Alfred de Musset Lorenzaccio, acte IV, scène 9

« 1.

Différentes voix Lorenzo s'adresse à différents destinataires : le duc, la lune. Lorenzo imagine ses propres paroles et celles du duc au moment du meurtre. La répétition du meurtre et les réflexions qu'elle suppose sont interrompues par du discours direct non inséré.

D'où une impression de naturel. 2.

Des ruptures qui relèvent de la rêverie non construite Les changements de modalité et la syntaxe Les hésitations (détournement du monologue délibératif traditionnel). Les reprises ( « Entrez… » / « Nous verrons » ; « l'heure », « Que ma mère mourût » ). III. Un monologue qui exprime la solitude et le désespoir de Lorenzo 1.

Le vide autour de Lorenzo Une mère qui ne peut comprendre et qui en mourra (c'est ce qui se produira) Les républicains qui ne savent pas saisir l'occasion : « cela pourra les étonner » . Un compagnon de débauche que Lorenzo va assassiner : le jeu de masque (paroles douces et geste violent ; le pouvoir de la parole : « je lui dirai que… » ). Un dieu absent ( « S'il y a quelqu'un là-haut » ), réduit à une interjection ( « mon Dieu » ). Des absences secondaires mais significatives : la place déserte, les cabarets fermés. 2.

La souffrance de Lorenzo La montée de l'angoisse (traitement du temps). Le face-à-face avec la lune. La violence des paroles.. »