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Dictionnaire en ligne: DEVINER, verbe transitif.

Publié le 08/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DEVINER, verbe transitif. A.— OCCULTISME. Découvrir ce qui est ignoré ou caché par le recours à des procédés occultes, à des pratiques magiques; en particulier, prédire des événements futurs. Il prétendait deviner où était caché le trésor (Dictionnaire de l'Académie française. ) : Ø 1. APOLLONIUS. — J'ai prédit l'empire à Vespasien. ANTOINE. — Quoi! il devine l'avenir? serait-ce un enchanteur? GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 297. — Absolument. Prédire. L'art de deviner est une chimère (Dictionnaire de l'Académie française. ). — Spécialement. dans le domaine parapsychologique. · [Dans le cadre de la télépathie] Connaître par transmission de pensée : Ø 2. Myers et Gurney essayèrent de transmettre des noms propres et obtinrent des succès très nets, les percipients devinant, à une ou deux lettres près, les noms auxquels songeaient les agents. ROBERT AMADOU, La Parapsychologie, 1954, page 109. · [Dans le cadre de la précognition] Préconnaître. Deviner à l'avance. Connaître d'avance : Ø 3.... Rhine s'attacha, dès le début de ses recherches, au problème de la précognition. Un sujet devait deviner à l'avance l'ordre des cartes d'un jeu. ROBERT AMADOU, La Parapsychologie, 1954 page 226. B.— Usuel. 1. [Par opposition à (re)connaître par la perception; ce qui fait l'objet de l'acte de deviner se situe dans le présent] a) Domaine de la vue. Deviner quelque chose ou quelqu'un.. Le distinguer, le voir, le reconnaître avec plus ou moins de précision malgré ce qui le dérobe à la vue. Deviner quelque chose ou quelqu'un dans la nuit. Cacher et montrer, ou plutôt laisser deviner et laisser voir, ce sont les deux objets du corsage (ERNEST LÉOTY, Le Corset à travers les âges, 1893, page 98 ). Par terre un linoléum délavé où l'on devine à peine le dessin à grosses fleurs (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 292) : Ø 4. Je gravis d'un pas lourd les degrés de mon escalier. (...) je devine, plutôt que je ne la vois, une robe qui descend avec un bruit de soie froissée. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 279. — Emploi pronominal à sens passif. Tout son corps se devinait, se voyait sous le tissu léger (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1118 ). Sous les joues se devinait le relief des dents (ANDRÉ BILLY, Introïbo, 1939, page 16 ). b) Domaine des autres sens. [Par opposition à (re)connaître par l'ouïe, entendre; (re)connaître par l'odorat, sentir] Deviner (un son); deviner (une odeur). Un léger murmure, qu'il fallait deviner, soupçonner, plutôt qu'on ne pouvait l'entendre (CHARLES PÉGUY, Victor-Marie, Comte Hugo. 1910, page 819) : Ø 5. Et c'est samedi de paie ce soir! En quittant l'école, j'ai perçu, deviné, flairé un brouhaha, un éclairage, une odeur de grande liesse commençante... LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 217. — Par brachylogie. Deviner un fromage. Deviner la qualité d'un fromage. Tâter la croûte, mesurer l'élasticité de la pâte, deviner un fromage (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Paysages et portraits, 1954, page 175 ). — Emploi pronominal à sens passif. Les mots se devinaient plutôt qu'autre chose dans cette bouche sans dents (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 251 ). c) Domaine de la perception en général Deviner le regard de quelqu'un. Sentir plus ou moins confusément que quelqu'un nous regarde : Ø 6.... je sentais ses yeux sur moi. J'ai le don, paraît-il, de deviner les regards qui m'atteignent sans rencontrer les miens. Beaucoup de gens croient posséder aussi cette faculté mystérieuse; mais, en réalité, il n'y a point de mystère et nous sommes avertis par quelque indice si léger qu'il nous échappe. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 309. 2. [Par opposition à connaître par l'esprit, savoir] a) [Le fait sur lequel porte l'acte de deviner se situe dans un avenir plus ou moins proche] Deviner (quelque chose qui est à venir). Le prévoir avec plus ou moins de précision, le pressentir, l'imaginer. Ce bougre-là [Rimbaud] a deviné et créé la littérature qui reste toujours « au-dessus » du lecteur (PAUL VALÉRY, Correspondance [avec André Gide] , 1906, page 411 ). Elle fumait (...) en le regardant (...), d'un air hostile. Elle allait ouvrir la bouche et Henri devinait sa voix indignée (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 139) : Ø 7.... il [Proust] donna en 1914 Du Côté de chez Swann (...). On en parla dans quelques cercles comme d'un livre curieux et original, mais sans deviner l'étonnant renouveau qui devait sortir de là. ALBERT THIBAUDET, Réflexions sur la littérature, 1936, page 185. — CHASSE. par brachylogie. Deviner l'animal. Deviner le comportement