Acte 2 scene 5 ecoles des femmes

« vous fâcherez ».

Agnès est ici une enfant prise en faute.

Elle repousse son aveu, elle essaie d'obtenir l'assurance qu'elle ne sera pas punie.

L'aveu est enfantin.

Elle livre toutes les informations d'une seule traite après avoir hésité longuement à les donner.

Elle agit brusquement.   2) Sa franchise   Agnès ne cache rien, elle avoue avoir été troublée par sa rencontre avec Horace.

Agnès semble avoir des dons de médecine «  il perdit son mal sitôt que je vis » et elle s'en réjouit.

Elle avoue qu'elle a reçu des cadeaux ainsi que les deux valets, Alain et Georgette.

Elle est contente pour eux et n'a pas l'impression de leur porter préjudice.

Elle rapporte les paroles d'Horace (vers 559 et 560), ses gestes (vers 569 et 570), elle ne cache rien de son entrevue. Elle avoue qu'elle a vu Horace plusieurs fois :  « toutes les fois que je l'entends parler ».   3) Son ignorance   Elle ne connaît pas les choses de l'amour, elle n'a pas compris la nature du mal d'Horace.

Elle ne maîtrise pas les mots, elle n'établit pas de lien entre le mal et l'amour d'Horace.

Son discours est imprécis, elle a du mal à exprimer ce qu'elle ressent (vers 564).

«Comment? Est-ce qu'on fait d'autres choses? » montre son ignorance, son ingénuité, son étonnement.

Elle ne comprend pas la question d'Arnolphe qui est à prendre au sens figuré, elle le prend au sens propre : « ne vous a-t-il point pris autre chose? »vers 571.   4) Une attitude parfois paradoxale   Agnès n'hésite pas à décrire ce qu'elle éprouve de manière assez crue sur le plan physique.

Elle éprouve une sensation qu'elle décrit librement.

Elle est émue, physiquement remuée par les mots et la présence d'Horace et par ses caresses ce qui montre qu'elle n'est pas si naïve.

Elle hésite longuement à avouer l'histoire du ruban,. »