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ENFER, n.

Publié le 07/05/2014

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ENFER, n. m. ? Dans les anciennes religions, lieu souterrain qu'habitaient les âmes des morts. Les enfers comprenaient le Tartare pour les méchants, et les champs Élysées pour les justes. Les trois juges des enfers, Minos, Éaque et Rhadamanthe. ? En ce sens, enfer se dit le plus souvent au pluriel. ? Lieu destiné au supplice des damnés, dans la religion chrétienne ; on dit dans le même sens, au pluriel, les enfers. ? Fig. Chose excessivement déplaisante, pénible. « Sauvez-vous de cet enfer-là [les procès] », Molière . ? Par extens. Les démons, les puissances de l'enfer. ? Un enfer, lieu, réunion, vie commune où règnent la discorde, la confusion. ? Désordre, trouble. « Mettre le scandale et l'enfer dans sa maison », J.-J. Rousseau . ? Violente peine qu'inspire la passion ou le remords. Avoir l'enfer dans le coeur. Porter son enfer avec soi. ? Furie d'enfer, monstre échappé de l'enfer, personne très méchante. ? Tison d'enfer, porte d'enfer, personne capable d'opérer la perte des âmes. ? D'ENFER, loc. adj. ? Excessif. Faire un feu d'enfer. Un train, un jeu d'enfer. ? < C'est un métier d'enfer, c'est un métier extrêmement fatigant. > ? Fam. Qui attire l'attention par son côté extraordinaire, sensationnel. Une idée d'enfer, une allure d'enfer. ? N. m. Lieu d'une bibliothèque qui renferme les livres interdits au public du fait de leur caractère licencieux.

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