de l'animal que l'on chasse : Ø 8. Pour quitter la forêt Thibaud le sanglier devait traverser un petit bois (...), et de là, reprendre la plaine, ce fut dans cet endroit que les chasseurs qui avaient deviné l'animal allèrent se poster. BERNARD CHAMPIGNEULLE, DIT LA HÊTRAIE, La Chasse, vénerie, fauconnerie, 1945, page 186. b) Deviner quelque chose. Découvrir quelque chose que l'on ne sait pas, et que l'on cherche à connaître le plus souvent, par des voies diverses non rationnelles (intuition, perspicacité, observation, comparaison, interprétation, supposition, conjecture, etc.) en ayant le sentiment d'être dans le vrai. Mme. Rostand devine d'instinct si une chose est bonne ou mauvaise. Elle ouvre un livre, lit deux pages, est fixée (JULES RENARD, Journal, 1895, page 278) : Ø 9.... j'ai pris comme règle de pratique cette maxime (...) : « Ce que l'on suppose d'après un raisonnement n'est jamais vrai ». Vous devinez ce qui a été dit dans un entretien secret; vous raisonnez brillamment, et je n'ai rien à dire contre vous que ce petit mot (...) : « Il n'en est rien. » ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1929, page 868. SYNTAXE : Deviner instinctivement, facilement, confusément quelque chose; deviner quelque chose par intuition, du premier coup d'oeil, peu à peu; deviner la vérité; deviner la cause; deviner les sentiments, les intentions, le but de quelqu'un; laisser deviner quelque chose à quelqu'un; ne rien laisser deviner de sa pensée; il est facile, impossible de deviner que; il est difficile de deviner pourquoi, comment; c'est bien simple à deviner. — Emploi pronominal réfléchi. Les passants dévisageaient Renée, et Gilbert se devinait envié (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 231 ). · Emploi pronominal à sens passif. La suite se devine; ça se devine. Où va-t-on? — On néglige de nous l'apprendre. Mais ça se devine (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1938, page 89 ). · emploi absolu. Comment avait-elle su? Peut-être simplement qu'il y a ainsi une science du coeur qui devine, non de la tête, mais du coeur (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois. 1911, page 264 ). L'esprit se forme à deviner; l'esprit lance des ponts sur des abîmes (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1914, page 176 ). — Locution familière. · (Vous) devinez le reste. Après ce que je vous ai dit, vous en savez assez pour conjecturer, découvrir sans peine ce qu'il vous reste à apprendre. (Attesté notamment dans le Dictionnaire de l'Académie Française). · Je vous le laisse à deviner. La chose étant aisée, je vous laisse conjecturer, découvrir (ce dont il s'agit). (Attesté notamment dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). · [Pour exprimer combien ce à quoi on fait allusion est inimaginable] Je vous le donne à deviner en dix, en cent, en mille. Ce dont il s'agit est tellement inimaginable que vous n'avez pas une chance sur dix, sur cent, sur mille de le conjecturer, de le découvrir par vous-même. (Attesté notamment dans le Dictionnaire de l'Académie Française). · Par dérision. Deviner les fêtes quand elles sont venues. Dire, annoncer une chose connue de tous avec la conviction de surprendre son interlocuteur. (Attesté notamment dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). c) [Dans la conversation familière] · [Avec un sens affaibli, dans des expressions servant à présenter quelque chose que l'on pose comme étant connu, certain] Vous devinez pourquoi, comment...; vous devinez bien que...; on devine bien... Le soir même, un journal raconta ce duel avec les plaisanteries que l'on devine (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 170 ). Elle est venue ici, elle s'est sauvée de chez vous. Vous devinez pourquoi, je présume (MAXENCE VAN DER MEERSCH, L'Empreinte du dieu, 1936, page 99 ). · À l'impératif : Ø 10. « Qu'est-ce qui te prend? » m'a-t-elle demandé en riant, exactement comme je l'avais prévu... — Qu'est-ce que tu lui faisais? — Devine... ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 90. · [Généralement sous une forme plaisante; par allusion à deux vers de Corneille, dans Héraclius, IV, 5 : Devine si tu peux, et choisis si tu l'oses. L'un des deux est ton fils, l'autre est ton empereur et à l'extrême perplexité où ils plongent le tyran Phocas qui se trouve ainsi confronté à deux enfants dont il ignore lequel est son fils Martian, l'autre étant Héraclius à qui doit revenir l'Empire et dont Phocas veut la mort; pour exprimer le grand embarras où l'on se trouve parfois lorsque l'on doit choisir entre deux partis également forts] Devine si tu peux, et choisis si tu l'oses. — Spécialement. [Dans le cadre d'un jeu d'esprit; le complément d'objet désigne une devinette, une charade, un rébus, une énigme] Deviner une charade, un rébus, etc. En trouver la solution. Sphinx d'un nouveau genre, c'était contre celui qui devinait ses énigmes que se tournait sa fureur (GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, tome 2, 1817, page 55 ). · Absolument. Deviner juste, bien deviner. (Attesté dans le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) et Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965). · Locution figurée, familière. [En parlant de quelque chose d'obscur, de difficile à comprendre] C'est une énigme à deviner. (Attesté dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Par extension. [En parlant de quelqu'un qui est obscur dans ses paroles, ses écrits] Il faut toujours le deviner. (Attesté dans le Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). 