Devoir de Philosophie

L'agriculture de la République Populaire de Chine : conditions naturelles, organisation, principales productions, problèmes.

Publié le 05/02/2013

Extrait du document

agriculture

- Ces progrès ont été réalisés avec de très faibles moyens. Ce sont les hommes qui ont apporté l'essentiel (exemple des régions du loess avec la brigade modèle de Dazhaï). On a même envoyé les «jeunes instruits « des centres urbains en renfort dans les campagnes (mais les raisons idéologiques étaient certainement plus importantes);

- la productivité demeure faible malgré les progrès : « un paysan chinois produit en moyenne une tonne de céréale par an, alors qu'aux États-Unis un cultivateur en produit plus de 50 « Deng Xiaoping 1979.

agriculture

« en priorité nourrir environ un milliard d'êtres humains, le cinquième de l'humanité, mais elle doit aussi fournir certaines matières premières à une industrie en développement (par exemple le coton nécessaire pour vêtir cette masse humaine prodigieuse).

C'est assez dire l'importance de ce secteur dans un pays qui se proclame « en voie de développement ».

Le nouveau régime mis en place en 1949, tout en donnant la priorité à l'industriali­ sation, a engagé le monde rural profondément traditionnel dans la voie de mutations considérables, à la fois par nécessité économique, mais aussi par volonté idéologique.

Le monde paysan chinois se voit ainsi extrait soudainement de la tradition confucéenne et projeté dans la version collectiviste du xxe siècle avec le devoir d'approvisionner de plus en plus largement une population rapidement croissante.

Trois «montagnes» à déplacer en 1949 Le terme de « montagne » est repris d'une fable chinoise largement évoquée par Mao Zedong et la littérature maoïste des années 60-70 : «Comment Yukong déplaça les montagnes» qui cherchait à montrer que rien n'était impossible.

I Des structures foncières paralysantes.

En 1949 la Chine est entre les mains de grands propriétaires fonciers absentéistes qui contrôlent 70 à 80 % des terres et pressurent un monde immense de métayers et de paysans microfundiaires misérables.

2 Des agricultures traditionnelles - La Chine de l'Est : plaine du Huanghe, du Yangzi, collines de Chine du Sud et région du Si Chouan, se caractérise par un «jardinage asiatique » intensif mais peu productif; - les espaces périphériques : Mandchourie, Xinjiang, Tibet, sont principalement occupés par des élevages très extensifs de populations semi-nomades.

3 Des espaces contraignants -L'essentiel de l'agriculture se concentre dans les terres basses, vallées et plaines toujours menacées par les inondations.

Les terres hautes sont déboisées et ravinées par l'érosion; -la Chine du Nord-Est (Mandchourie) et de l'Ouest (Xin­ jiang, Tibet) sont des espaces semi-désertiques; - au total, ro % environ de la surface totale soit 9,5 Mkm 2 , sont cultivés par une population paysanne qui en r 980 est de l'ordre de 300 millions d'actifs (60 % de la population active 1 I 8 totale).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles