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Vocabulaire: COMPARAISON, substantif féminin.

Publié le 16/11/2015

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Vocabulaire: COMPARAISON, substantif féminin. A.— Acte intellectuel consistant à rapprocher deux ou plusieurs animés, inanimés concrets ou abstraits de même nature pour mettre en évidence leurs ressemblances et leurs différences. Comparaison de deux étoffes, de deux couleurs, de deux odeurs (Dictionnaire de l'Académie Française). Comparaison des chiffres et des dates, de deux idées, entre ces deux idées, de textes, des prix, de la vie de province et de la vie de Paris; établir, faire une comparaison entre, avec... : Ø 1.... des comparaisons maladroites, blessantes et continuelles, avec ses frères et ses camarades, développent chez l'enfant une jalousie constitutionnelle. EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 513. · Terme de comparaison. (infra C). DROIT. Comparaison d'écritures. " Confrontation de deux écritures pour juger si elles sont de la même main " (Dictionnaire de l'Académie Française). Pièce de comparaison. " Pièce dont l'écriture et la signature sont authentiques comparée à une pièce tenue pour fausse " (Dictionnaire de l'Académie Française). — GRAMMAIRE. Adverbe de comparaison (Confer adverbe commentaire grammatical). Degré de comparaison. Degré de qualité de l'adjectif ou de l'adverbe exprimé par rapport à un ou plusieurs éléments de repère. " Le premier degré, le comparatif, peut être formé d'une manière synthétique (meilleur) ou analytique (plus beau, moins grand). Le second degré, le superlatif [relatif] , a les mêmes caractéristiques (le plus beau) " (Mounin 1974). Subordonnée (proposition) de comparaison. Proposition subordonnée introduite par de même que, ainsi que, comme et impliquant une comparaison par rapport à la principale. — Locution prépositive. · En comparaison de. Son lit lui parut plus moelleux, en comparaison de la couchette qu'il aurait occupée à Londres (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 185 ). · Par comparaison avec. Le vide et le silence y paraissent lourds, presque inquiétants, par comparaison avec la foule, le bruit, les lumières qu'on a coutume d'y retrouver [au théâtre] (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGUË, Les Morts qui parlent, 1899, page 111 ). Absolument. En comparaison. Par comparaison, locution adverbiale. Mon Dieu, que j'étais donc heureuse, par comparaison, voilà seulement une heure ou deux! (GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 678 ). B.— Par extension (avec une idée d'intensification) [Souvent avec une négation, un rapport d'égalité ou d'équivalence d'intensité ou de valeur existant ou non entre les deux objets de pensée] Il n'y a pas de comparaison possible entre...; soutenir, supporter la comparaison avec... : Ø 2. Il n'est pas dans Florence un seul homme qui puisse soutenir la comparaison avec lui, dès qu'il s'agit du dévoûment et du respect qu'on doit aux Médicis. ALFRED DE MUSSET, Lorenzaccio, 1834, II, 4, page 148. — Locution adverbiale. · Sans comparaison. [Avec un superlatif et indiquant une supériorité] Infiniment, incomparablement. Il est sans comparaison, le meilleur d'entre nous. Cette ville est la plus riche, sans comparaison, de toute la région (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). [Employé comme formule de politesse pour exprimer que la comparaison que l'on fait ne présente aucun caractère désobligeant] Il a fait, sans comparaison, comme le valet de la comédie (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). · [Pour faire sentir à son interlocuteur que deux choses ne sont pas à mettre sur le même plan] Point de comparaison! Trêve de comparaison! C.— CRITIQUE LITTÉRATURE, RHÉTORIQUE. Rapprochement établi dans le langage entre deux termes que l'esprit lie en raison d'une certaine analogie, dans une intention poétique ou pour les éclairer l'un par rapport à l'autre. Comparaison juste, exacte; comparaison littéraire; prendre une comparaison, se servir d'une comparaison. La métaphore n'est qu'une comparaison dont un terme est sous-entendu (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Beau comme le jour, prompt comme l'éclair, bavard comme une pie sont des comparaisons (Dictionnaire de l'Académie française. 1932 ) : Ø 3. Voltaire a regardé la comparaison comme un flambeau qui devait éclairer l'objet comparé. Moi je le regarde comme une glace qui réfléchit l'objet en le colorant L'objet comparé doit se réfléchir dans la comparaison comme dans un prisme. Chateaubriand veut que ce ne soit qu'un ornement comme le chapiteau à la colonne. CHARLES-JULIEN LIOULT DE CHÊNEDOLLÉ, Journal, 1811, page 58. Ø 4. Goya feignait de trouver dans les événements en cours des sujets réclamés, en fait par ses instincts; Bosch semble les emprunter aux comparaisons et aux allégories qui peuplent les textes des prédicateurs ou des mystiques du temps, ou au bagage ésotérique des alchimistes. RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 322. · Terme de comparaison. (terme de logique et de grammaire entré dans la langue courante). Chacun des membres de la comparaison; objet auquel on compare un autre. Prendre un terme de comparaison, le premier, le second terme de la comparaison (Confer comparer exemple 2). — Proverbe. Comparaison n'est pas raison. Une comparaison ne peut rien prouver. SYNTAXE : Comparaisons fines, délicates, charmantes; de jolies comparaisons; comparaison tirée de la Bible, d'Homère, de la mythologie; emprunter, reprendre une comparaison connue. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 249. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 4 440, b) 3 064; XXe. siècle : a) 2 275, b) 2 765.

