Devoir de Philosophie

Dictionnaire en ligne: DRAPEAU, DRAPEAUX, substantif masculin.

Publié le 22/01/2016

Extrait du document

Dictionnaire en ligne: DRAPEAU, DRAPEAUX, substantif masculin. A.— Pièce d'étoffe portant les couleurs, les emblèmes d'une nation, d'un gouvernement, d'un groupe ou d'un chef et qui est attachée à une hampe de manière qu'elle puisse se déployer et flotter pour servir de signe de ralliement, de symbole. Drapeau de la République; cravate, étamine d'un drapeau. Ces drapeaux où la croix gammée ressemble à une araignée, gonflée de sang (FRANÇOIS MAURIAC, Le Cahier noir, 1943, page 364 ). Les bourgeois (...) figuraient aux balcons et aux fenêtres pavoisées. Ils regardaient la rue, ils applaudissaient le peuple en armes, le peuple en chants, le peuple en drapeaux (BLAISE CENDRARS, L'Homme foudroyé, 1945, page 304) : Ø 1. Le défilé s'organisait, les pompiers en tête et le tambour de ville, derrière le drapeau des grandes fêtes, aux franges déteintes. JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, page 418. SYNTAXE : Drapeau allemand, américain, espagnol, français, etc.; drapeau national, de la patrie; drapeau aux couleurs de la nation; drapeau consulaire, de l'empire, de la monarchie; agiter, arborer, brandir, déployer, hisser, planter un drapeau; saluer un drapeau; mettre des drapeaux aux fenêtres; pavoiser de drapeaux; drapeau qui claque, qui flotte au vent; drapeau en berne; drapeau roulé dans sa gaine, dans son étui; plis d'un drapeau; porte-drapeau. 1. Spécialement. a) Drapeau tricolore. Drapeau national de la France depuis 1793, abandonné en 1816 et repris en 1830. Ce que par dessus tout, nos aveugles, déplorent, C'est pas d'être hors d'état d'se rincer l'oeil, cré nom de nom. Mais de ne plus pouvoir lorgner le drapeau tricolore La ligne bleue des Vosges sera toujours notre horizon (GEORGES BRASSENS, Les Patriotes, Éditions Musicales 57, 1976, page 2 ). b) Drapeau blanc. a ) Drapeau de la monarchie française. Elle fortifia le gouvernement des Bourbons en rattachant l'armée au drapeau blanc (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie littéraire, tome 1, 1888, page 211 ). ß ) Drapeau qui, en temps de guerre, indique le désir de parlementer ou de se rendre. Je vois un drapeau blanc qui monte et qui descend au mât de la citadelle. On demande à nous envoyer un parlementaire (PAUL CLAUDEL, Le Soulier de satin, 1944, 8, page 1074 ). — Au figuré. Lors de l'exposition de 1937, le musée de la littérature lèvera le drapeau blanc de la reddition (RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 17 ). c) Drapeau noir. a ) Pavillon que les pirates et les corsaires hissaient lorsqu'ils attaquaient un bâtiment et qui signalait que le combat serait sans merci. ß ) Drapeau qui en temps de guerre était placé sur les hôpitaux pour signaler qu'ils étaient sous la sauvegarde des sentiments d'humanité. Dans les villes assiégées, on place un drapeau noir sur les hôpitaux (Dictionnaire de l'Académie française. 1835). ? ) Symbole de la guerre à outrance et qui est devenu l'emblème des anarchistes. J'ai ôté d'instinct mon chapeau — pour saluer le drapeau noir (...) étendard des canuts, bannière de la Guillotière! (JULES VALLÈS, Jacques Vingtras, Le Bachelier, 1881, page 342 ). — Au figuré. Le drapeau noir flotte sur la Belle Angerie. Une longue série de désastres familiaux, de schismes retentissants, est inscrite dans ses plis (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 196 ). · Locution figurée. Le drapeau noir flotte sur la marmite. Des difficultés financières font ressentir leurs effets. À ce train-là [de négliger son cabaret, pour nocer] le drapeau noir allait flotter sur la marmite avant longtemps! (JULES SIMON, Petit Simonin illustré par l'exemple, 1957, page 249 ). d) Drapeau rouge. Drapeau qui en vertu du décret du 20 octobre 1789 de l'Assemblée constituante devait être déployé chaque fois que la loi martiale était proclamée et que l'on s'apprêtait à faire appel à la force armée pour disperser un rassemblement et qui est devenu plus tard le symbole de l'insurrection révolutionnaire. La loi martiale a été publiée, le drapeau rouge déployé : on ordonne au peuple de se dissiper en menaçant de faire feu (Le Moniteur. tome 2, 1789, page 438) : Ø 2. Le drapeau rouge, symbole de la loi martiale, donc de l'exécutif, sous l'ancien régime, devient symbole révolutionnaire le 10 août 1792. Transfert significatif que Jaurès commente ainsi : « C'est nous le peuple qui sommes le droit (...). Nous ne sommes pas des révoltés. Les révoltés sont aux Tuileries ». ALBERT CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 164. e) Drapeau de la Croix-Rouge. Drapeau blanc écartelé de la Croix-Rouge placé sur les ambulances et les bâtiments hospitaliers, pour les préserver du tir ennemi (admis par la convention de Genève 1868). Le drapeau de la Croix-Rouge flottera ce soir sur l'hôtel du Rhin (ANDRÉ GIDE, Journal, 1914, page 454 ). 