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1574 : Mort de Charles IX.

Publié le 18/05/2012

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Il a vingt-quatre ans et meurt d’une broncho-pneumonie tuberculeuse au château de Vincennes, après s’être livré à des excès de toutes sortes qui ont précipité sa fin. Il avait ordonné la Saint-Barthélemy et s’en souvient au moment de mourir, lorsqu’il dit à sa vieille nourrice huguenote : “ Ah ! ma nourrice ! Que de sang ! Que de meurtres ! Ah ! que j’ai suivi un mauvais conseil ! ” Henri III lui succède. 

 

« s'emparer de la Couronne va­ cante.

Le l" juin, elle quitte Vincennes pour Paris et, au Louvre, fait murer les fenêtres de l'appartement du Béarnais , qu'elle fait placer sous étroite surveillance .

Le lendemain, c'est le palais tout entier qui est mur é, seule l'e ntr ée prin ci­ pale, protégée par des gardes suisses, restant ouverte.

Le 3 juin, alors que des rumeurs de conspiration circulent dans la capitale, le Parlement entérine et fait publier les lettres de ré­ gence .

Le 4, trois gentils-hom ­ mes sont dépêchés en Pologne pour y quérir le futur H enri Ill.

Pendant ce temps, à Vincen­ n es, le ritu el funéraire a déjà commencé.

Le cheva lier Henri d'Angoulême , né de la liaison d ' Henri Il avec l'Écossaise Jane Fleming et demi-frère de Char­ les IX, est chargé de son bon déroulement .

Pendant vingt­ quatre heures , le visage du Une fois le cercueil de Charles IX porté en terre à la basilique de Saint -Denis , les grands officiers du royaume déposent un à un près de la sépulture leurs enseignes , leurs cottes, leurs gantelets ainsi que leurs éperons.

Puis , on fait de même avec la main de justice et le sceptre .

Lorsque ce cérémonial est terminé , un héraut s'exclame par trois fois : « Le roi est mort ! » Pendant que la bannière de France est ensuite lentement relevée, le héraut lance , de nouveau par trois fois : « Vive le roi , Henri troisième de ce nom , à qui Dieu donne bonne vie 1 » Chacun peut reprendre ses insignes et ses emblèmes : après que la mémoire de Charles IX a été dignement saluée , la succession de son frère Henri Ill au trône de France est ainsi solenneUement sceUée.

défunt est laissé découvert afin que «chacun puisse le voir ».

Le 31 mai , dans l'après-m idi , la dépouille du jeune roi est embaumée et dépo sée dans un cerc ueil de plomb .

Pendant quarante jours, comme le veut la tradition, elle va rester au château de Vincenne s, vei llée par quarante-huit religieux des quatre ordres, cordeliers, car­ mes , augustins et jacobins , qui , jour et nuit , vont prier et chan­ ter les messes .

Sur un lit de pa­ rade recouvert d'un drap d 'or, l 'effigie du roi repose , vêtue d'une tunique en satin cramoi­ si parsemée de fleurs de lys et fourrée d' hermine , coiffée d'un bonnet de ve lou rs et d 'une couronne sertie de pierres pré ­ cieuses, parée du collier de l 'ordre de Saint-Michel.

« Au sépulcre des rois ses pères >> Les obsèques de son fils, « la reine sa mère voulut les faire belles et magnifique s, encore que les finances de France fus­ sent alors courtes pour dépen ­ ser tant », rapporte la chro­ nique .

Le jeudi 8 juillet , à l'is­ sue des quarante jours rituels, le duc d'Alençon est chargé de déposer le cœur de son frère Charles LX à l 'église · des Céles­ tins .

Le dimanche Il juillet.

un service funèbre à la mémoire du déf unt roi est célébré à la cathédra le Notre-D ame de Pa­ ris .

A la fin de la cérémonie, un incident éclate, provoqué par une question de pré séance.

« Son corps était prêt à partir de Notre-Dame , la cour de Parle­ ment eut quelque pique de prés éance avec la noblesse et l'Église, d' autant qu 'elle al lé­ guait tenir place de roi qu'el le repré se ntait du tout en l' ab­ se nce du roi, qui était ho rs du royaume.

Sur quoi , il y eut une grande princesse de par le monde !Marguerite de Va lois, la sœur du souverain!.

qui alla EDI TIONS ATLAS arguer et dire qu 'il ne fallait pas s' étonner si, durant le vi­ vant du roi, les séditions et troubles avaie nt été en si gra n­ de vogue , qu e tout mort qu'i l était, il émouvait , brouilla it et troublait encore », relate le mé­ morialiste Pierre de Brantôme .

Le 1 2 juillet, un long cortège escorte le cercueil et la dé­ pouille de Charles IX à Saint­ Denis , le «sépulcre des rois ses pères ».

Le lendemain , on célèbre le grand service solen­ nel.

auquel H enri de Navarre assiste , au gran d dam de Catherine de Médicis : le car di­ nal de Lorraine dit les vêpres ; Arnaud Sorbin, le confesseur du défunt, prononce l 'oraison funèbre.

Puis le souverain est inhumé dans la nécropole royale auprès de son père, Henri Il , et de ses prestigieux ancêtres .

Les célébrations sont closes par un fastueux dîner réunissant la famille royale, la Cour , mais aussi les ambassa­ deurs étrangers , les conseillers au Parlement et les dignitaires de l 'Église catholique .

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