3. Au figuré. a) Deviner quelque chose (chez quelqu'un). Distinguer, reconnaître plus ou moins confusément quelque chose (chez quelqu'un) bien que cela ne soit pas apparent, évident; le pressentir, l'entrevoir, en prendre plus ou moins conscience. Sous le désordre de vos vêtements, je devine un homme de la première qualité (OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 11 ). Elle nous regardait avec un sourire où je devinais de l'amusement et du défi (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Climats, 1928, page 61 ). Homme discret, qui laissait deviner ses sentiments plus qu'il ne les montrait (LUCIEN FEBVRE, Combats pour l'histoire, Dom Bernard Berthet, 1950, page 416) : Ø 11.... je me rappelle cette Odette si distinguée, si calme, si bien élevée... un peu farouche... mais dont j'avais deviné la noblesse... JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 322. b) Deviner quelqu'un. a ) [Sans complément second] Pénétrer la personnalité profonde de quelqu'un, déceler ses pensées, percer ses intentions, etc. S'il [le Grand-Serin] feint, rusé comme une bête, d'oublier qu'il me convoite, il ne montre pas non plus l'appétit de me découvrir, de me questionner, de me deviner (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 104) : Ø 12.... pour pouvoir cacher sa pensée, il faut n'en avoir qu'une seule. Tout homme complexe se laisse facilement deviner. Aussi tous les grands hommes sont-ils joués par un être qui leur est inférieur. HONORÉ DE BALZAC, Théorie de la démarche, 1833, page 629. — En particulier. · Déceler la valeur, les qualités cachées de quelqu'un : Ø 13. CHAMEROY. — J'avais mieux que la fortune (...) j'avais des aptitudes commerciales (...) Ton père me devina... c'était un homme sans grande éducation, sans littérature (...) mais qui avait le coup d'oeil juste... EUGÈNE LABICHE, La Cigale chez les fourmis, 1876, 1, page 194. · Reconnaître, identifier quelqu'un. Être communiste ou fasciste, (...) c'est deux attitudes en face de la vie, deux manières d'être; (...) je devine un communiste dans la rue, à sa démarche (ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 15) : Ø 14. RICHON. — Êtes-vous sûre de n'avoir pas été reconnue par lui? LA KIOURLETTE. — On reconnaît mal ceux qu'on n'a jamais vus. RICHON. — Aussi est-ce deviné que j'aurais dû dire. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, La Guerre des femmes, 1849, I, 2, page 37. À la forme passive. Être deviné; se savoir, se sentir deviné. Comprenant sans doute qu'elle allait être devinée, soudain elle laissa échapper son secret (CHARLES-FERDINAND RAMUZ, Aimé Pache, peintre vaudois. 1911, page 151 ). ß ) Emploi pronominal réciproque. Se deviner (l'un l'autre/ réciproquement/mutuellement, etc.). — Se découvrir, se pénétrer, se comprendre mutuellement : Ø 15.... il y a entre Gide et moi (...) quelque chose de l'ordre (...) de la faculté de se suivre, de s'adapter instantanément, de se deviner avec bonheur... PAUL VALÉRY, Lettres à quelques-uns, 1945, page 67. — Se reconnaître, s'identifier réciproquement : Ø 16. Le Libéral et le Royaliste s'étaient mutuellement devinés malgré la savante dissimulation avec laquelle ils cachaient leur commune espérance à toute la ville. HONORÉ DE BALZAC, La Vieille fille, 1836, page 279. ? ) [Avec un complément secondaire] Deviner quelqu'un + attribut de l'objet. Pressentir que quelqu'un est [+ complément déterminatif] . Je la devinais, à son silence, saisie comme moi par ce cimetière d'eaux mortes (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 90 ). Remarque : On rencontre dans la documentation devinable, adjectif, rare. Qu'il est possible de deviner. Les maladies bizarres sont bizarres parce que leurs symptômes n'ont aucun lien visible et anatomique (...). Mais comme on suit tout de même le vacillement de l'énergie générale! la vie par unité de temps a des théorèmes encore inconnus mais quasiment devinables (PAUL VALÉRY, Correspondance [avec Gide] , 1901, page 388). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 740. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 6 971, b) 8 866; XXe. siècle : a) 8 064, b) 8 861.

