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Action de substances sur le système nerveux

Publié le 24/02/2012

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La transmission du message nerveux au niveau de la synapse est assurée par une substance spécialisée. Les synapses, qui assurent les interconnexions entre les neurones, sont localisées dans les centres nerveux. Le fonctionnement de ces centre est donc très sensible à l’action de substances chimiques diverses. Le neurone post-synaptique émet généralement un message différent de celui qui a reçu. Nous allons voir que de nombreuses substances peuvent moduler cette transmission synaptique. Ces substances peuvent être exogènes, étrangères à l’organisme, ou endogènes donc produites par l’organisme. Ces substances peuvent donc amplifier ou atténuer l’intensité du message nerveux. 

« diverses zones cérébrales, notamment dans le cortex.

Ces zones interviennent dans le contrôle de l’émotivité, del’attention,… Les circuits de récompenses correspondent à l’ensemble de ces zones .

Ils sont activés lorsque les informations sensorielles reçues par le cerveau sont considérées comme agréables. L’action des substances opioïdes sur les « circuits de récompense » Dans des conditions physiologiques normales, l’activité des neurones à dopamine des circuits de récompense estfreinée en permanence par des neurones inhibiteurs .

La libération de dopamine est donc réduite .

Les neurones inhibiteurs ont sur leurs membranes des récepteurs opioïdes spécifiques des enképhalines. Une libération d’enképhaline à leur niveau modère donc leur action d’inhibition .

L’inhibition sur les neurones à dopamine est partiellement levée.

Par conséquent, la libération de dopamine augmente. L’individu a une sensation agréable vécue comme une récompense. Les substances opiacées exogènes miment de façon exagérée l’action des enképhalines.

C’est le cas de la morphine mais aussi de l’héroïne, qui a une action plus rapide que la morphine.

En effet, elle franchit plus rapidement la« barrière » qui sépare les cellules cérébrales du sang.

L’héroïne est ensuite transformée en morphine une fois arrivée dans le tissu cérébral. Il y a d’autres substances qui sont capable d’agir sur les circuits de récompense.

Ces substances sont capables demodifier l’humeur de l’individu, ont les qualifies de psychotropes. Elles ont plusieurs modes d’action, mais elles aboutissent toutes à une augmentation de la quantité de dopamine dans les circuits de la récompense.

L’alcool et la nicotine stimulent les neurones à dopamine, alors que les opiacés les libèrent de leur inhibition.

La cocaïne, les amphétamines et l’ecstasy agissent, eux, au niveau des synapses à dopamines .

Ils augmentent la quantité de dopamine disponible en stimulant la libération de dopamine ou en freinant sa recapture. Les substances psychotropes peuvent être à l’origine de toxicomanies Suite à un usage régulier du produit, on observe d’abords une tolérance. C’est-à-dire que le corps tolère la dose et qu’elle n’a donc plus d’effets. C’est l’ accoutumance de l’organisme au produit.

L’organisme réclame donc des doses de plus en plus fortes .

Puis ensuite, on observe une dépendance physiologique , c’est-à-dire que l’organisme a besoin du produit et qu’il ne peut plus s’en passer .

Si on s’en abstient, il apparaît un syndrome d’abstinence (vomissements, diarrhées, énervement, épuisement, souffrance,…).

Le dernier stade qui apparait est la dépendance psychologique . C’est-à-dire que maintenant il y a une action pour avoir la dose , il y a un besoin irrépressible d’avoir la dose et il apparait une focalisation .

Le produit agit donc sur le cerveau et déclenche la toxicomanie . Par exemple, l’injection d’héroïne est suivie d’effet physiques (d’abord : troubles oculaires , vomissements, démangeaisons, parole embarrassée ; puis : larmoiement, écoulement nasal,…) et psychiques ( euphorie , disparition des douleurs et des soucis , repli sur soi, recherche de silence, excitation intellectuelle).

Puis quand l’effet disparaît, il y a une série d’ angoisse , d’irritabilité,… Mais il y a le risque d’une injection d’une overdose mortelle et cette substance a des effets sur le centre respiratoire . Le sevrage consiste à stopper brutalement ou progressivement sa consommation de drogue.

Une prise en charge psychologique et sociale est indispensable dans ces situations.. »

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