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Définition et usage du mot: BEAUTÉ, substantif féminin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BEAUTÉ, substantif féminin. I.— [La beauté comme valeur universelle] Caractère de ce qui est beau, de ce qui plaît universellement. La beauté n'est jamais, ce me semble, qu'une promesse de bonheur (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 1, 1817, page 46) : Ø 1. La métaphysique idéaliste, chez les Allemands comme chez les Grecs, a pour origine le culte de la beauté par excellence, que notre âme seule peut concevoir et reconnoître; c'est un souvenir du ciel, notre ancienne patrie, que cette beauté merveilleuse;... GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, De l'Allemagne, tome 2, 1810, page 74. Ø 2. Par une audacieuse intuition, il [Tintoret] a fait de Satan un être d'une beauté surhumaine, une sorte d'athlète au visage rêveur, aux bras cerclés de métal et de pierres précieuses. JULIEN GREEN, Journal, 1935-39, page 203. II.— [La beauté comme valeur esthétique] A.— Caractère de ce qui est physiquement beau, manifestation typique du beau. L'étude, le sentiment de la beauté. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, / Luxe, calme et volupté (CHARLES BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 1857-61, page 86) : Ø 3. L'amour de la beauté nous est trop naturel pour passer tout à coup à aimer la laideur, à moins d'un miracle de conversion, comme on l'a vu dans des saints. EUGÉNIE DE GUÉRIN, Lettres, 1838, page 172. Ø 4. La beauté se contemple : mais elle n'opère que si elle dégage en plus une certaine radio-activité pneumatique qui nous permet de sympathiser avec elle; faute de ce rayonnement, elle nous méduse sans nous « plaire ». Le charme est la ceinture de Vénus qui fait de la beauté une vénusté, le talisman qui la rend séduisante. VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 92. Ø 5. La beauté déteste les idées. Elle se suffit à elle-même. Une oeuvre est belle comme quelqu'un est beau. Cette beauté dont je parle... provoque une érection de l'âme. Une érection ne se discute pas... Notre époque se dessèche à force de parlotes et d'idées. JEAN COCTEAU, Poésie critique 1, 1959, page 244. · La beauté grecque, romaine. Le type de beauté propre aux hommes et aux femmes de la Grèce ou de la Rome antiques. La Vénus était l'idéal de la beauté antique (THÉOPHILE GAUTIER, Guide de l'amateur au Musée du Louvre, 1872, page 33) : Ø 6. Quant à la beauté de ce visage, c'était la beauté grecque dans toute la perfection de son type, avec ses grands yeux noirs veloutés, son nez droit, ses lèvres de corail et ses dents de perles. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 1, 1846, page 719. — Locution. De toute beauté. Extrêmement beau : Ø 7.... je pourrai vous montrer de fort belles momies du Caire, plusieurs poteries incrustées, quelques ébènes sculptées, vraie Renaissance, récemment arrivées, et qui sont de toute beauté. HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 17. Ø 8. Le silence était de toute beauté. Le velours du vent lui donnait une profondeur vertigineuse. JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 315. 1. [En parlant d'un animé] a) Qualité ou marque d'une personne estimée naturellement belle. Une mâle beauté : Ø 9. Ce qui nous captive dans un être, ce n'est pas ce degré suprême de la beauté, ni des grâces si générales : c'est toujours quelque trait particulier. PAUL VALÉRY, Variété I, 1924, page 78. — Locution verbale. Être en beauté. Paraître plus beau, plus belle qu'à l'ordinaire : Ø 10.... à ce moment, Irma Bécot parut et s'arrêta devant le buffet. Elle était en beauté, les cheveux dorés à neuf, dans son éclat truqué de courtisane fauve, descendue d'un vieux cadre de la Renaissance;... ÉMILE ZOLA, L'Œuvre, 1886, page 331. — Spécialement. Grain de beauté. Petite marque qui fait ressortir la blancheur de la peau considérée comme l'attribut type de la beauté : Ø 11. Et Vallombreuse, plongeant un doigt dans la boîte à mouches posée sur la toilette, en retira une petite étoile de taffetas