Devoir de Philosophie

Définition du terme: CRIÉE, substantif féminin.

Publié le 04/12/2015

Extrait du document

Définition du terme: CRIÉE, substantif féminin. A.— Rare. Action de crier*; ensemble de cris. Synonymes : clameur, criaillerie, tumulte. Un cantique de jeune joie, un hosanna qui déchirait l'air de notes argentines (...) roulant au loin comme une criée d'enfants dans des échos de montagnes (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Madame Gervaisais, 1869, page 80 ). B.— Vieux. Annonce verbale et publique faite sur ordre d'un magistratégie. — Par extension. Annonce publique des marchandises à vendre. La criée du poisson, de la viande. Cet assourdissement de Paris par la criée des camelots (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1891, page 27 ). L'Appel des trompes. (...) la première criée des journaux montaient avec furie (FRANCIS CARCO, Jésus-la-Caille, 1914, page 40 ). · En particulier. Annonce des marchandises, et de leur prix dans une vente aux enchères. Vente à la criée ou par ellipse (à la) criée. Vente au plus offrant pratiquée sur des biens mobiliers ou immobiliers et autrefois sur les arrivages de produits de consommation. Je fus obligé de vendre mes livres : M. Merlin les exposa à la criée, à la salle Sylvestre (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 22 ). Les éclats d'une salle de vente à la criée (LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 53) : Ø ... l'huissier-priseur va prendre gravement place entre son greffier et le crieur public. Les trois coups sont frappés, l'inventaire est ouvert et les criées commencent. VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 3, 1813, page 208. Remarque : En ce qui concerne les produits de consommation, (vente à la) criée, de nos jours, désigne plutôt la vente en gros, avant l'ouverture du marché. — Par métonymie. Lieu où se pratiquent les ventes. Les bouchers (...) marquaient la viande (...) l'accrochaient aux barres de la criée (ÉMILE ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, page 631 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 76. Forme dérivée du verbe "crier" crier CRIER, verbe. A.— Pousser des cris. 1. [Le sujet désigne un être humain] Pousser spontanément des cris sous l'effet d'une émotion, d'un état physique ou moral ressenti intensément. Crier brusquement, gaiement, crier d'angoisse, de joie : Ø 1. Un enfant cria dans une maison voisine; sa mère chanta pour le consoler. Et bientôt s'élevèrent un babil et des rires puérils. MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 473. · Locution. Crier comme un aveugle, un damné, un enragé, un fou, un perdu, un putois, un sourd, un veau. — Par extension. [Le sujet désigne une sensation, un sentiment, etc.] Le chagrin de sa solitude criait dans sa voix grêle (ÉMILE ZOLA, L'Argent, 1891, page 133 ). 2. [Le sujet désigne un animal] Les oies qui crient dans les étaules (JULES RENARD, Journal, 1889, page 28) : Ø 2. C'est ce qu'exprimait Jules Payot disant : « On ne sait pas ce que c'est que barrir, si l'on n'a jamais entendu crier un éléphant ». LOUIS COUFFIGNAL, Les Machines à penser, 1964, page 88. 3. Par analogie. a) [Le sujet désigne un instrument de musique au timbre aigu] On entendait crier les trompettes (JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 160 ). b) [Le sujet désigne une chose, notamment un objet métallique, frottant contre une autre chose] Avec une valeur légèrement péjorative. Émettre un bruit aigre, désagréable. (Quasi-)synonymes : bruisser, crisser, grincer. On put entendre crier la robe de soie de madame Marion (HONORÉ DE BALZAC, Le Député d'Arcis, 1847, page 299 ). Les portes des maisons (...) faisant crier leurs gonds mangés de rouille (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, La grande peur dans la montagne, 1926, page 37 ). Un pas rapide fit crier le gravier (HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire?, 1934, page 192 ). B.— Prononcer des paroles d'une voix très forte, pour exprimer quelque chose. 1. Forcer sa voix pour donner implicitement plus d'importance à ce que l'on peut exprimer. Crier fort, haut. a) [Le sujet désigne une personne sous l'emprise de la colère] Crier après, contre; crier sans cesse. (Quasi-)synonymes : disputer, gronder. Quand vous me parlez, je suis calme. Je ne me souviens plus d'avoir crié après vous dans un moment de démence (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Elle et lui, 1859, page 53 ). b) Généralement péjoratif. [Le sujet désigne un acteur, un chanteur, etc., qui exagère ses effets de voix] Zuchelli a chanté avec une grande pureté; il ne crie jamais; c'est un rare mérite aujourd'hui (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Notes d'un dilettante, 1823, page 397 ). 