2. En particulier. a) Domaine militaire Enseigne d'une armée, d'un régiment, d'une troupe. Remettre un drapeau à un régiment; drapeau de la Légion. Synonyme : couleurs (confer ce mot I A 4 b). Présentation au drapeau de l'école de Saint-Cyr (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 161 ). Les colonels des régiments nouveaux ou reconstitués reçoivent, de mes mains, leur drapeau ou leur étendard (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, page 167 ). — Battre, sonner au drapeau; ou absolument, au drapeau! Batterie de tambour ou sonnerie de clairon lorsqu'un régiment reçoit ses drapeaux, ses guidons ou ses étendards, ou pour rendre les honneurs au drapeau national. b) Par symbolisation. L'armée, la patrie. Le culte, l'honneur, le respect du drapeau. L'honneur du drapeau français et celui de la chrétienté sont, (...) entre vos mains (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, page 522 ). · Vivre sous le drapeau d'un pays. Être citoyen de ce pays ou être sous sa dépendance. Nous sommes 100 millions d'hommes, bien rassemblés sous le drapeau français (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, page 85 ). — Au pluriel. L'armée. Aller servir, combattre sous les drapeaux. On donnait un petit écu à chaque soldat pour quitter ses drapeaux, et venir à Paris (Le Moniteur. tome 2, 1789, page 545 ). · Être appelé, être sous les drapeaux. Faire son service militaire, être en activité de service. Hérouard a quatre fils sous les drapeaux, pour lesquels, chaque jour, la mère tremble, car ils sont également exposés (ANDRÉ GIDE, Journal, 1915, page 515 ). c) [En tant qu'ornement] Drapeau de papier (ou d'autres matières) qui sert d'ornement lors des fêtes ou qu'on épingle, plante pour décorer ou pour figurer sur une carte, un emplacement. Guirlande de drapeaux de papier. Il y avait une magnifique carte de Russie, avec des petits drapeaux indiquant la ligne du front (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 187) : Ø 3. Victor (...) a été jusqu'à m'inviter à venir voir la grande carte de Russie qu'il a épinglée sur un mur de sa chambre et sur laquelle il marque, avec de petits drapeaux, les admirables progrès des Russes. (Ce matin, nous plantons un de ces drapeaux sur Azov.) ANDRÉ GIDE, Journal, 1943, page 188. d) [En tant que signal, sans valeur symbolique] Pièce de tissu ou de matière rigide de forme généralement rectangulaire, fixée à un manche et servant de signal. Les départs [des courses vélocipédiques] se donnent soit au drapeau soit au pistolet (LOUIS BAUDRY DE SAUNIER, Le Cyclisme, 1892, page 399 ). [Dans une ardoisière à ciel ouvert] Il faudra délimiter la zone dite dangereuse (...) et indiquer le périmètre (...) à l'aide de poteaux, drapeaux, hommes de confiance (JEAN CAHEN, EDMOND BRUET, Carrières, plâtrières, ardoisières, 1926, page 261 ). L'un [un taxi] rentrait à son garage et celui-ci avait à son drapeau mis une housse noire où l'on lisait en blanc qu'il allait à Passy (LOUIS ARAGON, Le Roman inachevé, 1956, page 159 ). 3. Par analogie. a) [Avec un drapeau déployé] Un drapeau de cheveux châtains, ondés, tournoya avec elle [une danseuse espagnole] (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 150 ). — En drapeau. Toby-Chien. — Parfois je les précède [elle sur son cheval] , toutes oreilles flottantes, la langue en drapeau (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sept Dialogues de bêtes, 1905, page 84 ). b) [Avec le bruit d'un drapeau qui frissonne ou claque au vent] MÉDECINE. On a noté aussi le bruit de drapeau, extrêmement rare d'ailleurs (...) dans la bronchite pseudomembraneuse (DOCTEUR ERNEST CADET DE GASSICOURT, Traité clinique des maladies de l'enfance tome 1, 1880-84, page 140 ). c) [Avec la position perpendiculaire par rapport à la hampe] SPORTS. Équilibre exécuté par une personne qui se tient horizontalement à un support vertical. Tournoyer autour de la « staffe » (...) et exécuter ainsi des planches, les drapeaux, les tourbillons (PAUL VIALAR, Ceux du cirque les quatre Zingari, 1959, page 118 ). d) [Avec valeur de signal] INFORMATIQUE. Caractère indiquant la fin d'une zone de mémoire. La rencontre du drapeau indique que le dernier caractère de la donnée a bien été transféré (LEXIQUE D'INFORMATIQUE (MICHEL GINGUAY, ANNETTE LAURENT) 1973). B.— Au figuré. 