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la famille de furet, fureter.

Publié le 29/04/2014

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la famille de furet, fureter. C e sens est attesté pour affurer e n 1596 ; pour furer e n 1308, ce dernier ayant disparu. Affurer, avec sa valeur argotique, réapparaît en 1829, chez Vidocq. ? En argot, le verbe correspond à « prendre, recevoir (un avantage, de l'argent, puis une condamnation pénale) » : il risque d'affurer dix piges. Il n'est plus en usage. ? Le déverbal AFFURE n. f . peut désigner une somme d'argent, une entreprise fructueuse (avec attraction probable de affaire ), et, par extension et antiphrase, une affaire compliquée, pénible. Le mot semble courant, de la fin du XIXe s. au milieu du XXe (on le trouve, ainsi qu'affurer, d ans Céline). AFFÛT , AFFÛTER -> FÛT AFGHAN, ANE a dj. et n. correspond à Afghanistan, n om de pays d'origine persane, dont le premier élément se trouve au VIe s. sous la forme sanskrite Avagâna, prononcé Aogan e n Perse, d'où Aogans e n français au XVIIe siècle. Pour les Afghans eux-mêmes, le nom vient de celui d'un ancêtre mythique, Afghana. La nation et sa langue sont appelées pachtou ou pachto, mot repris par la linguistique récente, au détriment de l'afghan, son ancienne dénomination. AFICIONADO n. m. e st un emprunt, attesté en 1782 sous la forme afécionado, puis en 1804 écrit afficionado, e t en 1831, à l'espagnol aficionado, d érivé de afición « g oût, passion » (-> affection), spécialisé pour désigner les « passionnés » de tauromachie. ? Le mot désigne l'amateur fervent de courses de taureaux, et (fin AFIN ( DE , QUE ) loc. prép. et conj. e st composé de à* e t de emploi conjonctif (affin que). 1 XIXe s.) d'un sport. fin*, d 'abord (2e moitié XIIIe s.) en ? L'expression lexicalisée, sans article, apparaît en milieu savant, en concurrence avec un emploi non lexicalisé du type à la fin que (v. 1280), qui a donné les emplois juridiques du genre à celle fin que (Cf. à toutes fins utiles -> fin ). ? La locution prépositive AFIN DE semble plus tardive (mil. XIVe s.). Les deux tours expriment l'intention et le but, en concurrence avec pour, d ans un registre plutôt soutenu (langue écrite). A F ORTIORI a dv. e st un emprunt didactique (1834) à la locution latine a fortiori causa « pour une raison plus forte » (-> fort). ? L'adverbe est l'équivalent didactique de la locution à plus forte raison ; il est relativement usuel. AFRICAIN, AINE a dj. et n. l'adjectif, dérivé du latin africanus, lui-même de Africa, e st ancien (african, 1080 ; le suffixe -ain l'emporte au XVIe s.). Africa d ésigne en latin la partie connue par les Anciens de ce continent, essentiellement la province occupée par Rome au milieu du IIe s. avant notre ère et auparavant nommée, d'après le grec, Libya, province correspondant à l'est du Maghreb. Plus tard (après plus d'un siècle), l'Africa s'étend à la Numidie (Africa nova) puis, non officiellement, à la Mauritanie. Le latin Africa e t le grec Aphrikê sont probablement issus du nom indigène d'une tribu berbère (en latin Afer, pluriel Ifri). D'autres origines ont été évoquées, comme l'arabe ?afar « poussière » et « terre », qui correspond à l'hébreu ??f?r (akkadien e piru « poussière ») ; on a aussi supposé, en s'appuyant sur l'usage carthaginois pour désigner les tribus voisines de Tunisie, un nom punique (langue sémitique), de racine frq d énotant le partage, pour désigner des terres colonisées. Le terme arabe ifriqiya vient lui-même du latin. ? L'adjectif français, depuis le XIe s., évolue suivant les connaissances occidentales ; après la Renaissance et surtout au XIXe s., il désigne principalement ce qui concerne l'Afrique noire, l'Afrique du Nord correspondant à l'emploi de barbaresque, puis d'arabe e t de maghrébin. ? Si AFRICANISME n. m. (1751) correspond d'abord à « élément linguistique propre au latin de la province d'Africa », puis à « particularité du français [ou de l'anglais] d'Afrique » (voir encadré « le français en Afrique »), les autres dérivés d'africain, AFRICANIST E n. (1908), AFRICANISER v. t r. (1931, en emploi métaphorique ; repris v. 1960), d'où AFRICANISAT ION n. f ., concernent uniquement le reste du continent, l'Afrique noire. Africanisme même a été repris en linguistique avec cette valeur large. AFRICANIT É n. f ., mot qui a accompagné les indépendances des années 1950-1960, désigne le caractère spécifique de ce qui est africain, dans le domaine social et culturel. L'élément AFRO-, e mprunté au latin afer, afri « africain », sert à former des composés en français, tel AFRO-ASIAT IQUE a dj. (1937, chez Céline), comme en d'autres langues. L'anglais des États-Unis afroamerican, d 'où AFRO-AMÉRICAIN, AINE a dj. e n français, 1826, a donné AFRO a dj. inv., appliqué depuis 1971 à une coupe de cheveux d'inspiration africaine, où les cheveux sont crêpés de manière à former une boule. De nombreux autres composés en afro- sont apparus au XXe siècle, tels AFRO-BRÉSILIEN, IENNE a dj. et n., à propos des Brésiliens d'origine africaine, et aussi d'Africains revenus du Brésil ; AFRO-CUBAIN, AINE a dj. surtout à propos de musique (rythme, jazz afro-cubain, anglicisme) ; autre anglicisme, plus visible, AFRO-BEAT n. m. « variété de free-jazz africain ». ? En français de l'île Maurice, AFRO-MAURICIEN, IENNE a dj. et n. s'emploie pour « Mauricien d'origine africaine ». ? ? Par ailleurs, Afrique, d ans l'expression bataillon d'Afrique « bataillon disciplinaire de l'armée française », a donné en argot militaire BAT 'D'AF (1885). AFRIKAANS n. m., e mprunt (1952) au néerlandais, « africain », désigne le parler néerlandais importé et conservé par les colons néerlandais (Boers) installés en Afrique du Sud. C'est une langue officielle de la république d'Afrique du Sud avec l'anglais. ? AFRIKANDER n. (1890) et AFRIKANER n. (fin XIXe s.) sont deux emprunts à la même langue pour désigner les Blancs d'Afrique du Sud de langue et de culture néerlandaises. Afrikaner e st aussi adjectif. ? ? v oir NORD- AFRICAIN (sous NORD). => e ncadré : Le français en Afrique AFTER-SHAVE a dj. et n. m. e st un emprunt (1959) au composé anglais after-shave, d e after « après » et shave, d e to shave « raser » et « se raser ». Le groupe germanique de after pourrait se rattacher à la racine indoeuropéenne °ap- d u grec apo (-> apo-). To shave remonte à un germanique °skab? an d'origine douteuse. ? Le mot se dit d'une lotion que les hommes s'appliquent