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Eddy regarda derrière lui.

Publié le 06/01/2014

Extrait du document

Eddy regarda derrière lui. L'un des vigiles l'avait accroché. Prendre la voiture pour fuir serait compliqué. Il avisa une rangée d'autocars désertés par les touristes. Sans réduire son allure, il se dirigea vers eux pour les contourner. Le gardien qui l'avait tenu dans sa ligne de mire avant qu'il n'entre dans le parking savait qu'il le coincerait là-bas : l'endroit n'avait qu'une sortie, et du côté où il arrivait. Adossé à la calandre d'un car, Eddy guettait les foulées de son poursuivant. Au moment propice, il surgit et chargea comme un buffle, tête baissée, de tout son poids. Le gardien, en pleine course, fut projeté avec violence sur une voiture garée à proximité. Un rétroviseur extérieur se brisa. Groggy, l'homme ne se releva pas immédiatement. Il haletait tant la douleur était vive, du sang coulait le long de son visage. Eddy reprit sa course et parvint à gagner son véhicule. Encore heureux qu'il n'ait pas eu à s'acharner sur le péquenot qui lui collait aux basques. Pendant ce temps, le jardinier tenait sa position. On lui avait demandé d'assurer derrière, au cas où l'autre ferait demi-tour. Il tenait fermement le manche de son râteau, résolu à barrer la route à ce voyou. Plusieurs minutes s'écoulèrent, rien à l'horizon. Il remonta son pantalon, prit un air farouche et partit aux nouvelles. Le gardien se trouvait au milieu du parking, toujours sous le choc. -- Ce salopard m'a sauté dessus quand je suis arrivé à sa hauteur. Aide-moi à me relever. -- Il est parti dans quelle direction ? -- Aide-moi, je te dis... J'ai rien eu le temps de voir. L'inquiétude de Marion s'était envolée au contact des mains d'Yvan. Ce geste protecteur l'avait surprise et troublée, tout autant que ce curieux incident.   Au coeur de Paris, l'individu qui s'était introduit sans effraction dans l'appartement d'Yvan poursuivait méthodiquement sa tâche et scannait à tour de bras les documents susceptibles de l'intéresser. La journée y suffirait à peine. * Marion et Yvan continuèrent d'explorer le parc entourant le château. Rien, dans ce lieu hautement symbolique de la royauté française, ne devait être négligé. Au fil des époques, les jardins et bosquets avaient connu bien des transformations. Cependant, les principaux éléments paysagers ou ornementaux avaient été conservés. Après quelques minutes de marche, ils pénétrèrent dans le jardin de Diane. Toutes les allées s'orientaient vers sa fontaine centrale. À première vue, celle-ci, qui fonctionnait encore, pouvait prêter à sourire. La singularité de son décor lui valait d'être plébiscitée par les touristes. En son centre, sur le socle principal, la déesse flanquée d'un cerf s'apprêtait à sortir une flèche de son carquois. Mais ce qui attirait d'abord l'attention se situait au niveau inférieur. Quatre chiens de bronze y urinaient, formant des jets d'eau réguliers qui alimentaient le système de la fontaine. Yvan fit le tour de ce groupe sculpté datant du XVIIe siècle. -- Diane, l'Artémis des Grecs, déesse de la chasse, lança Marion. -- Le carquois, les flèches, le cerf... Rien ne manque à la panoplie. À un détail près, cette Diane a oublié son arc. -- C'est une vision métaphorique. Elle tient le cerf par les bois. -- Parle plutôt d'une illusion, elle ne tient pas le cerf par les bois malgré ce que tout le monde veut croire. Ce qui était sans doute l'intention du sculpteur ou de son commanditaire. -- Comment ça ? demanda Marion en s'approchant. -- Diane porte la main sur un objet. C'est toujours étonnant de voir comment les artistes détournent l'attention. L'illusion, le trompe-l'oeil, l'effet visuel ou l'art de la dissimulation sont souvent présents dans les oeuvres, cette fontaine n'y échappe pas. -- Ce qu'elle tient n'est pas très évocateur, mais tu as raison, ce ne sont pas les bois de l'animal. -- J'opterais pour une pierre à affûter. Utile pour des flèches, tu ne penses pas ? Et puis, c'est en affûtant son esprit qu'on découvre la subtilité des choses qui nous entourent. Marion acquiesça, pensive.   