Algérie

« 1 ' t ! l'autogestion.

Mais le colonel Houari tenu par l'armée nationale populaire le 19 juin 1965 et instaure un dominé par les technocrates.

Boumedienne, sou­ (ANP), Je renverse régime autoritaire, 4 Au lendemain du coup d'État militaire, la République algérienne a donné la priorité aux problèmes Intérieurs (économiques et sociaux), devenus dangereux pour l'équilibre général de la société.

Luttant contre toutes les oppositions (ben-bellistes, communistes, partisans de Belkacem Krim ou du colonel Tahar Zbiri), le régime réussit à réduire ses adversaires au silence.

Le Conseil de la révolution reste officiellement l'organe central de décision, l'unique autorité du pays ; tout le reste appar­ tient aux rouages d'exécution.

5 Avec le premier plan quadriennal (197D-1973), l'Algé­ rie aborde une phase cruciale de son développe­ ment économique, où les hydrocarbures -sa princi­ pale richesse -jouent un rôle primordial.

Les nationa­ lisations de février et avril 1971 et les accords signés avec les sociétés françaises de pétrole marquent une étape décisive dans la voie de l'Indépendance écono­ mique et inaugurent pour la Sonatrach une période de prospérité.

A partir de 1972, celle-ci contrôle les trois quarts de la production de pétrole et la totalité de celle du gaz naturel.

Mais ce sont les problèmes du chômage (près de 2 millions de chômeurs) et la question agraire non encore résolue (6 millions de pay­ sans traditionnels sur 4,5 millions d'hectares) qui déci­ deront en fait de la réussite du plan et du sort du régime.

Le président Boumedienne se veut à la fois le champion de l'industrialisation rapide et de la natio­ nalisation des terres pour y Introduire une techno­ logie agricole moderne.

C'est l'objectif du second plan quadriennal (1974-1977) .. »