sur le visage après s'être rasés ; comme nom (1960), il désigne cette lotion. L'équivalent francisé après-rasage semble plus rare. AGACE ou AGASSE n. f ., mot ancien (XIe s.) aussi sous la variante agache, vient peut-être de l'ancien haut allemand, restitué d'après le gotique reconstruit °agatja. ? Le mot est resté vivant régionalement pour désigner la pie. ? AGASSIN n. m. (1605), réfection de agaçon (1557), est aussi un dérivé de agasse. ? Le mot, par allusion à l'oeil de l'oiseau (Cf. latin oculus pullinus « oe il de poule », qui a pris ce sens), d ésigne le cor au pied (alors interprété par étymologie populaire comme lié à agacer) et aussi un oeil de la vigne ne donnant jamais de fruit. AGACER v. t r. semble être issu (v. 1180, agacier) de l'ancien verbe aacier (1155), qui pourrait être issu d'un latin populaire °adaciare, pour adacidare, d e ad- (-> à) e t de acidus, d e acies « pointe, tranchant » (-> acide, acier). On postule une contamination par l'ancien français ager « épicé », qui correspond à aigu*, e t surtout par l'ancien français agace « pie », d'où le verbe agachier (v. 1330) « crier comme une pie ». Agace e st probablement d'origine germanique (Cf. l'ancien haut allemand agaza). L'ancien français aachier, aacier signifiait « rendre aigre (en ? mettant du levain) » et acier, aacier les dens (1231) semble bien avoir le sens pris par agacer. ? Le verbe a d'abord le sens figuré d'« attaquer, harceler » (v. 1180), puis, comme aacier, « irriter (les dents) » (XIIIe s.). ? Au XVIIe s., il prend deux valeurs nouvelles, après celle d'« exciter, provoquer » (Montaigne) : « irriter moralement » (Mme d e Sévigné), devenue la plus usuelle, et « chercher à plaire » (Molière), sens prolongé par le dérivé agacerie (ci-dessous). En français du Québec, agacer s'emploie pour « taquiner par plaisanterie », alors qu'une autre valeur du verbe, « exciter érotiquement », est réalisée dans un dérivé plaisant, agace-pissette (« femme qui excite les hommes »). ? AGAÇANT , ANT E p . prés. adj. signifie d'abord (1538) « qui harcèle » et « qui provoque à l'action », puis (1762) « qui excite le désir ». ? Le sens actuel, « qui énerve, irrite », qui correspond à celui du verbe, se développe au milieu du XIXe s., à propos des actes et des personnes, en même temps que le sens physiologique, moins usuel. AGACEMENT n. m. se dit d'abord (après agassement, XVe s.) d'une irritation physique, des dents (1507), et au figuré pour « provocation » (1538). ? Le sens moderne de « légère irritation psychologique » semble être postérieur (XIXe s. ?) à celui de « raillerie, acte qui agace » (1718), lequel est métonymique. ? AGACERIE n. f . (XVIe s., Montaigne, in F . e. w.) s'est spécialisé au XVIIe s. au sens de « provocation érotique », correspondant à une acception du verbe. ? ? AGACEUR n. m. (1611) a vieilli.
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« A FO RTIO RI adv. e st u n e m pru n t d id acti q ue ( 1 834) à l a l o cu ti o n l a ti n e a f o rti o ri c au sa « p our u n e ra is o n p lu s f o rte » (→ f o rt) . ❏ L 'a d verb e e st l 'é q uiv ale n t d id acti q ue d e l a l o cu ti o n à p lu s f o rte r a is o n ; i l e st r e la ti v em en t u su el. AFR IC AIN , AIN E adj.

e t n . l 'a d je cti f , d ériv é d u l a ti n afric an us, l u i- m êm e d e Afric a, e st a n cie n ( afric an , 1 080 ; l e s u ffix e -a in l 'e m porte a u XV I e s .) .

Afric a d ésig ne e n l a ti n l a p arti e c o n nue p ar l e s Ancie n s d e c e c o n ti n en t, e sse n ti e lle m en t l a p ro vin ce o ccu pée p ar R om e a u m ilie u d u II e s .

a v an t notr e è re e t a u para v an t n om mée , d 'a p rè s l e g re c, Lib ya, p ro vin ce c o rre sp on dan t à l 'e st d u M ag hre b. Plu s ta rd ( a p rè s p lu s d 'u n s iè cle ), l ' Afric a s 'é te n d à l a N um id ie (A fric a n ova) p uis , n on offic ie lle m en t, à l a M au rita n ie .

L e l a ti n Afric a e t l e g re c Aphrik ê s o n t p ro bab le m en t i s su s d u n om in dig èn e d 'u n e tr ib u b erb ère ( e n l a ti n Afe r, p lu rie l If ri ).

D 'a u tr e s o rig in es o n t é té é v oq uée s, co m me l 'a ra b e ῾afa r « p oussiè re » e t « te rre » , q ui c o rre sp on d à l 'h éb re u ῾āfā r ( a k kad ie n epir u « p oussiè re » ) ; o n a a u ssi s u pposé , e n s 'a p puyan t s u r l 'u sa g e c arth ag in ois p our d ésig ner l e s tr ib us vois in es d e T un is ie , u n n om p un iq ue ( la n gue s é m iti q ue), d e r a cin e frq d én ota n t l e p arta g e, p our désig ner d es te rre s c o lo n is é e s.

L e te rm e a ra b e if riq iy a v ie n t l u i- m êm e d u l a ti n . ❏ L 'a d je cti f f ra n çais , d epuis l e XI e s ., é v olu e s u iv an t l e s c o n nais sa n ce s o ccid en ta le s ; a p rè s l a Ren ais sa n ce e t s u rto ut a u XIX e s ., i l d ésig ne p rin cip ale m en t c e q ui c o n ce rn e l 'A friq ue n oir e , l'A friq ue d u N ord c o rre sp on dan t à l 'e m plo i d e barb are sq ue, p uis d ' ara b e e t d e mag hré b in . ❏ S i AFR IC ANIS M E n.

m . ( 1 751) c o rre sp on d d 'a b ord à « é lé m en t l in guis ti q ue p ro pre a u l a ti n d e l a pro vin ce d 'A fric a » , p uis à « p arti c u la rité d u f ra n çais [ o u d e l 'a n gla is ] d 'A friq ue » ( v oir e n cad ré « l e f ra n çais e n A friq ue » ), l e s a u tr e s d ériv és d ' afric ain , AFR IC ANIS T E n. ( 1 908), AFR IC ANIS ER v.

t r. (1 931, e n e m plo i m éta p ho riq ue ; r e pris v .

1 960), d 'o ù AFR IC ANIS AT IO N n.

f ., c o n ce rn en t u n iq uem en t le r e ste d u c o n ti n en t, l 'A friq ue n oir e .

Afric an is m e m êm e a é té r e pris e n l in guis ti q ue a v ec c e tte vale ur l a rg e.

A FR IC ANIT É n.

f ., m ot q ui a a cco m pag né l e s i n dép en dan ce s d es a n née s 1 950-1 960, désig ne l e c ara ctè re s p écif iq ue d e c e q ui e st a fric ain , d an s l e d om ain e s o cia l e t c u ltu re l. ■ L 'é lé m en t AFR O -, e m pru n té a u l a ti n afe r, a fri « a fric ain » , s e rt à f o rm er d es c o m posé s e n fra n çais , te l AFR O - ASIA T IQ UE adj. ( 1 937, c he z C élin e), c o m me e n d 'a u tr e s l a n gues.

L 'a n gla is d es Éta ts -U nis afro am eric an , d 'o ù AFR O - AM ÉR IC AIN , AIN E adj. e n f ra n çais , 1 826, a d on né AFR O adj.

in v., ap pliq ué d epuis 1 971 à u n e c o upe d e c he veux d 'i n sp ir a ti o n a fric ain e, o ù l e s c he veux s o n t c rê pés de m an iè re à f o rm er u n e b oule .

D e n om bre ux a u tr e s c o m posé s e n afro - s o n t a p paru s a u XX e siè cle , te ls AFR O - BR ÉSIL IE N , IE NNE adj.

e t n ., à p ro pos d es B ré silie n s d 'o rig in e a fric ain e, e t a u ssi d'A fric ain s r e ven us d u B ré sil ; AFR O - CUBAIN , AIN E adj. s u rto ut à p ro pos d e m usiq ue ( ry th m e, j a zz afro -c u bain , a n glic is m e) ; a u tr e a n glic is m e, p lu s v is ib le , AFR O - BEAT n.

m . « v arié té d e f re e-ja zz afric ain » .

◆ E n f ra n çais d e l 'î le M au ric e , AFR O - MAU RIC IE N , IE NNE adj.

e t n . s 'e m plo ie p our « M au ric ie n d 'o rig in e a fric ain e » . ◈. »

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