Plus loin, au même instant, le gardien blessé était pris en charge par les pompiers. Deux policiers étaient déjà sur les lieux. L'un des deux questionnait le jardinier qui avait donné l'alerte. -- Votre collègue a été salement amoché. -- C'était un balèze, je vous l'ai dit. -- Les informations que vous m'avez communiquées restent assez vagues. Vous n'auriez pas des détails plus précis ? Rappelez-vous le moment où il a tourné la tête vers vous. -- C'est que... Je me souviens pas trop, il l'a pas tournée complètement, sa tête. Sûr qu'il m'avait senti venir. Pourtant, je sais me faire discret. De ça, le policier ne doutait pas. Un froussard, oui ! -- Espérons que votre collègue aura eu le temps de mieux distinguer son visage. Vous savez, on est venu parce qu'on était à proximité, mais ce n'est pas notre secteur habituel d'intervention. Le jardinier en aurait presque rougi. Il fallait que l'affaire soit sérieuse pour déranger ce monde-là. -- Qui d'autre que vous deux auraient pu être témoins de la scène ? reprit l'officier de police. -- Ben, y avait bien l'autre collègue, mais il a perdu le contact très vite. En fait, il a rien vu. Sinon, qui ? Je crois me souvenir d'un couple présent sur les lieux, mais ce type a filé comme l'éclair, alors pour vous dire qui... -- Soit, allons voir ce massif où vous l'avez aperçu la première fois. -- Vous pensez que ça peut être un échappé de l'asile ? -- On est en train de vérifier. Mais ça m'étonnerait. Sa voiture l'attendait. De son côté, l'autre policier n'avait pas obtenu de renseignements plus précis sur la physionomie de l'agresseur. Le gardien blessé se souvenait surtout de la vélocité du bonhomme et de sa puissance physique dans l'impact. La présence de traces de pas ainsi que de branches cassées sur les lieux avait été consignée dans un carnet. Il pouvait s'agir d'un rôdeur malintentionné, d'un voyeur ou de l'un de ces paumés qui traînaient dans les parcs, le saurait-on jamais ? Sauf à retrouver ce client dans une autre affaire, celle-ci n'aurait probablement pas de suite.   À dix kilomètres du château, au volant de sa voiture, Eddy massait son épaule endolorie. Le choc avait été rude. Il s'en voulait d'avoir perdu la piste aussi bêtement. Il devait prévenir le patron. Il le savait à cran sur cette mission. Pourtant, il ne l'engueulait jamais, le houspillait quand ça le prenait, mais pas plus. Il savait y faire avec lui, et c'était bien le seul. Eddy s'arrêta sur le bord de la route et l'appela. -- J'ai failli me faire pincer, impossible de les suivre davantage aujourd'hui. -- Qu'est-il arrivé ? -- Un jardinier a fait sa chochotte parce que j'allais sur ses plates-bandes. Il a sonné le tocsin et j'ai été obligé de déguerpir. La malchance, quoi. -- Ce qui signifie que tu ne sais plus ce qu'ils font, où ils vont. Ils peuvent donc débarquer à tout moment. -- Vous avez encore de la marge d'ici à leur retour à Paris. -- Qu'en sais-tu ? Tu les a laissés filer, nos oiseaux. Mais assez perdu de temps, il faut que je remette de l'ordre. Je reviendrai un autre jour. -- La fille aussi prend beaucoup de notes. Je peux me les procurer... On avait raccroché. Eddy redémarra. Il lui tardait d'être plus offensif avec ces deux-là. Son patron leur lâchait la bride et le faisait courir derrière. À la fin, ça devenait exaspérant. Il consulta son GPS. Les plans de sa journée venaient d'être chamboulés. Autant changer de casquette. Une autre besogne l'attendait. Il avait un cadavre sur les bras.   La visite extérieure du château de Fontainebleau allait s'achever quand Marion se mit à fixer l'une des quatre statues de la façade donnant sur le jardin de Diane. Suivant les suggestions d'Yvan, elle chercha des détails qui n'apparaissaient pas à première vue. La statue représentait une femme s'apprêtant à quitter son péplum. -- L'agrafe qui noue le péplum de cette statue représente un S. La lettre de la symétrie, le S de « secret » et de « salamandre », dit Marion après s'être contorsionnée pour mieux voir ce que cachait la main de la statue. -- Et son regard ainsi que le poignard disposé à ses pieds indiquent la direction exacte du château de Chambord ! s'exclama Yvan. Marion claqua sa main dans la sienne comme s'il venait de marquer un panier. Yvan retint cette main et l'emprisonna avec douceur. -- Prise au piège. -- Le piège du secret de l'histoire. Quelle histoire ? Celle avec un grand H ou celle qu'ils écrivaient ensemble, à chacun de leurs pas ? Yvan libéra sa partenaire. Ce contact lui avait fait l'effet d'un coup de chaleur. Le courant passait, de plus en plus fort. -- À mon avis, reprit Marion, la galerie François Ier nous réserve le meilleur. Arpentant les salles d'un pas décidé, ils se consacrèrent en priorité aux pièces du château qu'ils avaient prévu d'inspecter. Plongés dans leurs observations, partant sur une piste puis sur une autre tellement il y avait à voir et deviner, ils manquèrent plusieurs fois s'égarer. Et sans doute n'étaient-ils pas les premiers, tant le moindre signe pouvait orienter le parcours dans un sens ou dans un autre. Au détour d'un vestibule, tous deux ressentirent la même impression. Bien qu'ils aient étudié de près cette fameuse galerie François Ier avant de s'y rendre, sa perspective et son décor fastueux laissaient le visiteur sans voix. L'aile formée par cette galerie reliait depuis 1528 les appartements royaux à la chapelle de la Trinité. -- S'il voulait épater ses hôtes, François Ier a réussi son coup. L'endroit vous en met plein la vue, dit Marion. -- Ce monarque avait tout