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Vocabulaire: CHAPEAU, CHAPEAUX, substantif masculin.

Publié le 10/11/2015

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Vocabulaire: CHAPEAU, CHAPEAUX, substantif masculin. A.— Coiffure d'homme ou de femme de matières et de formes variées. SYNTAXE : Chapeau de cuir, de feutre, de paille, de soie, de toile, de velours; chapeau plat, pointu, rond, à larges ailes, à larges bords, à bords étroits, à bords retroussés; chapeau ciré, lustré, orné de plumes; chapeau de jardin, de ville, de soleil, de pluie. — HISTOIRE et. régionalisme. Coiffure en forme de couronne. Chapeau de roses, de fleurs : Ø 1. Et la voilà qui tresse les fleurs bleues, les fleurs jaunes et les fleurs rouges pour en faire un chapeau. Elle pose ce chapeau de fleurs sur la tête du petit Jean. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Pierre Nozière, 1899, page 55. 1. a) Chapeau d'homme. Coiffure généralement à bord plus ou moins large : Ø 2. Il y a une indéfinissable façon de porter un chapeau : mettez le chapeau un peu trop en arrière, vous avez l'air effronté, mettez-le trop en avant, vous avez l'air sournois; de côté, l'air devient cavalier;... HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 196. Ø 3. Il était habillé en gris et coiffé d'un chapeau noir, rond, de feutre mou, à larges bords, dont le fond, très haut, allait se rétrécissant en forme de tuyau de cheminée,... GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Berthe, 1884, page 986. Ø 4. Je mis mes plus beaux habits et pris mon chapeau de haute forme, car, à cette époque le melon n'était pas toléré même aux très jeunes gens,... ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie en fleur, 1922, page 454. SYNTAXE : a) Chapeau bas de forme, haute forme ou haut de forme, mou, à trois cornes, galonné d'or, d'argent; chapeau claque, (chapeau) canotier, gibus, melon, panama; chapeau de curé, de gendarme, de mousquetaire, de quaker; chapeau breton, chinois, mexicain, tyrolien. b) Assurer son chapeau sur sa tête; brosser, lustrer son chapeau du coude, d'un revers de manche; enfoncer son chapeau sur la tête, sur les yeux; mettre son chapeau en bataille (confer bataille), sur l'oreille, de travers; brandir, jeter son chapeau en l'air (signe d'allégresse); pétrir, tortiller son chapeau, rouler son chapeau dans ses doigts (signe d'embarras); porter la main à son chapeau, soulever, ôter, tirer son chapeau, donner des coups de chapeau (pour saluer); tendre son chapeau (pour mendier). — En particulier. · HISTOIRE (MOYEN ÂGE). Chapeau de fer, chapeau de Montauban. Casque (confer bonnet* de fer) : Ø 5. Jean Comnène lui-même; « armé du haubert et le chapeau de fer sur la tête », encourageait les serveurs et surveillait personnellement le tir. RENÉ GROUSSET, L'Épopée des Croisades, 1939, page 155. · Chapeau de gendarme. Coiffure de papier plié en triangle : Ø 6. Pendant ce temps, arrachant une page de son cahier, le plus habile de la bande confectionnait un chapeau de gendarme. JOE BOUSQUET, Traduit du silence, 1935-36, page 224. — Par métonymie. · Familier, vieilli. [Pour désigner un homme] Il y avait là plusieurs femmes et pas un chapeau. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. siècle et Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. · Vieilli. Chapeau bordé ou chapeau ferré. Gendarme : Ø 7.... un hussard de mon escadron, qui me voyant avec ce gendarme, s'approche et me dit : « Eh bien! Lannoy, est-ce que tu te fais des affaires avec les chapeaux bordés... » FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 1, 1828-29, page 172. — Spécialement. Chapeau de cardinal, chapeau rouge ou absolument chapeau. Dignité de cardinal. Aspirer au chapeau, obtenir, se voir refuser le chapeau : Ø 8. Tout prélat, à Rome, ne vit que dans l'espoir du chapeau, et voit sa considération croître ou diminuer dans le monde, suivant le plus ou moins de chances qu'il a d'y parvenir. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 1, 1817, page 187. — En apposition, vieux. Frère chapeau. Moine, coiffé d'un chapeau au lieu d'un capuce, accompagnant un supérieur, et par extension, personne subalterne (Confer Grand Larousse de la langue française en six volumes). · Par métaphore. Frère chapeau ou vers chapeau. Vers sans intérêt, mis pour la rime : Ø 9. Combien Voltaire, Racine, etc., tous enfin, excepté Corneille, ne sont-ils pas obligés de faire des vers chapeaux pour la rime. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Correspondance, tome 3, 1800-42, page 260. b) Allusion littéraire et historique. — Allusion littéraire. · Le chapeau de Fortunatus. [Par allusion au chapeau de Fortunatus, héros d'un roman populaire allemand du XVe. siècle] Chapeau magique : Ø 10. Que de Prud'Hon chez un des deux fils de M. Marcille! Il en tire des murs, des armoires, des coffres, de partout. C'est le chapeau de Fortunatus : dessins, académies, tableaux... