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2000 - Europe (Chronologie)

Publié le 22/02/2012

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2 janvier 2000 .- RUSSIE-TCHETCHENIE: Poursuivant son offensive contre Grozny, la capitale tchétchène, l'armée russe se heurte à une forte résistance des combattants indépendantistes qui auraient, selon la chaîne de télévision privée TVN, repoussé les troupes fédérales qui tentaient de prendre le contrôle des quartiers stratégiques de la ville. Le 3, les combattants tchétchènes annoncent avoir repris le contrôle de quatre localités proches de Grozny, dans une opération menée sur les arrières des forces russes et susceptible de briser l'encerclement de la capitale. Le 7, se référant aux religions orthodoxe et musulmane, Moscou annonce une pause de ses attaques contre Grozny afin d'épargner les civils toujours retenus " de force " dans la ville et utilisés comme " boucliers humains ". Le même jour, deux responsables des opérations, le général Vladimir Chamanov (front nord) et le général Guennadi Trochev (front est) sont respectivement remplacés par leurs adjoints, les généraux Alexeï Verbitski et Sergueï Makarov, ces changements étant purement " techniques ". Du 7 au 9, les combattants tchétchènes lancent une contre-offensive dans l'est de la République indépendantiste. Le 10, alors que les combats intenses se poursuivent dans les zones d'Argoun et de Chali, un général russe reconnaît que des " erreurs " ont été commises en Tchétchénie. Le 11, le commandant en chef russe en Tchétchénie, le général Viktor Kazantsev, annonce que désormais " seuls les enfants jusqu'à l'âge de 10 ans, les hommes de plus de 65 ans et les femmes seront considérés comme des réfugiés ". Le 16, alors que le pilonnage de Grozny se poursuit, l'association moscovite des mères de soldats rend public un bilan estimant à plus de 3000 le nombre des soldats russes tués et à environ 6000 autres blessés depuis le début de la guerre en Tchétchénie en septembre 1999 (le bilan officiel est de 500 morts et 1300 blessés). Le 19, un général russe fixe au 26 février la fin des opérations militaires en Tchétchénie et rend hommage aux Tchétchènes qui préparent " une défense multiple de la ville ". Le 21, les tirs d'une intensité sans précédent qui visent Grozny depuis six jours s'étendent aux villages des montagnes du sud, faisant au moins 93 morts parmi les civils, dont 23 enfants. Le 27, le Conseil de l'Europe renonce à sanctionner la Russie pour son offensive en Tchétchénie comme le demandait un amendement déposé par le groupe social-démocrate et les socialistes. 1 janvier 2000 .- ALLEMAGNE: Le nouveau code de la nationalité substituant le droit du sol au droit de sang entre en vigueur. 3 janvier 2000.- RUSSIE: Vladimir Poutine, nouveau président par intérim, limoge la fille cadette de Boris Eltsine (démissionnaire depuis le 31 décembre 1999), Tatiana Diatchenko, de " conseillère en image " du président, celle-ci étant directement mise en cause dans les scandales de corruption touchant le Kremlin. Le 10, il effectue une série de remaniements " temporaires " lui permettant de renforcer sa position, et le 13, il officialise sa candidature à l'élection présidentielle, tandis que l'ancien premier ministre, Evgueni Primakov renonce à se présenter. Le 18, avec son soutien, le président sortant de la Douma, le communiste modéré Guennedi Seleznev est réélu à la présidence de la chambre basse. Le Monde du 27 révèle qu'un mandat d'arrêt international a été délivré en décembre contre un proche de la famille Eltsine, Pavel Borodine, ancien chef de la direction des affaires du président au Kremlin, qui serait impliqué dans des détournements d'argent du budget et des ventes de pétrole. 3 janvier 2000.- ESPAGNE: La police espagnole déjoue un attentat à la voiture piégée au Pays basque. Le 15, quelque 100 000 nationalistes et indépendantistes basques participent à Bilbao à deux manifestations parallèles. Le 21, un militaire trouve la mort à Madrid dans un attentat à la voiture piégée, attribué à l'ETA. Le 23, un million de personnes manifestent en silence à Madrid pour exprimer leur rejet du terrorisme. 3 janvier 2000.- CROATIE: L'alliance des 6 grands partis d'opposition enlève 96 sièges sur 151 dans la nouvelle chambre des représentants. La Communauté démocratique croate (HDZ, au pouvoir) n'obtient que 46 sièges et la coalition de droite menée par le Parti croate des droits (HSP), 4. Le 24, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, le candidat du HDZ, Mate Granic, est éliminé du second tour, en ne recueillant que 21,69% des suffrages. Le 27, le chef de la nouvelle majorité de centre-gauche, Ivica Racan, est nommé premier ministre par le chef d'Etat par intérim Vlatko Pavlevic.
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« Le président sortant, Islam Karimov, est réélu à la tête de l'Etat par 91,90% des voix, le taux de participation ayant atteint 93%. 10 janvier 2000.- BELGIQUE:Le jour même où la Belgique entame une vaste opération de régularisation des sans-papier, Bruxelles rétablit le contrôle à sesfrontières.

Ce dernier est levé le 31. 10 janvier 2000.- SERBIE:A l'initiative du Mouvement du renouveau serbe (SPO) de Vuk Draskovic, 14 des 15 dirigeants de l'opposition signent un "Accord pour une action commune de l'opposition démocratique pour des élections anticipées ".

Le 15, Zeljko Raznatovic, dit "Arkan ", ancien chef de milice serbe proche du pouvoir, accusé de crimes contre l'humanité, repris de justice et mafieux notoire,est assassiné à Belgrade. 12 janvier 2000.- TURQUIE:En attente de l'avis définitif de la Cour européenne des droits de l'homme, le gouvernement de Bülent Ecevit décide de surseoir àl'exécution du chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, condamné à mort pour terrorisme, le 29 juin1999. 13 janvier 2000.- ALLEMAGNE:Condamné à 6 ans et demi de prison pour homicide sur la frontière interallemande en août 1997, le dernier président de RDA,Egon Krenz intègre une prison berlinoise après le rejet, la veille, de son recours par la Cour constitutionnelle. 13-16 janvier 2000.- ITALIE:Réuni en congrès à Turin, le Parti démocratique de gauche (PDS, ex parti communiste), se transforme en Parti des démocratesde gauche (DS), et refait son unité autour de Walter Veltroni, réélu à la présidence avec près de 80% des voix. 14 janvier 2000.- BOSNIE : Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) conda:E 25, le Serbe bosniaque Mitar Vasiljevic, inculpé par le PTIY pour crimes contre l'humanité commis dans l'est de la Bosnieentre mai 1992 et octobre 1994, est arrêté par la Force internationale de stabilisation (SFOR).

Le 26, Dusan Tadic, un Serbearrêté en Allemagne, puis livré au TPIY en 1995, est condamné en appel à 20 ans de prison pour meurtres et actes de tortures. 19 janvier 2000.- UE:Dans un entretien au Monde , Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, estime que le projet politique des pères fondateurs de l'Europe est menacé de " dilution " par l'inéluctable élargissement aux pays de l'est et à la Turquie, et souhaitequ'une " Fédération des Etats " soit à " l'avant garde " de l'Union.

Le 26, la Commission européenne présente ses propositions deréforme des institutions pour éviter la paralysie de l'Union élargie à 28 ou 30 Etats. 20-21 janvier 2000.- AUTRICHE:Après trois mois de tractations, la coalition gouvernementale mise sur pied trois jours auparavant par le chancelier sortant, ViktorKlima entre socialistes (SPÖ) et chrétiens conservateurs (ÖVP) s'écroule.

Le 25, le chancelier Klima renonce à former ungouvernement minoritaire social-démocrate, et des négociations s'engagent entre les conservateurs du Parti du peuple (ÖVP) etles populistes du Parti de la liberté (FPÖ) dirigé par Jörg Haider, afin de conclure un pacte de gouvernement. 28 janvier 2000.- SERBIE-KOSOVO:L'OTAN décide de confier, à compter du mois d'avril, le commandement de la force de paix au Kosovo (Kfor) à l'Eurocorps. 31 janvier 2000.- IRLANE DU NORD:Le général canadien John de Chastelain remet aux gouvernements de Londres et de Dublin un rapport sur le désarmement desmilices, faisant apparaître que celui de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) n'est pas en bonne voie, ce qui risque de précipiterune nouvelle crise et de mettre en péril le jeune gouvernement semi-autonome de la province britannique. 1 février 2000.- RUSSIE-TCHETCHENIE:Après cinq semaines de combats dans la capitale de la république indépendantiste, les Tchétchènes assurent avoir laissé Groznyaux mains des russes pour rejoindre la guérilla dans les montagnes.

Le 5, la frontière tchétchéno-ingouche, où affluent denouveaux arrivants, est de nouveau fermée.

Les 5 et 6, le village de Katyr-Iourt, à l'ouest de Grozny, est détruit à 80% par lesforces russes qui pourchassent les combattants tchétchènes.

Le 6, le président russe par intérim, Vladimir Poutine, annonce la "prise finale " de Grozny, ville symbole, et explique qu'une " nouvelle phase " est engagée, celle de la restauration de l' " ordreconstitutionnel " en Tchétchénie.

Le 10, le chargé en communication du Kremlin nie en bloc les rapports de la presse et des ONGsur les exactions russes, notamment au " camp de filtration " de Tchernolozovo (nord de la république).

Le 14, le commandant. »

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