noir. « Souffrez, continua-t-il, que je vous la pose; ici, tout près du sein; elle en relèvera la blancheur et paraîtra comme un grain de beauté naturel ». THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 208. b) En particulier. [En parlant de la beauté féminine] Rendre hommage à la beauté (Dictionnaire de l'Académie Française). De la beauté et de l'amour naquit la jalousie (PIERRE-AMBROISE-FRANÇOIS CHODERLOS DE LACLOS, De l'Éducation des Femmes, 1803, page 460) : Ø 12.... la femme, d'une adorable beauté, venait parfois excuser son mari auprès de ses chefs, lorsqu'il s'absentait pour cause d'indisposition. ÉMILE ZOLA, La Curée, 1872, page 393. SYNTAXE : a) Une beauté apaisante, céleste, divine, sereine; une beauté altière, farouche, cruelle, sauvage; une beauté éblouissante, fatale, ravissante; une beauté fanée. b) Une parfaite, pure, sublime beauté. · Ironique ou péjoratif. La beauté du diable. La beauté que donne la jeunesse à une femme qui n'est ni belle ni laide : Ø 13. Elle [mademoiselle Cormon] n'avait d'autre beauté que celle-ci improprement nommée la beauté du diable, et qui consiste dans une grosse fraîcheur de jeunesse que, théologalement parlant, le diable ne saurait avoir... HONORÉ DE BALZAC, La Vieille fille, 1836, page 311. — [La beauté publiquement constatée] Concours*, prix* de beauté : Ø 14. JOACHIMIE — (...) La prophétie a dit : la plus belle et la plus pure. Elle ne dit pas la plus modeste. JUDITH. — Dit-elle la plus frivole, la plus coquette, la plus changeante? Je suis tout cela aussi. Croyez-moi. Mes chevaux et mes robes abusent la foule. Il ne s'agit pas aujourd'hui de prix de beauté. JEAN GIRAUDOUX, Judith, I, 4, 1931, page 32. · Reine* de beauté : Ø 15.... on annonça les fiançailles d'Heinrich avec Annette Blensen, fille du romancier, reine de beauté du Schleswig, et la meilleure nageuse du continent, ou plutôt des mers environnantes. JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1922, pages 101-102. — [La beauté comme objet de soins particuliers] Se faire, se refaire une beauté. Pour une femme, utiliser les artifices qui la rendent plus belle. · Institut*, produit*, soins* de beauté. c) [En parlant d'un animal, d'une race d'animaux] : Ø 16. Ta grandeur morale, image de l'infini, est immense comme la réflexion du philosophe, comme l'amour de la femme, comme la beauté divine de l'oiseau, comme les méditations du poète. ISODORE DUCASSE, DIT COMTE DE LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror, 1869, page 141. Ø 17. N'y a-t-il pas dans notre coeur un désir d'amour et de beauté? Ne désirons-nous pas le chant des rossignols et la beauté des oiseaux-mouches? MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 13, 1920-21, page 81. 2. [En parlant d'un inanimé] a) [En parlant de la nature ou d'un produit de la nature] J'ai aimé la beauté du ciel, j'ai aimé la beauté des choses (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois, 1911, page 279) : Ø 18. Saint François, louant la beauté de la création, peut être un optimiste plus lyrique que M. Duhamel, car il exalte le créateur;... HENRI MASSIS, Jugements, 1924, page 204. SYNTAXE : La beauté de la campagne, du climat; la beauté d'une fleur, d'une rose; la beauté des étoiles. b) [En parlant d'une création de l'homme] — [En parlant d'une chose concrète] Elle était extrêmement belle d'une beauté de statue (PIERRE-JEAN JOUVE, La Scène capitale, 1935, page 173 ). Des monuments d'une beauté grandiose ont transformé l'aspect des villes (ALEXIS CARREL, L'Homme cet inconnu, 1935, page 180 ). — [En parlant d'une chose abstraite] : Ø 19. Confondre la beauté d'une langue avec sa correction, c'est-à-dire avec la conformité à des règles en usage et des conventions, c'est l'éternelle erreur des académismes. RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 101. c) Spécialement. Singularité, rareté étonnante de quelque chose. Pour la beauté du fait; pour la beauté de la chose. B.— Par métonymie. Personne ou chose belle. 