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1858, page 466. · Chapitre des chapeaux. [Par allusion à un passage du Médecin malgré lui de Molière : " Hippocrate dit... que nous nous couvrions tous deux. — Hippocrate dit cela? — Oui. — Dans quel chapitre s'il vous plaît? — Dans son chapitre des chapeaux... "] Expression utilisée lorsqu'on ne peut indiquer la source d'une citation. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)- Larousse encyclopédique, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. · Écrire sur son chapeau. [Par allusion à la fable de La Fontaine : Le Loup devenu berger " Il aurait volontiers écrit sur son chapeau : — C'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau "] : Ø 11.... on ne peut pas empêcher les anarchistes de l'être dans leur for intérieur; mais on ne devrait pas leur permettre de le dire, de le proclamer, de l'inscrire sur leur chapeau... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1892, page 221. — Allusion historique. · Saluer le chapeau de Gessler [Par allusion à la légende de Guillaume Tell, qui avait refusé de saluer le chapeau du bailli Gessler] : Ø 12. Si l'intérêt de l'état se trouvait coïncider exactement avec l'intérêt ou la fantaisie du monarque, ce n'était point l'affaire des gouvernés qui n'avaient qu'à saluer à genoux ce nouveau chapeau de Gessler, sans mot dire. GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité, 1899, page 37. 2. Chapeau de femme. Coiffure avec ou sans bord. Elle avait un chapeau à franges qui croulait sous le poids des fleurs... C'était un jardin suspendu... (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 255) : Ø 13.... elle portait une sorte de chapeau-capote-capeline sur le faîte de la tête, tout en haut de son front immense et cabossé... HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Le Grand Meaulnes, 1913, page 238. SYNTAXE : Chapeau cloche; chapeau coquin, extravagant, mutin, ridicule; bavolet, brides, coiffe, épingles, rubans d'un chapeau; carton*, malle* à chapeau. — Spécialement, vieux. Chapeau de la mariée. Bouquet de fleurs d'oranger, qu'une jeune fille porte dans ses cheveux, et par extension à la main, le jour de ses noces : Ø 14.... Mais en retour j'offre aujourd'hui Le chapeau de la mariée. Acceptez ces fleurs d'oranger; Qu'à votre voile on les attache. PIERRE-JEAN DE BÉRANGER, Chansons, tome 3, Le Chapeau de la mariée, 1829, page 171. B.— Au figuré. 1. Familier. Personne qui en couvre un autre : Ø 15. Alexandre de Berny consent à me servir de chapeau pour garder les bois des Petites Misères de la Vie conjugale. Si Chlendowski faisait faillite, j'aurai ma propre affaire à moi. HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 3, 1850, page 131. Remarque : Attesté dans Larousse du xxe. siècle en six volumes, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2. MARINE. vieux. Chapeau du capitaine ou chapeau de mérite. Bonification remise au capitaine sur le fret transporté (Confer Glossaire des termes de marine (JULIEN LE CLÈRE)). — Par extension (et parfois absolument). Gratification donnée à quelqu'un : Ø 16. Je lui disais un jour... que je voulais acheter une certaine forêt... il partit en poste dans la nuit et alla acheter cette forêt... Je lui ai donné un chapeau de vingt mille francs et il m'a rendu ma forêt. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Nouvelles inédites, tome 1, 1842, page 57. 3. Locutions. a) Vieillies. — La plus belle rose de son chapeau. L'avantage le plus important (confer chapeau de roses, supra). — Mettre au chapeau. Donner sa cotisation : Ø 17. Vidocq était l'ordonnateur du festin, pour lequel on s'était cotisé. Seul il n'avait pas mis au chapeau, mais il acquittait sa part en supériorité... en indications gastronomiques... en anecdotes. [Louis-François L'Héritier] Supplément aux Mémoires de Vidocq, ou les Révélations sans réticence tome 1, 1830, page XLV. Remarque : Selon DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Nouveau Larousse illustré, cotisation faite par les jeunes gens exempts de la milice en faveur de leurs camarades désignés par le sort. — Porter chapeau. (Symbole du rang social que l'on occupe; par opposition à casquette, bonnet portés par les paysans, les ouvriers) : Ø 18. Elle [Reine Lecomte] aussi, depuis trois ou quatre ans, choyait un rêve : c'était de devenir une dame et de porter chapeau. ANDRÉ THEURIET, Le Mariage de Gérard, 1875, page 54. — Un monsieur à chapeau. Un bourgeois : Ø 19. Il [Fauchelevent] avait quelque esprit naturel; il ne. disait ni j'ons ni j'avons; il causait, chose rare au village; et les autres paysans disaient de lui : il parle quasiment comme un monsieur à chapeau. VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 628. b) Familier ou argotique. — En baver des ronds de chapeau (Confer baver). — Termes du bagne. Faire chapeau. Chavirer et par extension échouer dans une entreprise (confer A.