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L'albatros

Publié le 03/10/2012

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Au cours des trajets à travers l’océan, l’équipage des navires ainsi que les passagers s’ennuient et ils se divertissent cruellement à maintes reprises en se moquant des albatros d’où l’adverbe « souvent « dans le premier vers. Le verbe « prendre « a une connotation négative L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète. Le poème L'Albatros est fondé sur une double comparaison. L'albatros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l'oiseau. Grâce à un réseau de personnification, les trois premières strophes comparent l'albatros à un roi...


« vers 4 en " v ", " s " et " f ". - L'isolement, la solitude : Il y a le monde d'en haut et le monde d'en bas et la communication entre les deux est difficile, voire impossible. - La situation de la victime : l'albatros mais en même temps, le poète est agressé par les moqueries des marins (vers 11 et 12) puis par l'archer et les huées (vers 14 15). A- Une image symbolique ---- L'image de la chute A prendre au sens physique et au sens moral du terme, la chute du poète oiseau est suggérée par des images symboliques : perdant la liberté dont il jouit quand il " hante la tempête " (vers 14).

C'est une métonymie du climat pour désigner le lieu, il est désormais prisonnier des " planches " au vers 5, synecdoque pour désigner le pont du navire.

On note le caractère ridicule de l'oiseau lorsqu'il est en dehors de son élément car un roi sur une planche, ce n'est pas sa place.

L'anacoluthe des deux derniers vers (" exilé " est au masculin singulier, on attend donc un sujet au masculin singulier mais on a " ses ailes " qui est au féminin pluriel) accentue le déchirement du poète entre ses deux vies : celle de la réalité et celle de l'idéal.

L'art est pour Baudelaire une affaire personnelle : le poète ne se mêle pas au public vulgaire.

Leurs cultures sont trop éloignées.

Le poète doit donc s'exiler, être seul et cette singularité s'est cristallisée dans le symbole de l'albatros.

La dernière strophe développe la comparaison entre le poète et l'albatros.

C'est la même souveraineté dans la solitude mais c'est la même déchéance lorsqu'il redescend au niveau de l'humanité vulgaire.

La comparaison entre l'oiseau et le poète permet de dégager la signification allégorique du poème : comme l'albatros, le poète est victime de la cruauté des hommes ordinaires comme les hommes d'équipage au vers 1 qui ne sont pas es " indolents compagnons Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes.

De même, le poète se situe au-dessus du commun des hommes pour ses poèmes, mais mêlé à la foule, il n'est rien et devient ridicule.

Baudelaire faisait ainsi partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son épo. »

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