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Définition du terme: CRÉANCE1, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

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Définition du terme: CRÉANCE1, substantif féminin. Domaine cour. A.— Action de considérer quelque chose comme vrai. Les calomnies continuelles des journaux qui me disaient en fuite, à Sainte-Pélagie, qui entassaient les lazzis, ont trouvé créance dans la partie stupide de Paris, et cette croyance a paralysé les ressources que j'avais dans le crédit (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 1, 1850, page 260 ). Un mensonge qui flatte ou qui blesse le coeur trouve plus facilement créance qu'une vérité indifférente (OCTAVE FEUILLET, Le Roman d'un jeune homme pauvre, 1851, page 274 ). · Donner créance à quelque chose. Y ajouter foi. Vous aurez donné créance à des imposteurs (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 1, 1850page 137 ). S'il fallait ajouter créance à divers mémoranda (PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, page 179 ). Donner créance à des méfaits imaginaires (ANDRÉ GIDE, Les Faux-monnayeurs, 1925, page 1074 ). Donner créance à quelque chose. Le rendre croyable. · Hors de créance. Qui n'est pas croyable. Cette histoire (...) il l'avait rejetée à cent lieues comme hors de créance (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1930, page 152 ). — En particulier, vieux. Croyance religieuse. Il faudrait distinguer la foi de la créance qui est personnelle et n'a pas d'attaches logiques (HERVÉ BAZIN, La Tête contre les murs, 1949, page 313 ). — Par métonymie, vieux. Ce à quoi s'applique cette action : Ø 1. Son art, à lui [Nicole] , et son but est d'arriver ainsi, par voie préjudicielle et préventive, d'en revenir par tous les bouts à sa conclusion favorite, qu'il est absolument impossible qu'il y ait un changement de créance dans l'Église sur ce dogme, et que le sens qu'ont dû avoir les paroles des Pères dans les premiers siècles pourrait se conclure, les yeux fermés et sans vérification, de la croyance régnante dans l'Église durant les derniers âges. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 344. B.— Action de considérer quelqu'un comme véridique, comme digne de confiance : Ø 2. C'est Dieu qui nous a fait crédit, qui nous a fait confiance. Qui nous a fait créance, qui a eu foi en nous. CHARLES PÉGUY, Le Porche du mystère de la 2e. vertu, 1911, page 241. — Par métonymie. Confiance, crédit qui s'attache à cette personne. Avoir, mériter créance; perdre sa créance. Une personne digne de toute créance (MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 463) : Ø 3. Le Roi m'a fait l'insigne honneur de me désigner à l'entière créance du Sacré Collège réuni en conclave. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 744. — Par extension, spécialement. 1. FAUCONNERIE. Oiseau de peu de créance. Oiseau dont on est peu sûr ou qui est sujet à s'élancer dans l'air. Par métonymie. Ficelle ou filière servant à retenir l'oiseau qui n'est pas encore bien assuré. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. siècle ainsi que dans Larousse du XXe. siècle en six volumes et Grand Larousse encyclopédique en dix volumes. 2. VÉNERIE. Confiance que l'on peut accorder à un chien bien dressé. Dix-sept couples de chiens bretons (...) inébranlables dans leur créance, forts de poitrine et grands hurleurs (GUSTAVE FLAUBERT, Trois contes, La Légende de saint Julien l'Hospitalier, 1877, page 80 ). 3. Lettre de créance. · Lettre attestant la confiance officielle accordée par le pouvoir politique d'un État à un ambassadeur et que celui-ci remet au chef d'État auprès duquel il est accrédité : Ø 4.... il souhaite [le Vatican] recevoir un ambassadeur de Washington, mais il exige que ce soit un ambassadeur (...) normalement nanti de lettres de créance l'accréditant auprès du pape... Le Monde. 19 janvier 1952, page 12, colonne 5. Remarque : Les dictionnaires attestent le sens suivant pour créance : " Instruction secrète donnée par un souverain à son ambassadeur. " · Synonyme vieilli de lettre de crédit.

« métonymie.

Ficelle ou filière servant à retenir l'oiseau qui n'est pas encore bien assuré. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe.

siècle ainsi que dans Larousse du XXe.

siècle en six volumes et Grand Larousse encyclopédique en dix volumes. 2.

VÉNERIE.

Confiance que l'on peut accorder à un chien bien dressé.

Dix-sept couples de chiens bretons (...) inébranlables dans leur créance, forts de poitrine et grands hurleurs (GUSTAVE FLAUBERT, Trois contes, La Légende de saint Julien l'Hospitalier, 1877, page 80 ). 3.

Lettre de créance. · Lettre attestant la confiance officielle accordée par le pouvoir politique d'un État à un ambassadeur et que celui-ci remet au chef d'État auprès duquel il est accrédité : Ø 4....

il souhaite [le Vatican] recevoir un ambassadeur de Washington, mais il exige que ce soit un ambassadeur (...) normalement nanti de lettres de créance l'accréditant auprès du pape... Le Monde.

19 janvier 1952, page 12, colonne 5. Remarque : Les dictionnaires attestent le sens suivant pour créance : " Instruction secrète donnée par un souverain à son ambassadeur.

" · Synonyme vieilli de lettre de crédit. 2. »

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