-L. Dussort, Lettres, 1930, page 2; Jean Galtier-Boissière, Pierre Devaux, Dictionnaire historique, étymologique et anecdotique d'argot, 1939, page 46). Gagner le chapeau de paille. Être condamné à la transportation (Confer Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT) 1966). — Ne casse plus les chapeaux du monde (MARCEL PAGNOL, Fanny, 1932, I, 5, page 90 ). Confer casser le bonnet* à quelqu'un. — Porter le chapeau. Avoir mauvaise réputation, être suspect (confer Charles-Louis Carabelli, [Langage de la pègre] ) : Ø 20. C'est pas bien, si c'est vrai, ce que tu as fait, Max, de donner Angelo aux poulets? Tu portes un drôle de chapeau depuis hier! ALBERT SIMONIN, Touchez pas au grisbi, 1953, page 124. — Faire porter le chapeau à quelqu'un. Le rendre responsable. Porter le chapeau. Être rendu responsable. Quand ils auront attrapé les poux, ils se feront porter le chapeau mutuellement (FERNAND TRIGNOL. Pantruche, ou les Mémoires d'un truand, 1946, page 159 ). — Tirer son chapeau. Chapeau bas ou absolument chapeau! Pour exprimer l'admiration : Ø 21. Je vous tire mon chapeau jusqu'à terre, ma charmante, pour votre exploit d'hier. Fournir trois heures durant la conversation de Mme. de Saint-G...! MAURICE DE GUÉRIN, Correspondance, 1837, page 281. Ø 22.... le docteur [Grand] le trouva une fois dans une grande excitation. Il avait remplacé « fleuries » par « pleines de fleurs ». Il se frottait les mains. « Enfin, on les voit, on les sent. Chapeau bas, messieurs! » ALBERT CAMUS, La Peste, 1947, page 1328. — Tirer son chapeau (à quelqu'un). Le quitter : Ø 23. Quoi qu'il en soit, trop de petits riens m'avaient... rendu la maison odieuse... Je résolus de tirer mon chapeau à une élite dont la tournure d'esprit avait cessé de me faire rire... GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Un Client sérieux, Les Balances, 1901, page 130. — T'occupe pas du chapeau de la gamine. Ne t'inquiète pas (Confer Charles-Louis Carabelli, [Langage populaire] ; Albert Dauzat, L'Argot de la guerre, 1918, page 252). Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. — Travailler du chapeau. Ne pas avoir toute sa raison. Le patron travaille du chapeau, dit Grignolles au docteur (GEORGES BERNANOS, Un crime, 1935, page 834 ). Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, Grand Larousse de la Langue française en six volumes On rencontre dans le même sens (régionalisme, Canada) faire du chapeau (confer A. THÉRIO, Ceux du Chemin-Taché, Montréal, 1963, page 57). C.— Par analogie, emplois spéciaux. 1. [Par analogie de forme] a) BLASON. Ornement extérieur de l'écu des ecclésiastiques, représentant un chapeau à larges bords (Confer Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854, page 571). Remarque : Attesté dans les Larousse et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. b) MUSIQUE. Chapeau chinois (confer bonnet* chinois). Les sonneries banales et démodées du chapeau chinois (ALPHONSE DAUDET, Pages inédides de critique dramatiques, 1897, page 35 ). 2. [Par référence au chapeau en tant qu'objet surmontant la tête] a) BOTANIQUE. Partie supérieure élargie de nombreux champignons, qui porte les organes reproducteurs. Un joli champignon, Dont le chapeau, rempli de lames convergentes, Formait comme une roue aux délicates jantes (AMÉDÉE POMMIER, Océanides et fantaisies, 1839, page 231 ). b) CONSTRUCTION. Pièce de bois posée horizontalement à la partie supérieure d'un ouvrage de charpente. · Chapeau d'escalier. Pièce sur laquelle s'appuie la partie supérieure d'un escalier de bois. · Chapeau de lucarne. Pièce formant la fermeture de la partie supérieure d'une lucarne. · Chapeau de presse. Traverse reliant les jumelles de la presse pour leur donner de la solidité. c) MARINE. Chapiteau placé au-dessus de la cloche du bord. d) MINES. Partie supérieure du boisage d'une galerie de mine. MINÉRALOGIE. Chapeau de fer. Partie supérieure d'un filon proche de la surface et riche en fer. e) MUSIQUE. vieux. Trait demi-circulaire couvrant plusieurs notes et représentant la liaison. Elle faisait vaillamment ses gammes et ses chapeaux (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Les Amies, 1910, page 1132 ). f) Terme de presse. Bref commentaire placé en tête d'un article : Ø 24. Je lui [à Jammes] demandai donc, (...) de bien vouloir nous laisser publier la lettre de Philippe sans ce désobligeant et énigmatique chapeau dont il l'avait couverte. ANDRÉ GIDE, Correspondance avec Paul Claudel, 1899-1926, page 123. Remarque : Attesté dans Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Grand Larousse de la Langue française. g) TECHNOLOGIE. — Couche d'écume et de matières solides surmontant un liquide en ébullition ou en fermentation : Ø 25.... un second [voisin] , armé d'une barre, surveillait la fermentation, enfonçait le chapeau, au milieu des bouillonnements du moût;... ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 355. — Pièce recouvrant certains organes de machines ou certains objets. Chapeau de distributeur, de palier. · Chapeau de roue. Pièce qui protège le moyeu. Je sors dix fois pour essuyer la glace par dehors (...) J'ai de l'eau presque jusqu'au chapeau de roue (JEAN GIONO, Les Grands chemins, 1951, page 244 ). Par métaphore. Prendre un virage sur les chapeaux de roue. À grande vitesse. · Chapeau de lampe : Ø 26. Les mèches des lampes, sous leurs chapeaux de toile métallique, n'y [dans les ténèbres] mettaient que des points rougeâtres. ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1165.

