Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité a l'égard d'autrui ?
Publié le 12/08/2005
Extrait du document
HTML clipboard
La question présuppose l'existence de l'inconscient comme un acquis incontestable. Il ne s'agira donc pas de questionner la validité ou non de l'hypothèse de l'inconscient. La lucidité désigne la transparence et l'honnêteté vis-à-vis de soi-même. Commencez par montrer que l'inconscient implique une opacité, une obscurité de la conscience par rapport à elle-même (Cf. Freud: le moi n'est pas maître dans sa propre maison). Ensuite, montrez et dénoncez la tentation de se réfugier derrière les faux-semblants et les faux-fuyants de l'inconscient (Cf. Sartre: la mauvaise foi ou Alain : L'inconscient comme idolâtrie du corps). Et, pour finir, montrez que la psychanalyse est quête et enquête d'une nouvelle lucidité de soi (Cf. Freud: Là où « ça « était, « Je « dois devenir).
Liens utiles
- Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité à l'égard de soi même ?
- Admettre l'existence de l'inconscient rend-il vain tout effort de lucidité envers soi-même ?
- Est-il nécessaire d'admettre l'existence de l'inconscient ?
- Admettre l'existence de l'inconscient nous interdit-il de penser l'homme libre ?
- Admettre l'existence d'un inconscient remet-il en cause la responsabilité de ce que nous faisons ?