 ). b) Spécialement. — ARBORICULTURE.

Maladie d'un arbre qui se couronne, dont la tête se dessèche et jaunit.

(Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

siècle (Pierre Larousse)-Larousse du xxe.

siècle en six volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) — ARCHITECTURE.

Ornement surplombant un édifice ou l'une de ses parties.

Être, former le couronnement; avoir pour couronnement; servir de couronnement.

Il fut question d'aller placer cinq énormes bouquets de plumes sur le grand baldaquin, au-dessus du maître-autel.

Un riche couronnement de bois doré est soutenu par huit grandes colonnes torses en marbre d'Italie (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, page 191 ).

Toute la tour tremblait (...) depuis les pilotis de la fondation jusqu'aux trèfles du couronnement (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 182 ). — ART MILITAIRE.

Couronnement d'un chemin couvert, d'un glacis, d'une position.

Fait de s'établir dans une position (généralement une hauteur plus ou moins élevée) après en avoir chassé les défenseurs.

(Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Dictionnaire de l'Académie Française 1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE 2. »

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