« mousquetaire, de quaker; chapeau breton, chinois, mexicain, tyrolien.

b) Assurer son chapeau sur sa t?te; brosser, lustrer son chapeau du coude, d'un revers de manche; enfoncer son chapeau sur la t?te, sur les yeux; mettre son chapeau en bataille (confer bataille), sur l'oreille, de travers; brandir, jeter son chapeau en l'air (signe d'all?gresse); p?trir, tortiller son chapeau, rouler son chapeau dans ses doigts (signe d'embarras); porter la main ? son chapeau, soulever, ?ter, tirer son chapeau, donner des coups de chapeau (pour saluer); tendre son chapeau (pour mendier).

? En particulier.

? HISTOIRE (MOYEN ?GE).

Chapeau de fer, chapeau de Montauban.

Casque (confer bonnet* de fer)?: ? 5.

Jean Comn?ne lui-m?me; ? arm? du haubert et le chapeau de fer sur la t?te ?, encourageait les serveurs et surveillait personnellement le tir. REN? GROUSSET, L'?pop?e des Croisades, 1939, page 155.

? Chapeau de gendarme.

Coiffure de papier pli? en triangle?: ? 6.

Pendant ce temps, arrachant une page de son cahier, le plus habile de la bande confectionnait un chapeau de gendarme.

JOE BOUSQUET, Traduit du silence, 1935-36, page 224.

? Par m?tonymie.

? Familier, vieilli.

[Pour d?signer un homme] Il y avait l? plusieurs femmes et pas un chapeau.

Remarque?: Attest? dans la plupart des dictionnaires g?n?raux du XIXe.

si?cle et Larousse du xxe.

si?cle en six volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965.

? Vieilli.

Chapeau bord? ou chapeau ferr?.

Gendarme?: ? 7....

un hussard de mon escadron, qui me voyant avec ce gendarme, s'approche et me dit?: ? Eh bien! Lannoy, est-ce que tu te fais des affaires avec les chapeaux bord?s...

? FRAN?OIS VIDOCQ, M?moires de Vidocq, chef de la police de s?ret?, jusqu'en 1827, tome 1, 1828-29, page 172.

? Sp?cialement.

Chapeau de cardinal, chapeau rouge ou absolument chapeau.

Dignit? de cardinal.

Aspirer au chapeau, obtenir, se voir refuser le chapeau?:. »

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