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Dictionnaire en ligne: DÉBONNAIRE, adjectif.

Publié le 11/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉBONNAIRE, adjectif. A.— [En parlant d'une personne] Qui se caractérise par une grande bonté, une tendance à se montrer favorable et secourable à autrui. (Quasi-)synonymes : bienveillant, bon, généreux; (quasi-)antonymes : cruel, méchant. Il avait toujours été doux, courtois, patient et débonnaire aux pauvres gens; donnant facilement audience (PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 2, 1821-24, page 91 ). Devoirs envers les autres, (...) être toujours loyal, débonnaire et même fraternel, le genre humain n'étant qu'une seule famille (GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, tome 2, , 1880, page 168) : Ø 1. M. Jacob faisait de vains efforts pour se donner une apparence rébarbative et cacher à ses élèves sa bonté; car il était, au fond, très doux; je devrais dire plutôt : débonnaire — et ce mot implique pour moi quelque chose d'enfantin dans le propos. ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 495. — Substantif. Louis XVI était un gros, un doux, un bon, un pacifiste, un débonnaire, un humanitaire. Un philosophe (CHARLES PÉGUY, L'Argent, 1913, page 1244 ). B.— Par affaiblissement. 1. [En parlant d'une personne, de son caractère] Qui est facile à vivre, qui se montre accommodant, conciliant dans ses rapports avec autrui. (Quasi-)synonymes : clément, indulgent, tolérant; (quasi-)antonymes : despotique, dur, intransigeant. Mon indépendance m'a permis d'être débonnaire, indulgent, facile (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal, 1866, page 158 ). L'oeillade présage Des Dames belles, qui débonnaires me sont (JEAN PAPADIAMANTOPOULOS, DIT JEAN MORÉAS, Le Pèlerin passionné, 1891, page 75 ). 2. Par extension. [En parlant d'un aspect du comportement, d'une qualité] La religion chrétienne (...) facilite l'administration des peuples, (...) rend le commandement plus débonnaire et la dépendance moins chagrine (LOUIS-GABRIEL A. DE BONALD, Essai analytique sur les lois naturelles de l'ordre social, 1800, page 22 ). Les habitudes de la maison étaient patriarcales et débonnaires (GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale, 1845, page 25 ). 3. Par analogie. [En parlant d'un animal, d'une chose] Ils s'amusaient à exciter un brave chien débonnaire, qui sommeillait (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, L'Adolescent, 1905, page 277 ). Un gâteau architectural, aussi débonnaire et familier qu'il était imposant (MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 506 ). C.— Péjoratif. 1. [En parlant d'une personne, de son caractère] Qui se montre excessivement complaisant, par faiblesse de tempérament ou par bêtise. Vous eussiez supposé un caractère facile, niais et débonnaire à cet honnête vieillard essentiellement gobe-mouche (HONORÉ DE BALZAC, Spendeurs et misères des courtisanes 1844, page 135 ). — Emploi comme substantif. L'empereur Louis était un faible. (...) Louis « le Pieux » fut encore surnommé par ironie le Débonnaire (JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 1, 1924, page 40 ). — En particulier. Qui se montre excessivement tolérant à l'égard des infidélités du conjoint. Mari débonnaire. Scipion déjà vieux, avait dans sa maison commerce avec une esclave, (...) la connivence d'une épouse débonnaire cachait seule sa honte domestique (JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 77) : Ø 2. Son culte [de Mme. Prune] est vraiment touchant pour la mémoire de cet époux débonnaire [M. Sucre] qui ne suffisait peut-être pas à la fougue de sa nature, mais que paraient tant de qualités discrètes, et qui possédait comme pas un le tact de s'éclipser à propos. JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, La Troisième jeunesse de Madame Prune, 1905, page 73. 2. Par extension. [En parlant d'un aspect du comportement, d'une qualité] Une bonne femme, « die gute fraü » [sic] dont ils agréent la passion avec une complaisance débonnaire (EDGAR QUINET, Allemagne et Italie, 1836, page 91 ). Confer aussi amicalité exemple 1. 3. [En parlant d'une chose abstraite] La politique et la religion, ces deux sciences débonnaires et si prodigieusement faciles (...) que le premier galfâtre venu peut y exceller (LÉON BLOY, La Femme pauvre, 1897, page 10 ). Ces religions débonnaires, souriantes à tous vents, toujours en arrangements avec la tranquillité de vie et prêtes au contrat d'indulgence réciproque (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 744 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 196.

« Débonnaire (JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 1, 1924, page 40 ). — En particulier.

Qui se montre excessivement tolérant à l'égard des infidélités du conjoint.

Mari débonnaire.

Scipion déjà vieux, avait dans sa maison commerce avec une esclave, (...) la connivence d'une épouse débonnaire cachait seule sa honte domestique (JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 77) : Ø 2.

Son culte [de Mme.

Prune] est vraiment touchant pour la mémoire de cet époux débonnaire [M.

Sucre] qui ne suffisait peut-être pas à la fougue de sa nature, mais que paraient tant de qualités discrètes, et qui possédait comme pas un le tact de s'éclipser à propos. JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, La Troisième jeunesse de Madame Prune, 1905, page 73. 2.

Par extension.

[En parlant d'un aspect du comportement, d'une qualité] Une bonne femme, « die gute fraü » [sic] dont ils agréent la passion avec une complaisance débonnaire (EDGAR QUINET, Allemagne et Italie, 1836, page 91 ).

Confer aussi amicalité exemple 1. 3.

[En parlant d'une chose abstraite] La politique et la religion, ces deux sciences débonnaires et si prodigieusement faciles (...) que le premier galfâtre venu peut y exceller (LÉON BLOY, La Femme pauvre, 1897, page 10 ).

Ces religions débonnaires, souriantes à tous vents, toujours en arrangements avec la tranquillité de vie et prêtes au contrat d'indulgence réciproque (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 744 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 196. 2. »

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