« Londres (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, ? rebours, 1884, page 185 ).

? Par comparaison avec.

Le vide et le silence y paraissent lourds, presque inqui?tants, par comparaison avec la foule, le bruit, les lumi?res qu'on a coutume d'y retrouver [au th??tre] (EUG?NE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGU?, Les Morts qui parlent, 1899, page 111 ).

Absolument.

En comparaison.

Par comparaison, locution adverbiale.

Mon Dieu, que j'?tais donc heureuse, par comparaison, voil? seulement une heure ou deux! (GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 678 ).

B.? Par extension (avec une id?e d'intensification) [Souvent avec une n?gation, un rapport d'?galit? ou d'?quivalence d'intensit? ou de valeur existant ou non entre les deux objets de pens?e] Il n'y a pas de comparaison possible entre...; soutenir, supporter la comparaison avec...?: ? 2.

Il n'est pas dans Florence un seul homme qui puisse soutenir la comparaison avec lui, d?s qu'il s'agit du d?vo?ment et du respect qu'on doit aux M?dicis. ALFRED DE MUSSET, Lorenzaccio, 1834, II, 4, page 148.

? Locution adverbiale.

? Sans comparaison.

[Avec un superlatif et indiquant une sup?riorit?] Infiniment, incomparablement.

Il est sans comparaison, le meilleur d'entre nous.

Cette ville est la plus riche, sans comparaison, de toute la r?gion (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1932).

[Employ? comme formule de politesse pour exprimer que la comparaison que l'on fait ne pr?sente aucun caract?re d?sobligeant] Il a fait, sans comparaison, comme le valet de la com?die (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1835-1932).

? [Pour faire sentir ? son interlocuteur que deux choses ne sont pas ? mettre sur le m?me plan] Point de comparaison! Tr?ve de comparaison! C.? CRITIQUE LITT?RATURE, RH?TORIQUE.

Rapprochement ?tabli dans le langage entre deux termes que l'esprit lie en raison d'une certaine analogie, dans une intention po?tique ou pour les ?clairer l'un par rapport ? l'autre.

Comparaison juste, exacte; comparaison litt?raire; prendre une comparaison, se servir d'une comparaison.

La m?taphore n'est qu'une comparaison dont un terme est sous-entendu (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1932).

Beau comme le jour, prompt comme l'?clair, bavard comme une pie sont des. »

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