Devoir de Philosophie

L'AFRIQUE OCCIDENTALE : Mauritanie Sahara espagnol Mali Niger Haute-Volta Sénégal - Gambie - Guinée portugaise - Guinée - Sierra Leone Libéria - Côte d'Ivoire - Ghana - Togo - Dahomey - Nigéria

Publié le 03/11/2011

Extrait du document

afrique

Au Nord, vers le 20e parallèle, c'est-à-dire dans des secteurs déjà sahariens, un chapelet très discontinu de massifs dus au relèvement du socle et de sa couverture marque la limite septentrionale de l'Afrique occidentale. Cet ensemble débute à l'Ouest, dans l'Adrar Mauritanien : des plateaux gréseux y montent jusque vers 5 à 600 m et la tranche des couches donne des fronts de côtes; parfois, des sables modelés en dunes recouvrent en partie les plateaux. Plus à l'Est, au Nord de la boucle du Niger, les lourdes croupes cristallines de l'Adrar des Iforas se tiennent entre 50() et 800 m dans la partie septentrionale du massif où le point culminant atteint 890 m. Il faut franchir 600 km pour atteindre l'Aïr où le matériel cristallin est traversé de venues volcaniques qui donnent les points culminants (Mt Tamgak : 1 800 rn, Mts Baguezane, 1 900 m). Ce volcanisme annonce celui du dernier massif de cet ensemble septentrional, le Tibesti, d'ailleurs situé sur le territoire du Tchad. Avec ses sommets élevés (3415 m à l'Emi Koussi) et son volcanisme, il appartient déjà à l'Afrique centrale, mais il limite au N.E. une des grandes cuvettes de l'Afrique occidentale.

afrique

« Les falaises de grès de Bandiagara, à l'Est de Mopti, à l'Intérieur de la boucle du Niger, présentent l'un des rarea reliefi de la zone dea cuvettea, domaine de • l'Afrique plate et Infinie •.

Dea vlllagea , a'accrochent aux roca eacerpéa, refuge du peuple dea Dogona qui ont longtempa conaervé leura arta et laura mœura particulières.

(U.T .A.) .

l'Atlantique, la demi-cuvette Sénégal-Mauritanie ouverte sur l'Atlantique, la cuvette du Niger occidental et celle du Niger oriental , de part et d'a tre du coude dessiné par le fleuve, enfin, à l'intérie~r des terres, la cuvette du Tchad.

Dans ces zones déprimées qui communiquent facilement entre elles, le socle apparait rare­ ment; le plus souvent, il est recouvert de ter­ rains sédimentaires, parfois revêtus à leur tour, de manteaux sableux; par endroits, vers la périphérie des bassins, le relief s'anime quel­ que peu.

Au contact du socle , les couches gré­ seuses donnent quelques « falaises » escarpées, mais où les dénivellations ont au maximum 200 rn et n'atteignent généralement pas 100 m .

Les plus connues sont la falaise de Tambaoura dominant la vallée de la Falémé à la frontière Sénégal-Mali , la falaise de Bandiagara, au Mali et celle de Banfora, en Haute-Volta.

Souvent , en bordure des plateaux de grès, se détachent des buttes témoins plus ou moins étendues : à ce type appartiennent les monts du Hombori (1155 rn), dans la boucle du Niger.

Mais tous .

ces reliefs ne sont que des accidents de détail et la zone des cuvettes est bien celle de « l'Afrique plate et infinie » .

C'est le domaine de·s eaux indécises, des marais et des lacs.

3• Entr e ces cuvettes et le golfe de Guinée, sur · 3 000 km d'O .

en E., une ondulation du socle fait reparaitre les terrains cristallins encore surmontés par endroits de lambeaux de leur couverture sédimentaire.

Cette nouvelle rangée de hauteurs est presque aussi disconti­ nue que celles du Nord; en outre , elle a une allure dissymétrique : son versant septentrio­ nal s'incline vers la zone des cuvettes par des pentes très longues et très adoucies alors qu'en direction du golfe de GUinée, les pentes du flanc méridional sont plus rapides.

Dans l'Ouest, un premier ensemble de points hauts s 'étend sur 700 km entre la région de Dia­ bola (Guiné centrale ) et les monts de Man (Ouest de la Côte d'Ivoire) où les terrains anciens atteignent 1 362 rn; mais le plus sou ­ vent, ils donnent, entre 400 et 60() rn, des pla­ teaux d'où jaillissent .quelques reliefs aux for­ mes hardies.

Ce sont parfois des reliefs rési­ duels taillés dans le cristallin tels les monts de Loma (1948 rn) en Sierra Leone; mais le plus souvent, il s'agit de crêtes de quartzites extra­ ordinairement résista:nts comme en Guinée (Siamandou : 1 650 m; ·.monts Nimba : 1 ·754 rn).

Toutefois , la principale masse montagneuse de l'Ouest n'appartient pas au socle ancien, car, s'appuyant sur la partie occidentale du bombement , la couverture gréseuse fortement soulevée, donne le massif du Fouta Djalon dont les surfaces tabulaire$, parfois surmontées de reliefs hardis d'origine volcanique , s'étagent entre 1 000 et 1 &00 rn (1 537 au mont Mali) tandis que les vallées s'encaissent fortement entre des versants très redressés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles