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Amadis de Gaule - Fiche de lecture.

Publié le 06/05/2013

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Amadis de Gaule - Fiche de lecture. Amadis de Gaule, titre d'un roman de chevalerie, racontant les aventures du héros du même nom. L'origine du roman demeure mystérieuse : la première mention d'un Amadis (en deux livres) apparaît, en Espagne, entre (1345 et 1350) ; selon une théorie controversée, le...
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« Amadis de Gaule: un modèle pour Don Quichotte Amadis de Gaule, de Garcia Rodriguez de Montalvo est un des plus célèbre roman de chevalerie espagnol, publié en 1508 à Saragosse.

Mais une version différente et plus ancienne a dut être diffusée car on semble déjà connaître cette œuvre dans la péninsule ibérique, à la fin du XIV ème siècle.

Amadis, enfant de l'amour, né de Périon, roi fabuleux de Galles ou Gaulles, et d'Elisène, fille de Garinter, roi de la Petite Bretagne, est exposé, dès sa naissance, sur un fleuve; son berceau descend ainsi paisiblement jusqu'à la mer, où il est recueilli par Gandales chevalier d'Écosse, qui l'élève chez lui, sous le nom de Damoysel de la mer.

Le roi d'Écosse Languines, gendre de Garinter, frappé de la bonne grâce de l'enfant, l'emmène à sa cour.

Il reçoit la visite de Lisvart, gendre du roi de Danemark, de Brisène, sa femme, et de leur fille Oriane, d'une beauté accomplie. Lisvart part pour la conquête de la Grande -Bretagne; Brisène et sa fille demeurent en Écosse; pendant ce séjour, Amadis conçoit la plus vive passion pour Oriane, qui l'accepte pour son chevalier.

Alors, sous le nom de Chevalier du Lion, pris de l'emblème qu'il portait peint sur son bouclier, il part en quête des grandes aventures qui doivent lui mériter la main de sa princesse.

D'abord il conquiert l'île Ferme, qui, entre autres merveilles, contient le palais d'Apollidon et l'arc qui sert d'épreuve aux loyaux amants.

Une belle princesse, Briolanie, est remise par Amadis en possession de ses domaines.

Ce service allume la jalousie d'Oriane, qui lui défend de revoir Briolanie.

Alors, Amadis, au désespoir, renonce aux armes, et se retire dans l'ermitage de la Roche-Pauvre, sous le nom de Beau Ténébreux.

Ses thèmes principaux sont clairement définis: il s'agit d'une apologie de l'héroïsme et de la fidélité amoureuse; l'incarnation de la doctrine courtoise et des liens qui unissent l'amour et les prouesses chevaleresque.

Amadis est l'exemple même de la perfection chevaleresque, d'où le fait qu'il est, pour Don Quichotte, un héros à imiter. Cependant, Amadis de Gaule évolue dans un monde mystérieux, éloigné de la réalité.

Des puissances surnaturelles le protègent.

Un autre personnage le suit tout au long de ses aventures: il s'agit de la magicienne Urganda, qui le guide, le soutient et le console, un peu comme le fait Sancho Panza pour Don Quichotte.

Le récit comporte des scènes d'enchantements et de magie.

Le héros se bat avec des monstres et des géants.

Il sert sa dame et toutes les autres damoiselles en difficulté.

Pourtant, il finit par être repoussé par la dame de son cœur, Oriane, et connait un profond désespoir. C'est la désillusion.

Sa dame lui donne l'ordre de partir, de se retirer du monde en compagnie d'un ermite.

C'est ce qu'il fait par amour.

En récompense de sa vaillance et de sa fidélité, il obtient la seigneurie de l'ile ferme, ile enchanté où seuls peuvent y entrer les loyaux amants et où seul le plus parfait de tous est digne de régner. L'œuvre se termine donc par une fin heureuse: les noces d'Amadis et Oriane.

Ce livre est, pour le personnage de Cervantes, un des meilleurs romans de chevalerie.

En effet, au début du roman de L'ingénieux Don Quichotte de la Manche, l'auteur nous fait part des habitudes de l'hidalgo.

Avide des romans de chevalerie, il s'adonne à une lecture passionnée.

Cette passion est si forte, qu'il en oublie ses occupations qu'était la chasse et l'administration de ses biens.

Il va même jusqu'à vendre certaines de ses terres pour s'acheter des romans de chevalerie.

L'auteur évoque les jeux de langage qui enchantent Don Quichotte alors qu'il ne les comprend pas toujours « De telles phrases faisaient perdre la tête au pauvre gentilhomme; il peinait des nuits entières pour en débrouiller le sens, qui aurait échappé à Aristote s'il était revenu parmi nous tout exprès.

» Cette passion pour ces romans est si forte, qu'elle suscite souvent chez lui l'envie de prendre la plume et d'écrire l'achèvement digne d'un des romans qu'il affectionnait le plus, celui de Felician de Silva.

De plus, il a souvent des discussion avec le curé et le barbier, pour savoir qui a été le meilleur chevalier dont les livres racontent l'histoire.

L'hidalgo a donc pour objectif de vivre tel un chevalier errant mais surtout tel que vivaient ceux de ses livres.

La folie de Don Quichotte se développe ici par le fait qu'il ne prend pas de distance par rapport au texte qu'il veut suivre à la lettre.

Il est incapable de distinguer les images à la réalité. Don Quichotte veut donc vivre les aventures de ses chevaliers préféré, en autre, d'Amadis de Gaule.

Ainsi, plusieurs fois dans le roman, Don Quichotte évoque ce modèle mais surtout le copie.

En effet, dès les premiers chapitres, le gentilhomme s'invente un nom tel que celui de son héros: « (...)Se souvenant que le valeureux Amadis de Gaule ne s'était pas contenté de s'appeler seulement et simplement Amadis, mais qu'il y avait ajouté le nom de son royaume et de sa patrie pour la rendre plus fameuse, s'appelant Amadis de Gaule, aussi voulut -il, comme bon chevalier, ajouter au sien le nom de son pays et s'appeler Don Quichotte de la Manche, par où, à son avis, il déclarait fort clairement sa race et sa patrie, et l'honorait beaucoup en prenant le surnom d'icelle.

» (tome 1 chapitre 1).

De plus, le roman de Garcia Rodriguez de Montalvo est un des seuls qui échappe à l'autodafé faite par le barbier dans la bibliothèque de Don Quichotte, car c'est une oeuvre qui plait au curé: « Le premier ouvrage que maitre Nicolas lui mis entre les. »

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