compris de la politique de l'image et faisait appel aux plus grandes stars de l'époque pour communiquer sur sa marque. -- Avec une salamandre pour logo ? -- N'exagérons rien, mais il est vrai qu'il avait emprunté ce symbole à la cour lombarde, alors l'une des plus brillantes d'Europe. On venait de découvrir l'Amérique, mais c'était l'Italie qui était le centre du monde. Yvan et Marion balayaient du regard les ciselures raffinées ornant les fresques et les lambris. L'influence des grands maîtres italiens se lisait partout et s'harmonisait avec le goût français. Les dorures couraient de boiseries sculptées en peintures rehaussées d'emblèmes royaux, fleurs de lys, salamandres, F et couronnes. Les dimensions exceptionnelles de cette galerie regorgeaient de trésors et donnaient le tournis. Yvan et Marion se regardèrent, perplexes, ne sachant par où commencer. Un doute les avait saisis. Comment trouver les bons signes, les bons codes dans ce foisonnement ornemental ? L'appareil photo qu'avait sorti Marion lui sembla soudain bien dérisoire pour capter tout ce qui l'entourait. Dos à dos, Yvan et elle s'interrogeaient sur le chemin à prendre pour poursuivre leur quête. Les génies qui avaient mis en scène ce spectacle devaient bien rire de leur désarroi. La lumière de l'intelligence jaillissait de toutes parts, rien n'était laissé au hasard, tout devait avoir un sens, une explication. Il leur fallait trouver le fil d'or qui les conduirait au coeur d'un secret jalousement conservé depuis des siècles par ces panneaux, ces moulures, ces caissons... D'éminents historiens avaient planché depuis des décennies sur chaque centimètre carré de la galerie. Leurs conjectures avaient nourri d'interminables débats. Les innombrables pistes et hypothèses avancées rendaient encore plus impénétrables les énigmes que renfermait ce lieu. Parmi les maîtres italiens ayant oeuvré aux décors, le Rosso et le Primatice figuraient en première place, l'un pour avoir été le disciple de Michel-Ange, l'autre pour avoir appartenu à la cour de Mantoue. Yvan se prenait la tête en cherchant à situer mentalement la position des salamandres présentes dans la galerie. Le résultat n'était pas convaincant et plutôt étourdissant. De son côté, Marion comptait les 8, jusqu'à en avoir la nausée. Il y avait tant à deviner, comparer, déchiffrer qu'elle finit par s'asseoir sur un banc pour remettre de l'ordre dans son esprit. Yvan avait fait quant à lui le vide pour se concentrer sur le plus grand tableau de la galerie. Une oeuvre révolutionnaire pour l'époque tant le motif et la composition en étaient originaux. Un éléphant richement paré occupait le centre de la toile. Solidement harnaché, il portait un fronton marqué d'une salamandre. Son dos et ses flancs étaient revêtus d'un caparaçon estampillé d'un F. L'évidente personnalisation royale en faisait un symbole représentant le pouvoir et l'autorité du monarque. La suprématie de ce monarque pouvait correspondre aux mensurations du pachyderme qui dominait l'ensemble des protagonistes du tableau. Mais quelques détails perturbaient le sens allégorique habituellement prêté à cette oeuvre. L'homme situé devant l'éléphant semblait descendre du tableau, la trompe de l'animal suivait ses pas et une étrange cigogne, sans raison apparente, pointait son bec dans la même direction. Les stucs centraux, qui constituaient la base du tableau, prirent soudain un aspect différent aux yeux d'Yvan. Il recula de quelques pas pour mieux distinguer ce qui venait de s'offrir à lui. Les stucs volumineux, en forme de volutes striées, ressemblaient à des échelles plongeant dans un orifice. Or le personnage placé au pied de l'éléphant était justement en train de descendre. -- Un puits..., souffla-t-il. -- Un puits ? répéta Marion. -- L'éléphant peut se désaltérer dans un puits grâce à sa trompe. La cigogne évoque la même idée avec son long bec. -- Et quel sens aurait ce puits ? -- Le puits a déjà été présent à plusieurs reprises dans notre travail, Marion. Il est même au coeur de notre affaire. Le puits de lumière est au centre de l'escalier à double révolution dessiné par Léonard de Vinci, et il est aussi le puits de la connaissance, or nous cherchons un dépôt secret. -- Un secret bien gardé est un secret enterré en profondeur. -- Enterré très profond, certainement, mais ouvert au ciel et à la lumière, comme peuvent le laisser entendre les indications que nous commençons à mieux décrypter, affirma Yvan. Il parcourut une nouvelle fois du regard les salamandres. Deux d'entre elles étaient représentées vues de dessus. Les deux amphibiens logés de part et d'autre de la galerie désignaient une ligne. Yvan tendit les bras et, de nouveau, constata que cet alignement ne lui était pas étranger. Ils n'avaient pas perdu leur temps. Et la journée n'était pas finie, loin de là.

