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Définition et usage: FEINTER, verbe transitif.

Publié le 13/02/2016

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Définition et usage:

FEINTER, verbe transitif.

 

A.— JEUX, SPORTS. Faire un mouvement en vue de tromper l'adversaire. L'avant a feinté le gardien de but :

 

0 1.... nous jouions à la balle, entre l'Hôtel des Grands Hommes et la statue de Jean-Jacques Rousseau, j'étais indispensable (...) à qui Meyre, feintant Grégoire, aurait-il fait sa passe si je n'avais été, moi, ici présent, maintenant?

 

JEAN-PAUL SARTRE, Les Mots, 1964, page 185.

 

— Absolument. A plus forte raison ne doit-on jamais se contenter de feinter sans jamais attaquer (FRED BRETONNEL, A. DETHES, Boxe, 16 dans French Sports neologisms (Armstead Otey Grubb), Philadelphia, 1937, 1937, page 39 ). On vit la longue raquette de Slark, dardée soudain comme une antenne (...). Et Slark feinta, crocheta (...). Il découvrit enfin l'échappée, allongea d'un seul coup sa détente. Ce fut une vraie flèche qui jaillit vers le but (MAURICE GENEVOIX, Match à Vancouver, 1942, page 223 ).

 

B.— Par extension, familier. Tromper (quelqu'un) par une ruse. Il nous a feintés. Synonyme : avoir (quelqu'un) (familier). Je sors, je vais acheter des spaghetti et des côtes de porc, mais c'était pas vrai, c'était pour le feinter (RAYMOND QUENEAU, Zazie dans le métro, 1959, page 72) :

 

0 2. — ... Ne cherche pas à me feinter, je sais où te retrouver! [dit le commissaire de police à Bernard] .

 

RENÉ FALLET, Banlieue sud-est, 1947, page 254.

 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

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