« j'ai perçu, deviné, flairé un brouhaha, un éclairage, une odeur de grande liesse commençante... LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 217. — Par brachylogie.

Deviner un fromage.

Deviner la qualité d'un fromage.

Tâter la croûte, mesurer l'élasticité de la pâte, deviner un fromage (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Paysages et portraits, 1954, page 175 ). — Emploi pronominal à sens passif.

Les mots se devinaient plutôt qu'autre chose dans cette bouche sans dents (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 251 ). c) Domaine de la perception en général Deviner le regard de quelqu'un.

Sentir plus ou moins confusément que quelqu'un nous regarde : Ø 6....

je sentais ses yeux sur moi.

J'ai le don, paraît- il, de deviner les regards qui m'atteignent sans rencontrer les miens.

Beaucoup de gens croient posséder aussi cette faculté mystérieuse; mais, en réalité, il n'y a point de mystère et nous sommes avertis par quelque indice si léger qu'il nous échappe. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 309. 2.

[Par opposition à connaître par l'esprit, savoir] a) [Le fait sur lequel porte l'acte de deviner se situe dans un avenir plus ou moins proche] Deviner (quelque chose qui est à venir).

Le prévoir avec plus ou moins de précision, le pressentir, l'imaginer.

Ce bougre-là [Rimbaud] a deviné et créé la littérature qui reste toujours « au-dessus » du lecteur (PAUL VALÉRY, Correspondance [avec André Gide] , 1906, page 411 ).

Elle fumait (...) en le regardant (...), d'un air hostile.

Elle allait ouvrir la bouche et Henri devinait sa voix indignée (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 139) : Ø 7....

il [Proust] donna en 1914 Du Côté de chez Swann (...).

On en parla dans quelques cercles comme d'un livre curieux et original, mais sans deviner l'étonnant renouveau qui devait sortir de là. ALBERT THIBAUDET, Réflexions sur la littérature, 1936, page 185. — CHASSE.

par brachylogie.

Deviner l'animal.

Deviner le comportement de l'animal que l'on chasse : Ø 8.

Pour quitter la forêt Thibaud le sanglier devait traverser un petit bois (...), et de là, reprendre la plaine, ce fut dans cet endroit que les chasseurs qui avaient deviné l'animal allèrent se poster. BERNARD CHAMPIGNEULLE, DIT LA HÊTRAIE, La Chasse, vénerie, fauconnerie, 1945, page 186. b) Deviner quelque chose.

Découvrir quelque chose que l'on ne sait pas, et que l'on cherche à connaître le plus souvent, par des voies diverses non rationnelles (intuition, perspicacité, observation, comparaison, interprétation, supposition, conjecture, etc.) en ayant le sentiment d'être dans le vrai. Mme.

Rostand devine d'instinct si une chose est bonne ou mauvaise.

Elle ouvre un livre, lit deux pages, est fixée (JULES RENARD, Journal, 1895, page 278) : Ø 9....

j'ai pris comme règle de pratique cette maxime (...) : « Ce que l'on suppose d'après un raisonnement n'est jamais vrai ».

Vous devinez ce qui a été dit dans un entretien 2. »

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