2. Parler fort de manière à être entendu nettement et de loin, quand on exprime explicitement une chose d'importance. Crier du/en bas, à tue-tête, de toutes ses forces. a) Lancer un appel, un avertissement, un encouragement à voix haute. Crier au cocher (quelque chose), au secours, des ordres. Ma mère (...) vint (...) jusqu'à la porte de ma chambre, et me cria bonjour (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 305 ). — « Allô, Léon! » cria gaiement Antoine (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Consultation, 1928, page 1054 ). On criait des injures aux sentinelles allemandes (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 232 ). — Locutions et expressions. Sans crier gare. Sans prévenir, brusquement. Le gars est mort sans crier gare (ROGER MARTIN DU GARD, Vieille France, 1933, page 1069 ). Crier haro sur quelqu'un. Demander l'aide publique pour arrêter un voleur pris en flagrant délit. Par métaphore. Désigner quelqu'un ou quelque chose à l'attention générale, à la condamnation publique. Il y a un consentement de l'hypocrisie générale pour crier haro sur le livre (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1866, page 297 ). Crier vengeance. Par métonymie ou par métaphore. Ce corps innocent qui crie vengeance sous les oeillets rouges de son sang (ALBERT CAMUS, La Dévotion à la croix, 1953, page 546 ). — En particulier. Lancer avec insistance un appel, une prière, implorer. Crier un/son nom; crier à/après/vers (Dieu). Mon Dieu (...) je crierai vers toi, du fond de mes douleurs, Et ma bouche louera ta sagesse infinie (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Noces corinthiennes, 1876, page 228 ). Mais si nous ne crions au ciel, ni pour la peine, ni pour le travail, quelle est donc la prière légitime? (JULES SIMON, La Religion naturelle, 1856, page 398 ). Par métaphore. Le sol s'est hérissé d'une moisson d'églises qui criaient leur foi vers le ciel (LÉON DAUDET, Alphonse Daudet, 1898, page 255 ). b) Annoncer publiquement à voix haute; répandre une nouvelle. Crier sur tous les toits : Ø 3. Delhomme repartit, s'arrêta plus loin pour crier de nouveau la nouvelle, la cria plus loin une troisième fois; et la menace de la guerre prochaine vola par la Beauce, dans la grande tristesse du ciel de cendre. ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 438. — Emploi pronominal : Ø 4. Quand le bateau que l'on croise porte pavillon tricolore, on se salue de quatre coups de fusil, on se crie les nouvelles politiques, et quelquefois on se met en panne pour se faire une visite. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1850, page 165. — En particulier. Annoncer les marchandises à vendre. Les marchands ambulants criaient les pêches, les poires et les raisins (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Île des pingouins, 1908, page 237 ). J'entends crier les journaux du soir (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Le Grand Meaulnes, 1913, page 337 ). · Spécialement. Annoncer, dans une vente aux enchères, les pièces saisies, les prix : Ø 5. Records, chez les retardataires, Saisissez jusqu'au moindre effet, Et des mobiliers prolétaires Criez la vente au Châtelet. Peuple à jamais digne d'estime, Payer fut toujours ton régime. L'Histoire de France par les chansons. tome 6, 1837-38, page 185. — Locutions et expressions. Crier à ban, à son de trompe. Citer les criminels à comparaître devant le juge. Proclamer une décision émanant de l'autorité. Par extension. Faire connaître à grand renfort de bruit. On vient crier à son de trompe que César est à Bologne (ALFRED DE MUSSET, Lorenzaccio, 1834, I, 5, page 112 ). On prend des cors de chasse et on crie à son de trompe : cent mille francs pour cinq sous! (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 316 ). c) [Le sujet désigne généralement une foule] Exprimer à voix haute et avec force un avis, une opinion, le plus souvent sous forme de protestation. Crier bravo, grâce, merci. Les Parisiens crièrent à la trahison; ils dirent que le duc de Berri