1. [Par référence au drapeau en tant qu'emblème, en tant que signe de ralliement] a) [En parlant d'une personne] Celui qui, par sa personnalité, ses actions, son dynamisme, représente le mieux un parti, un courant de pensée. Il [Duveyrier] avait voté pour M. Dewinck (...) parce qu'il était le drapeau de l'ordre (ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 374 ). Dante est la voix et le drapeau de la chrétienté (MAURICE BARRÈS, Les Maîtres, 1923, page 16 ). J'aurai pu, tribun moi-même, (...) servir de drapeau, de symbole ou de pancarte à mes contemporains (MAURICE GENEVOIX, Les Mains vides, 1928, page 176) : Ø 4.... Rousseau se confond avec sa légende. Pendant plus d'un siècle, et bien que le lyrisme romantique se réclame de lui, ses successeurs négligeront l'homme. Il ne sera plus qu'un drapeau. JEAN COCTEAU, Poésie critique I, 1959, page 282. b) [En parlant d'une oeuvre, d'une théorie] Ce qui symbolise le mieux la position d'un groupe, d'un courant de pensée. Elle est restée [une pièce des Humbles] , jusqu'à ce jour, le drapeau du naturalisme en poésie (ÉMILE ZOLA, Documents littéraires, Poètes contemporains, 1881, page 145 ). c) [Le drapeau en tant que symbole d'un idéal] Parti politique; cause, idée pour laquelle on combat. Je veux parler de celle [la misère] qui n'a point de drapeau, ne jette point de cris ni d'éclairs : de celle qui tue ses victimes à petit feu (JULES VALLÈS, Le Réfractaire, 1865, page 103 ). J'ai éprouvé et je n'ai pu supporter le malaise de vivre dans une société sans drapeau (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 9, 1911-12, page 147 ). Il fallait les regrouper [les étudiants de Strasbourg] autour d'un travail et d'un drapeau (Le Monde. 19 janvier 1952, page 9, colonne 4 ). d) Locution figurée. — Tenir haut son drapeau, le drapeau (d'un parti, d'un groupe, etc.), lever haut son drapeau. Défendre publiquement ses opinions, ses idées ou les théories d'un parti, d'un groupe, etc. Tenir haut le drapeau de l'administration en face de la magistrature (ALPHONSE DAUDET, L'Évangéliste, 1883, pages 26-27 ). — Se rallier, se ranger sous le drapeau de quelqu'un. Prendre son parti, partager ses idées; le reconnaître comme chef. Le caractère le plus général de la philosophie de Locke est l'indépendance; et ici je me range ouvertement sous son drapeau (VICTOR COUSIN, Histoire de la philosophie moderne, tome 3, 1847, page 87 ). — Trahir son drapeau. Abandonner son parti, renier ses opinions. Il [de Beuvre] n'avait pas l'idée de trahir son drapeau. Il se dépêchait seulement de faire ses affaires avant qu'il fût renversé (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, tome 2, 1858, page 259 ). — Mettre son drapeau dans sa poche. Dissimuler ses opinions : Ø 5.... dans son ennui d'avoir dû céder sa situation de maire au clérical Philis, et dans son désir de le déloger, il [Darras] avait mis son drapeau en poche, muet et diplomatique, verrouillant les portes, avant de dire ce qu'il pensait. ÉMILE ZOLA, Vérité, 1902, page 81. 2. [Par référence au drapeau en tant que signe de souveraineté] Planter le (son) drapeau. a) Être le premier à émettre publiquement une opinion, à prendre position. Tu m'avais bien expliqué, dans nos causeries, la constitution sociale de Besançon (...) Ce fut là que je voulus aller planter mon drapeau (HONORÉ DE BALZAC, Albert Savarus, 1842, page 77 ). — Prendre possession de. La philologie a planté son drapeau sur l'un des plus fertiles cantons de la science de l'esprit (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, De la Création de l'ordre dans l'humanité, 1843, page 12 ). b) Argot. Faire une dette chez un commerçant. L'équipe, à la fin de la semaine, planta au gargotier un drapeau d'une centaine de francs (ARISTIDE BRUANT. 1901, page 160 ). Remarque : On rencontre dans la documentation des synonymes de drapeau. a) Drapal, substantif masculin, argotique Le drapal parut à toutes les cérémonies solennelles de l'empire (SMET, Nouvel argot de l'X, 1936, page 120). b) Drapel, substantif masculin, vieilli. On avait attaché aux maisons de la tête du pont trois drapels représentant le roi, le dauphin et Marguerite de Flandre (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 68). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 922. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 202, b) 3 802; XXe. siècle : a) 3 420, b) 2 199. DÉRIVÉS : 1. Drapeautique, adjectif. Patriotique, nationaliste. Religion drapeautique. Des premiers couillons voteurs et drapeautiques qu'emmena le Dumouriez se faire trouer dans les Flandres! (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 87 ). 2. Drapelet, substantif masculin. Petit étendard triangulaire. Avant de les remettre dans leurs étuis, les trompettes roulaient les drapelets aux armes de la ville (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 72 ).