1. [En parlant d'une femme] Une beauté. Une femme très belle. Une jeune beauté. C'était une beauté élancée et blonde comme les jeunes Vénitiennes de Paul Véronèse (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 2, 1836, page 387) : Ø 20. Cette reine des beautés bourgeoises daigna écouter quelques mots polis que lui adressa Lucien. « Elle est belle, à la vérité, se dit-il, mais pas pour moi. » HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 1, 1836, page 103. Ø 21. Sa femme, une beauté remarquable, singulière, inoubliable; une beauté intelligente, profonde, magnétique; une beauté d'âme et de pensée, semblable à ces créations de l'extra-monde de Poe. Elle a l'air d'une statue et d'une conscience. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, octobre 1867, page 386. · En apostrophe. Ma beauté (confer ma belle). 2. Au pluriel. Les beautés. a) Les belles choses, les choses remarquables, admirables. — [En parlant d'attributs de la nature] . La nature déploie sans réserve ses beautés et ses trésors (MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CRÈVECOEUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'état de New-York, 1801, page 245 ). J'ai vu des portions de forêts de la Finlande et de l'Île-De-France avec toutes leurs beautés virginales (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 77 ). Les ineffables beautés du soir (JULES BARBEY D'AUREVILLY, 2e. Memorandum, 1839, page 330 ). Ce n'était que de jour que mon âme pouvait être sensible aux beautés tranquilles de ce paysage (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lamiel, 1842, page 24) : Ø 22.... vous n'étiez sensible qu'aux insaisissables beautés de la nature, au son, à la couleur, jamais à la forme distincte et palpable. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lélia, 1833, page 155. — [En parlant d'attributs d'une chose concrète] J'ai vu seul toutes les beautés de ce tableau (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 3, 1813, page 328) : Ø 23. Chaque vague de la mer ajoute un voile blanchâtre aux beautés d'une perle, chaque flot travaille lentement à la rendre plus parfaite,... ALFRED DE VIGNY, Servitude et grandeur militaires, 1835, page 202. — [En parlant d'attributs d'une chose abstraite] Les plus rares beautés de la musique instrumentale (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Système des beaux-arts, 1920, page 121) : Ø 24. Dans ces derniers temps, j'ai beaucoup fréquenté la bonne ville de Rouen... Chaque fois, j'en suis revenu en déliquescence, résultat de la vue de mes compatriotes! Tant de laideur physique recouvrant si peu de beautés morales est un spectacle trop pénible,... GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1877, page 24. b) [En parlant d'attributs d'une personne] Les attraits*, les charmes*. C'était partout formes de rose, seins d'albâtre, beautés sans nombre, ivresses infinies (GUSTAVE FLAUBERT, Smarh, 1839, page 95) : Ø 25. Viens, couronnant mon coeur de tes chastes beautés, me payer ma grandeur par mes félicités! ALPHONSE DE LAMARTINE, La Chute d'un ange, 1838, page 1055. III.— [La beauté comme valeur autre qu'esthétique] Qualité de ce qui suscite l'admiration en raison de sa valeur intellectuelle ou morale. La beauté de l'âme : Ø 26. La grâce est dans les vêtements, les mouvements ou les manières; la beauté, dans le nu et dans les formes. Cela est vrai quand il s'agit des corps; mais s'il s'agit des sentiments, la beauté est dans leur spiritualité, et la grâce dans leur modération. JOSEPH JOUBERT, Pensées, tome 1, 1824, page 183. Ø 27. Le mépris pour la beauté est le mépris du renard pour les raisins qu'il ne peut atteindre. Nous ne voyons pas de cause à la préférence que l'on accorde à la beauté morale sur la beauté physique, en admettant que le mépris pour la dernière soit véritable. ALPHONSE KARR, Sous les tilleuls, 1832, page 260. — Locution adverbiale. En beauté. D'une manière qui suscite ou veut susciter l'admiration. Mourir*, finir* en beauté : Ø 28. Vieux, fou, ivre, on ne sait. Sa fin sera une digne fin, sanglotante, admirable. Il mourra en beauté, je veux dire en souffrant Ça lui fera une consolation. ALBERT CAMUS, L'Envers et l'endroit, 1937, page 48.