était d'intelligence avec ceux qui voulaient ruiner la ville (PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 3, 1821-24, page 212) : Ø 6. Jusqu'au soir, le kommando ne fut qu'une flambée de fièvre. Cent vingt bouches criaient leur confiance et saluaient l'aurore de la victoire. FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 121. — Locutions et expressions. Crier la faim, crier famine (sur un tas de blé). Se plaindre d'avoir faim. Le peuple crie la faim, et la soif (JULES RENARD, Journal, 1907, page 1117 ). Par métonymie et par métaphore. J'étais à jeun depuis vingt-quatre heures, et mon estomac criait famine. L'ennemi, pour nous braver, passa la nuit à boire et à manger sur nos têtes (EDMOND ABOUT, Le Roi des montagnes, 1857, page 269 ). Mon esprit criait famine (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 70 ). Crier merveille, (au) miracle. Le Roi des Lépreux (cette année-là, c'était un moine belge), à qui l'on mène toutes les vierges captées en chemin et qu'il viole sur un tapis rouge pour guérir, au vu de tous ses suiveurs fanatisés qui crient au miracle (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 153 ). Au figuré s'extasier. Nous avons de nos maîtres (...) une idée telle que dès qu'ils ne commettent pas une félonie nous crions au miracle, et à l'éminence (CHARLES PÉGUY, L'Argent, 1913, page 1271 ). Crier misère (Confer Gustave Flaubert, Correspondance, 1865, page 24). Crier Noël; par extension se réjouir (Confer Lucien Febvre, Combats pour l'histoire, 1933, page 95). On a tant crié Noël qu'à la fin il est venu. Crier au scandale. Certains journaux crièrent au scandale (FÉLICITÉ-ROBERT DE LAMENNAIS, De la Religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil, 1826, page 19 ). Crier au vinaigre (familier). Protester contre un mauvais vin; par extension protester vivement, appeler à l'aide (Confer Joris-Karl Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, page 203). — Par métaphore. [Le sujet désigne un artiste ayant recours à une forme d'expression écrite ou figurative] Ambition qui devrait être celle de tous les écrivains : témoigner et crier, chaque fois qu'il est possible, dans la mesure de notre talent, pour ceux qui sont asservis comme nous (ALBERT CAMUS, Actuelles I, 1944-48, page 250 ). Celui-ci [Goya] pressent l'art moderne, mais la peinture n'est pas à ses yeux la valeur suprême : elle crie l'angoisse de l'homme abandonné de Dieu (ANDRÉ MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, page 97 ). — Par analogie. [Le sujet désigne généralement une chose concrète] S'exprimer puissamment, attirer vivement l'attention. C'est sur les joues [de Buffon] des sinuosités qui crient la bonhomie, l'amour du propos salé et du bien-être (ÉDOUARD ESTAUNIÉ, Roman et province, 1942, page 98 ). Ostensiblement découvertes, les deux paillasses d'Hulot et de Magnin criaient l'absence (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 234 ). · En particulier, avec une valeur légèrement péjorative. Briser une harmonie, produire un effet criard. Comme si ce mot de brutal ne criait pas et ne jurait pas avec tout ce qui est sorti de la bouche et de la plume de ce sage discret (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 10, 1851-62, page 14 ). Le rouge de la moquette criait dans mes yeux (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 9 ). — Au figuré. [Le sujet désigne une chose abstraite, un sentiment, un élan de l'âme] (Se) manifester avec force être criant Y a-t-il un autre amour que celui des ténèbres, un amour qui crierait en plein jour? (ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 35) : Ø 7.... ils se refusaient à entendre la voix intérieure qui leur criait la vérité, en étalant devant eux l'histoire de leur vie. ÉMILE ZOLA, Thérèse Raquin, 1867, page 190. Fréquence absolue littéraire Crier : 13 722. Crié : 870. Fréquence relative littéraire Crier : XIXe. siècle : a) 11 880, b) 26 784; XXe. siècle : a) 27 028, b) 17 612. Crié : XIXe. siècle : a) 752, b) 1 190; XXe. siècle : a) 1 738, b) 1 374. DÉRIVÉS : Criage, substantif masculin. Action de faire une annonce en criant; office du crieur public annonçant les denrées à vendre. La distribution, le colportage, la vente et le criage sur la voie publique (La civilisation écrite (sous la direction de Julien Cain) 1939, page 4408 ). Attesté aussi dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965.