« française.

1835). ? ) Symbole de la guerre à outrance et qui est devenu l'emblème des anarchistes.

J'ai ôté d'instinct mon chapeau — pour saluer le drapeau noir (...) étendard des canuts, bannière de la Guillotière! (JULES VALLÈS, Jacques Vingtras, Le Bachelier, 1881, page 342 ). — Au figuré.

Le drapeau noir flotte sur la Belle Angerie.

Une longue série de désastres familiaux, de schismes retentissants, est inscrite dans ses plis (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 196 ). · Locution figurée.

Le drapeau noir flotte sur la marmite. Des difficultés financières font ressentir leurs effets.

À ce train-là [de négliger son cabaret, pour nocer] le drapeau noir allait flotter sur la marmite avant longtemps! (JULES SIMON, Petit Simonin illustré par l'exemple, 1957, page 249 ). d) Drapeau rouge.

Drapeau qui en vertu du décret du 20 octobre 1789 de l'Assemblée constituante devait être déployé chaque fois que la loi martiale était proclamée et que l'on s'apprêtait à faire appel à la force armée pour disperser un rassemblement et qui est devenu plus tard le symbole de l'insurrection révolutionnaire.

La loi martiale a été publiée, le drapeau rouge déployé : on ordonne au peuple de se dissiper en menaçant de faire feu (Le Moniteur.

tome 2, 1789, page 438) : Ø 2.

Le drapeau rouge, symbole de la loi martiale, donc de l'exécutif, sous l'ancien régime, devient symbole révolutionnaire le 10 août 1792.

Transfert significatif que Jaurès commente ainsi : « C'est nous le peuple qui sommes le droit (...).

Nous ne sommes pas des révoltés.

Les révoltés sont aux Tuileries ». ALBERT CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 164. e) Drapeau de la Croix-Rouge.

Drapeau blanc écartelé de la Croix-Rouge placé sur les ambulances et les bâtiments hospitaliers, pour les préserver du tir ennemi (admis par la convention de Genève 1868).

Le drapeau de la Croix-Rouge flottera ce soir sur l'hôtel du Rhin (ANDRÉ GIDE, Journal, 1914, page 454 ). 2.

En particulier. a) Domaine militaire Enseigne d'une armée, d'un régiment, d'une troupe.

Remettre un drapeau à un régiment; drapeau de la Légion.

Synonyme : couleurs (confer ce mot I A 4 b). Présentation au drapeau de l'école de Saint-Cyr (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 161 ).

Les colonels des régiments nouveaux ou reconstitués reçoivent, de mes mains, leur drapeau ou leur étendard (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, page 167 ). — Battre, sonner au drapeau; ou absolument, au drapeau! Batterie de tambour ou sonnerie de clairon lorsqu'un régiment reçoit ses drapeaux, ses guidons ou ses étendards, ou pour rendre les honneurs au drapeau national. b) Par symbolisation.

L'armée, la patrie.

Le culte, l'honneur, le respect du drapeau.

L'honneur du drapeau français et celui de la chrétienté sont, (...) entre vos mains (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, page 522 ). · Vivre sous le drapeau d'un pays.

Être citoyen de ce pays ou être sous sa dépendance.

Nous sommes 100 millions d'hommes, bien rassemblés sous le drapeau français (CHARLES DE GAULLE, 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles