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semblant venir d'emplois correspondants de agence (ci-dessous).

Publié le 29/04/2014

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semblant venir d'emplois correspondants de agence (ci-dessous). ? En français d'Afrique, le mot, qualifié, s'emploie à propos de certains fonctionnaires : agent de santé, agent d'agriculture, e tc. ? Le féminin AGENT E e st courant en français de Genève, dans agente de circulation « auxiliaire de police » ; en emploi général, il est utilisé au Québec, recommandé en Belgique et en Suisse. ? S OUS-AGENT n. m. (1874) désigne une fonction inférieure à celle d'agent. ? AGENCE n. f ., substantif qui correspond à certaines valeurs de agent (1653, Colbert), est soit dérivé de ce mot, d'après le verbe agencer*, plus ancien et d'origine différente, soit emprunté à l'italien agenzia, d ont la première attestation sûre est cependant tardive (fin XVIIe s.). Outre l'acception didactique et rare pour « emploi d'agent » (in F uretière, 1690), le mot désigne d'abord un comptoir de commerce à l'étranger, puis (1797) un intermédiaire commercial, d'où au XIXe s. une société commerciale (1840, l'Agence Havas). ? L'expression agence d'affaires semble antérieure (1797) à agent d'affaires. Parmi les syntagmes usuels, figurent agence matrimoniale (v. 1870), agence théâtrale (1890), agence de voyage (1898), agence de presse (XXe s.), d'où vient AGENCIER n. m. « journaliste travaillant pour une agence de presse ». ? Agence spéciale, d ans certains pays africains, se dit d'un service administratif chargé de maniements de fonds. ? ? AGENDA n. m. e st emprunté (1535), à une forme latine du verbe agere « agir », signifiant « ce qui doit être fait, choses à faire », d'où en latin médiéval « office », par l'expression agenda dei « (registre des) offices du jour ». Agenda, d 'abord employé pour « livre de comptes municipal » (1535 in T. L. F. ; 1719 in F . e. w.), a pris en français le sens de « livre sur lequel on note les choses à faire » (1640 in F . e. w.). La valeur plus large de « carnet de notes » reprend le sens du XVIIe s., mais lui donne une valeur plus concrète (acheter un agenda). ? Le dérivé verbal AGENDER v. t r. s'emploie en français de Suisse (attesté 1919) pour « noter sur son agenda », aussi au participe passé AGENDÉ, ÉE a dj., par exemple dans un rendez-vous agendé (pour telle date), une séance agendée, « prévue ». ? v oir AGILE, AGIT ER, e t les mot s venant des composés lat ins de ag ere : EXIGER, EXIGU, PRODIGUER... AGGLOMÉRER v. t r. e st un emprunt de la fin du XVIIIe s. (v. 1790) au latin agglomerare, composé de glomus, -eris « pelote », « boule », sens et forme proches de g lobus (-> globe) ; d 'origine obscure, glomus e st peut-être apparenté à g lobus e t à g leba (-> glèbe). ? Agglomérer e st un mot scientifique dont l'emploi s'est élargi au XIXe s., moins cependant que celui d'agglomération (ci-dessous). ? Le verbe a produit AGGLOMÉRAT n. m. (1824), mot didactique, et AGGLOMÉRÉ, ÉE a dj. (1817), qui q ualifie des fruits ou fleurs rapprochés en une masse, puis d'autres éléments, et qui est devenu substantif pour désigner des briquettes de charbon aggloméré (in Larousse, 1866), ainsi qu'un matériau de construction (1924). L'abréviation AGGLO n. m. (1930) est courante. ? AGGLOMÉRAT ION n. f . e st soit emprunté (1762) au latin médiéval agglomeratio, soit dérivé de agglomérer, q ui doit dans ce cas être plus ancien que son attestation. Il désigne le fait de s'agglomérer, puis la fabrication des agglomérés (1905). ? Il a pris par métonymie (déb. XIXe s.) le sens d'« entassement, groupement de nombreux éléments ou individus » et spécialement (1861) celui de « concentration d'habitations », d'abord avec un complément, puis employé seul (XXe s.). Dans ce sens, il rejoint le champ sémantique de ville, bourg, village, e t se sépare de la valeur étymologique (une agglomération lâche, dispersée...). ? v oir CONGLOMÉRER. AGGLUTINER v. t r. e st un emprunt (XIVe s.) au latin agglutinare, composé de g luten, -inis « colle » (-> glu, gluten). ? Le verbe, transitif et pronominal, signifie d'abord « (se) joindre, (se) réunir moralement », puis devient concret (1543, adglutiner) surtout en technique, aussi en chirurgie et médecine (mil. XVIe s., Paré), emploi disparu. ? Le pronominal s'agglutiner s'est employé aussi en linguistique (mil. XIXe s., Renan) ; C f. ci-dessous agglutinant e t agglutination. ? Le dérivé AGGLUT INANT , ANT E a dj. s'est dit de ce qui aide les plaies à se cicatriser (1590, Paré), emploi substantivé (1751). Au XIXe e t pendant une partie du XXe s., on parle aussi de langues agglutinantes (1863, Littré) « qui procèdent par affixation de racines ». AGGLUT INAT IF, IVE a dj. (mil. XVIe s., Paré) s'est employé en médecine, aussi substantivé (1845) avant de prendre en sciences une valeur générale (v. 1920). ? AGGLUT INAT ION n. f ., e mprunt (1537) au latin des Gloses agglutinatio, e st aussi un mot de médecine, puis signifie en général « action d'agglutiner ou de s'agglutiner », comme le dérivé français AGGLUT INEMENT n. m. (1611). Seul agglutination s'emploie en linguistique (1814, A. de Humboldt). ? AGGLUT ININE n. f ., formé avec le suffixe -ine, d ésigne (1903) des substances provoquant l'agglutination de microorganismes, de globules. ? AGGLUT INOGÈNE a dj., « q ui a le pouvoir d'agglutiner » (1904), est formé avec -gène*. Il est substantivé (1945) pour désigner des anticorps à pouvoir agglutinant. ? AGGRAVER e t dérivés -> G RAVE AGHA n. m. e st un emprunt au turc (1535) désignant en histoire un officier ottoman de la cour du sultan. ? Par réemprunt à l'arabe algérien, lui-même pris au turc, agha d ésigne un chef placé audessus du caïd. ? AGHA KHAN n. m. d ésigne le chef spirituel des musulmans ismaéliens. AGILE a dj. e st emprunté (XIVe s.) au latin agilis « q ui avance vite ; rapide », au figuré « facile », dérivé de agere (-> agir), verbe parallèle au sanskrit ajirah « rapide », ce qui confirme le caractère archaïque de cette famille de mots. ? L'adjectif s'emploie à propos de la vivacité physique et aussi morale (1543). Il a été substantivé (un agile) à propos de quelques animaux (1791, d'un serpent ; 1826, de loirs : les agiles, famille de rongeurs, emploi disparu). ? Le dérivé AGILEMENT a dv. (1380) correspond à l'adjectif. AGILIT É n. f . e st emprunté (XIVe s.) au dérivé latin agilitas « vivacité (physique et intellectuelle) » à propos de la subtilité de l'air (J. de Vignay) puis au sens moderne, physique (v. 1360-1370, Oresme) puis (1601) intellectuel. Il se dit aussi de la voix (1845). ? Un dérivé spontané formé sur agile, AGILET É n. f . e st attesté depuis le Suisse) ; il est condamné par les puristes. ? XIXe s. (av. 1852, en AGIO n. m. e st un emprunt des financiers (1679) à l'italien agio, aujourd'hui aggio, terme de banque (mil. XIVe s.), probablement de agio « aise » (-> adagio), e mprunté soit à l'ancien provençal aize, soit au latin médiéval aisium « d roit d'usage sur des biens communaux » et « bénéfice ajouté », de l'ancien français aise* e n droit féodal. Le mot serait passé du droit terrien au vocabulaire des affaires. ? En français, les agios d ésignent d'abord une différence en plus entre les cours d'une même monnaie, puis (fin XVIIIe s.) une spéculation malhonnête sur des effets publics (écrit parfois agiot, d'après agiotage, d ans ce sens) et, par métonymie, le bénéfice réalisé dans l'un et l'autre cas. Ces emplois sont archaïques ou historiques. ? Au XIXe s., le mot reçoit une valeur technique neutre, en finances, pour « commission retenue par une banque sur une opération » (par exemple frais d'agio). ? Le dérivé AGIOT ER v. t r. (1716) correspond à « spéculer sur les cours des monnaies, puis sur les e ffets publics ». AGIOT AGE n. m. e st déjà chez Saint-Simon (1710) et prend très vite une valeur nettement péjorative (1720, d'Aguesseau). Les deux mots ont été très employés lors des spéculations financières de la fin du XVIIIe s. et à propos des assignats, sous la Révolution, avec l'idée de crise économique. ? Il en va de même pour AGIOT EUR n. m. (1710, Saint-Simon), concurrencé pendant la Révolution par agiotateur (Brunot) au sens péjoratif de « spéculateur ». ? AGIR v. e st issu assez tard (1450) du verbe latin agere, ancien verbe de la langue pastorale qui signifie « pousser devant soi », et se dit aussi des hommes avec le sens de « poursuivre, pousser, mener », et des choses. Agere s'emploie absolument pour « aller, se diriger », spécialement dans la langue juridique (« mener une affaire »), théâtrale (« représenter, jouer ») et en grammaire (« être actif »). Ce mot appartient à une racine indoeuropéenne aux représentants celtiques, arménien, sanskrit et grec (agein ; -> agonie ) ; voir aussi le schéma. ? Le verbe apparaît d'abord dans un contexte chrétien, au sens didactique de « produire, rendre effectif », lié aux valeurs philosophiques d'acte e t d'actif. Le sens le plus usuel, où le sujet est un nom de personne et qui correspond à « être actif, faire qqch. », se développe en moyen français, aussi comme transitif (agir qqch., XVIe s.). Le verbe, comme le transitif indirect (agir de qqch., 1503), signifiait alors aussi « parler, traiter de qqch. ». ? L'emploi intransitif moderne apparaît dans la seconde moitié du XVIe s. (Montaigne), mais ne semble devenir usuel qu'au XVIIe siècle ; on disait auparavant oe uvrer, faire. ? L'emploi transitif est aussi attesté en droit au sens de « poursuivre en justice » (1538 ; encore dans Académie, 1932) ; il correspond au sens spécial d'acte, action*. Il s'est conservé didactiquement en philosophie pour « pousser (qqn) à l'action », aussi au passif dans ê tre agi (fin XVIIe s., Bossuet). ? L'emploi intransitif usuel est souvent qualifié : agir bien, mal (1650, Corneille), et il prend des valeurs spéciales : « négocier » (1636), « passer à l'action au lieu de parler » (1701). ? Le pronominal impersonnel s'agir, d 'abord dans il s'agit que (1600, O. de Serres qui le construit avec à e t infinitif : il ne s'agit qu'à...), puis il s'agit de (1656, Corneille), est devenu usuel, surtout au négatif (il ne s'agit pas, plus de...). ? S'agissant de... (1688) est didactique mais vivant. ? Agir a plusieurs dérivés. AGISSANT , ANT E a dj., tiré du participe présent (1584), a signifié « qui est vif, est actif » (1660), peut-être avec influence de s'agiter. AGISSEMENT S n. m. pl. apparaît pendant la Révolution (1794) pour désigner des actions critiquables, blâmables (des agissements suspects). ? ? À ce sens est lié AGISSEUR n. m. (1871) qui s'est employé en politique, puis a disparu. ? v oir ACT E, AGENT , AGILE, AGIT ER, AMBAGES, RÉAGIR.

« qualif ie d es f ru its o u f le urs r a p pro chés e n u n e m asse , p uis d 'a u tr e s é lé m en ts , e t q ui e st d even u su bsta n ti f p our d ésig ner d es b riq uette s d e c harb on a g glo m éré ( in L aro usse , 1 866), a in si q u'u n maté ria u d e c o n str u cti o n ( 1 924).

L 'a b ré v ia ti o n AG GLO n.

m . ( 1 930) e st c o ura n te . ◈ A GGLO MÉR AT IO N n.

f . e st s o it e m pru n té ( 1 762) a u l a ti n m éd ié v al ag glo m era ti o , s o it d ériv é d e ag glo m ére r, q ui d oit d an s c e c as ê tr e p lu s a n cie n q ue s o n a tte sta ti o n .

I l d ésig ne l e f a it d e s'a g glo m ére r, p uis l a f a b ric ati o n d es a g glo m éré s ( 1 905).

◆ I l a p ris p ar m éto n ym ie ( d éb .

XIX e s .) l e se n s d '« e n ta sse m en t, g ro upem en t d e n om bre ux é lé m en ts o u i n div id us » e t s p écia le m en t ( 1 861) ce lu i d e « c o n ce n tr a ti o n d 'h ab ita ti o n s » , d 'a b ord a v ec u n c o m plé m en t, p uis e m plo yé s e ul ( XX e s .) . Dan s c e s e n s, i l r e jo in t l e c ham p s é m an ti q ue d e ville , b ourg , v illa g e, e t s e s é p are d e l a v ale ur éty m olo g iq ue (u n e a g glo m éra ti o n l â che , d is p ers é e ...) . ❏ voir CONG LO M ÉRER . AG GLU TIN ER v.

t r. e st u n e m pru n t ( XIV e s .) a u l a ti n ag glu ti n are , c o m posé d e glu te n , - in is « c o lle » (→ g lu , g lu te n ). ❏ L e v erb e, tr a n siti f e t p ro n om in al, s ig nif ie d 'a b ord « ( s e ) j o in dre , ( s e ) r é u n ir m ora le m en t » , p uis devie n t c o n cre t ( 1 543, ad glu ti n er ) s u rto ut e n te chn iq ue, a u ssi e n c hir u rg ie e t m éd ecin e ( m il.

XV I e s ., Paré ), e m plo i d is p aru .

◆ L e p ro n om in al s'a g glu ti n er s 'e st e m plo yé a u ssi e n l in guis ti q ue (m il.

XIX e s ., R en an ) ; Cf.

c i- d esso us ag glu ti n an t e t ag glu ti n ati o n . ❏ L e d ériv é AG GLU TIN ANT , ANT E adj. s 'e st d it d e c e q ui a id e l e s p la ie s à s e c ic atr is e r ( 1 590, P aré ), em plo i s u bsta n ti v é ( 1 751).

A u XIX e e t p en dan t u n e p arti e d u XX e s ., o n p arle a u ssi d e la n gues ag glu ti n an te s ( 1 863, L ittr é ) « q ui p ro cè d en t p ar a ffix ati o n d e r a cin es » . ■ A GGLU TIN AT IF , IV E adj. ( m il.

XV I e s ., P aré ) s 'e st e m plo yé e n m éd ecin e, a u ssi s u bsta n ti v é ( 1 845) av an t d e p re n dre e n s c ie n ce s u n e v ale ur g én éra le ( v .

1 920). ■ A GGLU TIN AT IO N n.

f ., e m pru n t ( 1 537) a u l a ti n d es G lo se s ag glu ti n ati o , e st a u ssi u n m ot d e méd ecin e, p uis s ig nif ie e n g én éra l « a cti o n d 'a g glu ti n er o u d e s 'a g glu ti n er » , c o m me l e d ériv é fra n çais AG GLU TIN EM ENT n.

m . ( 1 611).

S eul ag glu ti n ati o n s 'e m plo ie e n l in guis ti q ue ( 1 814, A .

d e Hum bold t) . ■ A GGLU TIN IN E n.

f ., f o rm é a v ec l e s u ffix e -in e, d ésig ne ( 1 903) d es s u bsta n ce s p ro voq uan t l'a g glu ti n ati o n d e m ic ro org an is m es, d e g lo bule s. ■ A GGLU TIN O GÈNE adj.

, « q ui a l e p ouvoir d 'a g glu ti n er » ( 1 904), e st f o rm é a v ec -g èn e*. I l e st su bsta n ti v é ( 1 945) p our d ésig ner d es a n ti c o rp s à p ouvoir a g glu ti n an t.. »

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