Les agricultures des E.-U. et de l'U.R.S.S.

« Recherche des i.dées principales Elles apparaissent à l'examen des données chiffrées.

Les deux agri­ cultures fournissent.

avec des superficies agricoles utiles à peu près équivalentes.

d'importantes productions agricoles.

Pourtant.

la pro­ duction soviétique ne suffit pas au ravitaillement de la population.

alors qu'aux États-Unis elle procure régulièrement dè gros excé­ dents de récoltes.

Ce brutal contraste entre les résultats conduit à · s'interroger sur les structures agraires.

Le fil conducteur Un leit-motiv s'impose l'agriculture.

naguère secteur fragile.

est devenue un élément de force de l'économie américaine.

alors qu'elle reste le point noir de l'économie soviétique.

UN PLAN POSSIBLE Introduction Deux vastes territoires.

des productions agricoles massives.

Mais l'agriculture soviétique.

même en tenant compte de contraintes naturelles exceptionnellement sévères.

n'assure pas toujours l'auto­ suffisance alimentàire.

Serait-il « plus difficile de produire des pom­ mes de terre que de lancer un spoutnik» ? 1.

Des milieux naturels assez comparables 1 .

De vastes espaces agricoles.

un relief généralement favorable 2.

Des ressources agro-climatiques inégales Il.

Des conditions de production très dissemblables 1.

En U.R.S.S ..

une agriculture planifiée 2.

Aux États-Unis.

une agriculture capitaliste 3.

L'agriculture américaine : plus performante que la soviétique Ill.

Des productions massives mais différentes 1 .

Les premières places mondiales 2.

Une balance agricole toujours positive aux États-Unis 3.

Une balance agricole parfois déficitaire en U.R.S.S.

4.

Des problèmes particuliers à chaque pays Conclusion L'agriculture est un facteur de déséquilibre entre les deux superpuis­ sances.

mais elle permet aussi un certain accord entre elles.

L'U.R.S . S.

a besoin des céréales américaines.

les « farmers » des États-Unis.

hantés par la crainte de la surproduction.

considèrent l'Union soviétique comme un acheteur solvable de produits agrico­ les.

donc indispensable à leur prospérité.. »