Dictionnaire en ligne: ENTORTILLAGE, substantif masculin.

Dictionnaire en ligne: ENTORTILLAGE, substantif masculin. A.— Rare. Action d'entortiller (quelque chose). On se servait, pour les entortillages des catapultes, de tendons pris au cou des taureaux ou bien aux jarrets des cerfs (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, tome 2, 1863, page 91 ). B.— Par métonymie. Manière dont une chose est entortillée; ce qui est entortillé. L'entortillage de la treille. Synonyme : entortillement.", Aux extrémités de la traverse s'élevaient deux chapiteaux qui contenaient un entortillage de crins (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, tome 2, 1863 page 77 ). C.— Au figuré, usuel. [En parlant de l'expression, du langage] Complication, obscurité prétentieuse du discours. Style plein d'entortillages. Synonymes : emberlificotage, circonlocution. Hé! bien, mon cher, les entortillages du premier annoncent une oeuvre faite à Angoulème (HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 268 ). J'ai pu m'étonner des précautions, des entortillages dont Sainte-Beuve accommodait la vérité (ÉMILE ZOLA, Documents littéraires, Sainte-Beuve, 1881, page 250) : Ø « J'ai trouvé, ai-je dit à Ampère, un grand défaut au discours du Père Aubry. C'est l'entortillage de capucinades dont il l'a farci... » ÉTIENNE-JEAN DELÉCLUZE, Journal, 1825, page 135. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.