« 312668 « Souffrez, continua-t-il, que je vous la pose; ici, tout près du sein; elle en relèvera la blancheur et paraîtra comme un grain de beauté naturel ». THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 208. b) En particulier.

[En parlant de la beauté féminine] Rendre hommage à labeauté (Dictionnaire de l'Académie Française).

De la beauté et de l'amour naquitla jalousie (PIERRE-AMBROISE-FRANÇOIS CHODERLOS DE LACLOS, De l'Éducation desFemmes, 1803, page 460) :Ø 12....

la femme, d'une adorable beauté, venait parfois excuser son mari auprès de ses chefs, lorsqu'il s'absentait pour cause d'indisposition. ÉMILE ZOLA, La Curée, 1872, page 393. SYNTAXE : a) Une beauté apaisante, céleste, divine, sereine; une beauté altière,farouche, cruelle, sauvage; une beauté éblouissante, fatale, ravissante; unebeauté fanée.

b) Une parfaite, pure, sublime beauté.· Ironique ou péjoratif.

La beauté du diable.

La beauté que donne la jeunesseà une femme qui n'est ni belle ni laide :Ø 13.

Elle [mademoiselle Cormon] n'avait d'autre beauté que celle-ci improprement nommée la beauté du diable, et qui consiste dans une grossefraîcheur de jeunesse que, théologalement parlant, le diable ne saurait avoir... HONORÉ DE BALZAC, La Vieille fille, 1836, page 311. — [La beauté publiquement constatée] Concours*, prix* de beauté :Ø 14.

JOACHIMIE — (...) La prophétie a dit : la plus belle et la plus pure.

Elle ne dit pas la plus modeste. JUDITH.

— Dit-elle la plus frivole, la plus coquette, la plus changeante? Je suis tout cela aussi.

Croyez-moi.

Mes chevaux et mes robesabusent la foule.

Il ne s'agit pas aujourd'hui de prix de beauté. JEAN GIRAUDOUX, Judith, I, 4, 1931, page 32. · Reine* de beauté :Ø 15....

on annonça les fiançailles d'Heinrich avec Annette Blensen, fille du romancier, reine de beauté du Schleswig, et la meilleure nageuse ducontinent, ou plutôt des mers environnantes. JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1922, pages 101-102. — [La beauté comme objet de soins particuliers] Se faire, se refaire unebeauté.

Pour une femme, utiliser les artifices qui la rendent plus belle.· Institut*, produit*, soins* de beauté.c) [En parlant d'un animal, d'une race d'animaux] :Ø 16.

Ta grandeur morale, image de l'infini, est immense comme la réflexion du philosophe, comme l'amour de la femme, comme la beauté divine del'oiseau, comme les méditations du poète. ISODORE DUCASSE, DIT COMTE DE LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror, 1869, page 141.Ø 17.

N'y a-t-il pas dans notre coeur un désir d'amour et de beauté? Ne désirons-nous pas le chant des rossignols et la beauté des oiseaux-mouches? MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 13, 1920-21, page 81. 2.

[En parlant d'un inanimé]a) [En parlant de la nature ou d'un produit de la nature] J'ai aimé la beautédu ciel, j'ai aimé la beauté des choses (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Aimé Pache,peintre vaudois, 1911, page 279) :Ø 18.

Saint François, louant la beauté de la création, peut être un optimiste plus lyrique que M.

Duhamel, car il exalte le créateur;... HENRI MASSIS, Jugements, 1924, page 204. SYNTAXE : La beauté de la campagne, du climat; la beauté d'une fleur, d'unerose; la beauté des étoiles.b) [En parlant d'une création de l'homme]— [En parlant d'une chose concrète] Elle était extrêmement belle d'une beautéde statue (PIERRE-JEAN JOUVE, La Scène capitale, 1935, page 173 ).

Desmonuments d'une beauté grandiose ont transformé l'aspect des villes (ALEXISCARREL, L'Homme cet inconnu, 1935, page 180 ).— [En parlant d'une chose abstraite] :Ø 19.

Confondre la beauté d'une langue avec sa correction, c'est-à-dire avec la conformité à des règles en usage et des conventions, c'est l'éternelleerreur des académismes. RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 101. c) Spécialement.

Singularité, rareté étonnante de quelque chose.

Pour la beautédu fait; pour la beauté de la chose.B.— Par métonymie.

Personne ou chose belle.1.

[En parlant d'une femme] Une beauté.

Une femme très belle.

Une jeunebeauté.

C'était une beauté élancée et blonde comme les jeunes Vénitiennes dePaul Véronèse (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 2, 1836, page 387) Pge p. »

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