« voix grêle (ÉMILE ZOLA, L'Argent, 1891, page 133 ). 2.

[Le sujet désigne un animal] Les oies qui crient dans les étaules (JULES RENARD, Journal, 1889, page 28) : Ø 2.

C'est ce qu'exprimait Jules Payot disant : « On ne sait pas ce que c'est que barrir, si l'on n'a jamais entendu crier un éléphant ». LOUIS COUFFIGNAL, Les Machines à penser, 1964, page 88. 3.

Par analogie. a) [Le sujet désigne un instrument de musique au timbre aigu] On entendait crier les trompettes (JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 160 ). b) [Le sujet désigne une chose, notamment un objet métallique, frottant contre une autre chose] Avec une valeur légèrement péjorative.

Émettre un bruit aigre, désagréable.

(Quasi-) synonymes : bruisser, crisser, grincer.

On put entendre crier la robe de soie de madame Marion (HONORÉ DE BALZAC, Le Député d'Arcis, 1847, page 299 ).

Les portes des maisons (...) faisant crier leurs gonds mangés de rouille (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, La grande peur dans la montagne, 1926, page 37 ).

Un pas rapide fit crier le gravier (HENRI PETIOT, DIT DANIEL- ROPS, Mort, où est ta victoire?, 1934, page 192 ). B.— Prononcer des paroles d'une voix très forte, pour exprimer quelque chose. 1.

Forcer sa voix pour donner implicitement plus d'importance à ce que l'on peut exprimer.

Crier fort, haut. a) [Le sujet désigne une personne sous l'emprise de la colère] Crier après, contre; crier sans cesse.

(Quasi-)synonymes : disputer, gronder.

Quand vous me parlez, je suis calme.

Je ne me souviens plus d'avoir crié après vous dans un moment de démence (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Elle et lui, 1859, page 53 ). b) Généralement péjoratif.

[Le sujet désigne un acteur, un chanteur, etc., qui exagère ses effets de voix] Zuchelli a chanté avec une grande pureté; il ne crie jamais; c'est un rare mérite aujourd'hui (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Notes d'un dilettante, 1823, page 397 ). 2.

Parler fort de manière à être entendu nettement et de loin, quand on exprime explicitement une chose d'importance.

Crier du/en bas, à tue-tête, de toutes ses forces. a) Lancer un appel, un avertissement, un encouragement à voix haute.

Crier au cocher (quelque chose), au secours, des ordres.

Ma mère (...) vint (...) jusqu'à la porte de ma chambre, et me cria bonjour (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 305 ).

— « Allô, Léon! » cria gaiement Antoine (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Consultation, 1928, page 1054 ).

On criait des injures aux sentinelles allemandes (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 232 ). — Locutions et expressions.

Sans crier gare.

Sans prévenir, brusquement.

Le gars est mort sans crier gare (ROGER MARTIN DU GARD, Vieille France, 1933, page 1069 ).

Crier haro sur quelqu'un.

Demander l'aide publique pour arrêter un voleur pris en flagrant délit.

Par métaphore.

Désigner quelqu'un ou quelque chose à l'attention générale, à la condamnation publique.

Il y a un consentement de l'hypocrisie générale pour crier haro sur le livre (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1866, page 297 ).

Crier vengeance.

Par 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles