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L'affaire Dreyfus

Publié le 06/07/2013

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Un Officier israélite, le Capitaine Dreyfus, est accusé d'espionnage et condamné (1894). L' « Affaire «, à l'origine purement judiciaire, devient politique en 1898 et divise la France en deux camps farouchement opposés, même à l'intérieur des familles...

« Mais Esterhazy est acquitté par le Conseil de G11erre (11 jan­ vier 1898) et Picqzzart mis azzx arrêts de forteresse.

II.

- LE D(;CHAINEMENT DES PASSIONS • Emile Zola pz~blie le 14 janvier 18.98, dans l' A11rore, le reten­ tissant pamphlet « J'accuse ».

Désormais la France est divisée en dt•ax camps : les Anti-dreyfusards, bruyamment nationalistes, dé{ ensezzrs de « l'honneur de l'.4rmée »; ils forment la « Ligue de la Patrie Franç,aise » (Barrès, Rochefort, Déroulède ...

) et dénoncent le ,, syndicat juif »; ils sont suivis par la majezzre partie des catholiques (campagne d•zz journal «La Croix »); les ·Dreyfusards exigent la révision d11 procès azz nom de la vérité et de la justice; ils se gronpenl dans la « Ligue des Droits de l'Homme > avec Anatole France, Clemen­ ceau, Jaurès; leur action prend rapidement un tour anti­ militariste et même anticlérical.

Traduit e·n justice le 7 février, Emile Zola est condamné à un an de prison po•ur diffamation.

• En août 1898, le Jfinistre de la Gnerre, le Général Cavaignac, fait procéder à nn examen des pièces lin dossier Dreyfus.

On découvre que le « billet Alexandrine », accablant pozzr Dreyfus, est zzn faux.

Henry avone en être l'anteur et se ruicide.

Cavaignac et le Chef d' Etat-.lfajor démissionnent.

Le 14 septembre, le Conseil des Ministres décide la révision du procès.

• Dérozzlède et quelques nationaliste·s (surexcités en uutre par la « reczzlade » de Fachoda) tentent vainement d'entraîner des trozzpe·s sur l'Elysée après les fzznérailles dzz Président Félix Faure (23 février 1899).

Le 3 juin, la Cour de Cassation casse le jugement de 1894 pO'Ur vice de forme.

L'agitation redouble : à une manifesta­ lion à Auteu·il, le 4 jzzin, répond une contre-manifestation dreyfusarde le 11 juin.

• Le 7 août 1899, Dreyfus comparaît devant le Conseil de Guerre de Rennes, qui le déclare coupable, tozzl en lui accordant les circonstances allénuantes, et le condamne à 10 ans de déte·ntion.

Le Président de la République gracie Dreyfus et, en 1906, la Co'llr de Cassation le réhabilite.

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