« — Ben, yavait bienl’autre collègue, maisila perdu lecontact trèsvite.

Enfait, ila rien vu.Sinon, qui ? Jecrois mesouvenir d’uncouple présent surleslieux, maiscetype afilé comme l’éclair,alorspour vous direqui… — Soit, allonsvoircemassif oùvous l’avez aperçu lapremière fois. — Vous pensezqueçapeut êtreunéchappé del’asile ? — On estentrain devérifier.

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Laprésence detraces depas ainsi quedebranches casséessurleslieux avait été consignée dansuncarnet.

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Ils’en voulait d’avoir perdulapiste aussi bêtement.

Ildevait prévenir lepatron.

Ille savait à cran surcette mission.

Pourtant, ilne l’engueulait jamais,lehouspillait quandçaleprenait, maispas plus.

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Eddy s’arrêta surlebord delaroute etl’appela. — J’ai faillimefaire pincer, impossible deles suivre davantage aujourd’hui. — Qu’est-il arrivé ? — Un jardinier afait sachochotte parcequej’allais surses plates-bandes.

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Lamalchance, quoi. — Ce quisignifie quetune sais plus cequ’ils font,oùilsvont.

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— Vous avezencore delamarge d’iciàleur retour àParis. — Qu’en sais-tu ?Tules alaissés filer,nosoiseaux.

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Jepeux melesprocurer… On avait raccroché. Eddy redémarra.

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Sonpatron leurlâchait labride et le faisait courirderrière.

Àla fin, çadevenait exaspérant.

Ilconsulta sonGPS.

Lesplans desajournée venaient d’êtrechamboulés.

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Uneautre besogne l’attendait.

Ilavait un cadavre surlesbras.   Lavisite extérieure duchâteau deFontainebleau allaits’achever quandMarion semit àfixer l’une des quatre statues delafaçade donnant surlejardin deDiane.

Suivant lessuggestions d’Yvan,elle chercha desdétails quin’apparaissaient pasàpremière vue.Lastatue représentait unefemme s’apprêtant àquitter sonpéplum. — L’agrafe quinoue lepéplum decette statue représente unS.La lettre delasymétrie, leSde « secret » etde « salamandre », ditMarion aprèss’êtrecontorsionnée pourmieux voirceque cachait la main delastatue. — Et sonregard ainsiquelepoignard disposéàses pieds indiquent ladirection exacteduchâteau de Chambord ! s’exclamaYvan. Marion claquasamain dans lasienne comme s’ilvenait demarquer unpanier.

Yvanretintcette main etl’emprisonna avecdouceur. — Prise aupiège. — Le piège dusecret del’histoire. Quelle histoire ? Celleavecungrand Hou celle qu’ils écrivaient ensemble, àchacun deleurs pas ? Yvan libéra sapartenaire.

Cecontact luiavait faitl’effet d’uncoup dechaleur.

Lecourant passait, deplus en plus fort. — À mon avis, reprit Marion, lagalerie François I er nous réserve lemeilleur. Arpentant lessalles d’unpasdécidé, ilsse consacrèrent enpriorité auxpièces duchâteau qu’ils avaient prévud’inspecter.

Plongésdansleursobservations, partantsurune piste puissurune autre tellement ily avait àvoir etdeviner, ilsmanquèrent plusieursfoiss’égarer.

Etsans doute n’étaient-ils pas les premiers, tantlemoindre signepouvait orienter leparcours dansunsens oudans unautre. Au détour d’unvestibule, tousdeux ressentirent lamême impression.

Bienqu’ils aientétudié de près cette fameuse galerieFrançois I er avant des’y rendre, saperspective etson décor fastueux laissaient levisiteur sansvoix.L’aile formée parcette galerie reliaitdepuis 1528lesappartements royaux à la chapelle delaTrinité. — S’il voulait épaterseshôtes, François I er aréussi soncoup.

L’endroit vousenmet plein lavue, dit Marion. — Ce monarque avaittoutcompris delapolitique del’image etfaisait appelauxplus grandes stars de l’époque pourcommuniquer sursamarque. — Avec unesalamandre pourlogo ?. »

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