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L'Amérique latine de la fin du XVIIIe siècle à 1914 (HISTOIRE)

Publié le 20/10/2011

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histoire

Le Pérou, libéré de toute menace par le départ définitif de la flotte espagnole du Pacifique en 1866, passe de l'économie du guano à celle du salpêtre. Mais la mainmise sur le salpêtre des territoires contestés des déserts du Sud provoqua une guerre qui opposa le Pérou, allié à la Bolivie, au Chili pour la possession des provinces frontières de Tacna et d'Arica (1879-1883). Il la perdit. La situation politique, caractérisée par la lutte entre les militaires et le parti civil républicain, resta confuse jusqu'à l'arrivée au pouvoir de présidents énergiques Auguste Piérola (1895) et surtout Auguste Leguia (1908), ce dernier très autoritaire.

histoire

« tarit pas d'éloges pour la société cultivée qui l'a reçu.

La bourgeoisie créole, l'Eglise dont la hié­ rarchie a été ouverte aux fils du pays, les magistrats et les avocats vont accueillir dès 1774 avec enthousiasme la nouvelle de la « Déclaration des Droits des Américains » à Philadelphie et surtout, après 1789, celle de la « Déclaration des Droi.t.~ de l'homme » de la Révolution française.

·Partout, en Amé­ rique espagnole, apparaissl!bt les précur­ seurs de l'indépendance.

A Buenos Aires : Mariano Moreno et Manuel Belgrano, Rojas au Chili, Egafia à Quito, le· curé Hidalgo au Mexique et surtout , venu d'Europe où il a poursuivi une éblouissan,te carrière, le Vénézuélien Francisco de Miranda.

L'immense Brésil, dont la plus grande par­ tie est inconnue, est colonie purtugaise .

Au xvii ' siècle, les colons longtemps cantonnés sur la côte du nord-est, autour de Bahia, sont descendus dans le sud; ils ont fondé Rio c.le Janeiro et y ont transporté leur ca­ pitale en 1763.

Mais surtout les « bandeirantes » (ban­ des armées de pionniers) se sont lancés dans la conquête de l'intérieur.

En 1552, sur la lisière du plateau, ils ont fondé Sao Paulo.

Enrichis par la culture de la canne à sucre et la fabrication du sucre dans leurs « engenhos » où ils utilisent des esclaves importés d'Afrique, ils ont, au XVII' siècle, lorsque la concurrence des Antilles a rendu leur industrie sucrière plus difficile, entre­ pris la culture du caféier et ils la transpor­ teront sur la terre violette des pentes du plateau brési .lien à la hauteur de Sao Paulo.

A Minas Geraes, ils trouvent de l'or et des diamants (on extraira vers 1820 plus de 900 000 kg d'or annuellement).

Mais les mines seront vite épuisées et aujourd'hui Ouro Preto, la ville de l'or, est en déca­ dence.

· Si la vie était agréable à Bahia ou à Rio de Janeiro, elle était dure dans l'intérieur; le Brésil fut secoué pendant le XVIII' siècle par des révoltes : celle de Philippe dos Santos en 1720, celle, surtout, de Joaquin da Silva Xavier, dit : le Tiradentes (l'arra­ cheur de dents, car c'était un dentiste), à la fln du siècle.

En 1792, peu après l'exé­ cution de Tiradentes (vénéré aujourd'hui par les Brésiliens comme un martyr de la liberté), le vice-roi du Brésil ordonna la dissolution de toutes les associations litté­ raires ou philosophiques.

II.

- L'indépendance de l'Amérique espagnole (1809-1824).

A) Ses causes Aujourd 'hui bien élucidées grâce aux con­ grès historiques qui ont été réunis à Ca­ racas et à Buenos Aires en 1960-61 pour préciser l'histoire des premières révolutions d'indépendance à l'occasion de leur 150 • an­ niversaire , on peut en faire le tableau sui­ vant : A la fln du XVIII' siècle, des précurseurs, philosophes et soldats, demandent en divers pays une autonomie nationale à l'intérieur de la monarchie espagnole.

L'influence de l'indépendance des Etats­ Unis et surtout celle de la Révolution fran­ çaise fortifient le mouvement d'émancipa­ tion.

Le plus illustre des Précurseurs est le Vénézuélien Francisco de MIRANDA.

Noua devons dessiner Ici en quelques traita la figure d'un hêros qui fut un de ces c cito y ens du monde » tels que les disciples des phllosophea les concevaient t.

l'époque de la Rêvolutlon française.

Né t.

Caracas en 1750, Il termine ses études en Espagne.

n combat pour elle ·t, Cuba, y conquiert le grade de capitaine.

En 1781 il est aux Etala· Unis et participe t.

la guerre d'Indépendance .

En 1785, Il passe en Angleterre et entreprend de grands voyagea en Europe.

Catherine II de Russie en fait un colonel de son armée.

n visite les pays scandi­ naves.

En 1789, Il est a Londres.

La Révolution française l'attire; en mars 1792, Il arrive t.

Paris .

Il y devient rapidement un héros populaire, grand ami dea Girondins .

Promu général français, on en fait un second de Dumouriez chargé de la conquête de la Belgique ..

Commandant en chef apràa la dé­ fection de Dumouriez, il prend Anvers .

Mais on le soupçonne d'avoir participé t.

la conspiration .

Rap­ pelé t.

Paris , il est un des rares accusés que le Tribunal révolutionnaire ait acquittés avec les félici­ tations de Fouquier -Tinville .

Expulsé de France en 1801 par Bonaparte qu'indisposa ses bonnes rela­ tions avec les Anglais , Il se réfugie t.

Londres où il prépare avec Pitt l'indépendance de l'Amérique espagnole.

En 1808, il dirige un débarquement au Venezuela .

Il échoue, retourne t.

Londres.

Apràa le succès de la Révolution de 1810 t.

Caracas, la Junte provisoire l'envoie chercher pour lui confier le com­ mandement en chef de ses armées .

Mais ses soldats improvisés sont incapables de résister aux excel­ lentes troupes du général espagnol Monteverde.

Il doit capituler le 25 iuillet 1812 t.

La Guayra , Fait prisonnier, on l'envoie agoniser sur les pontons de Cadix iuaqu't.

sa mort misérable en 1816 .

Miranda c le Précurseur • est un des héros nationaux du Venezuela et son nom figure parmi ceux dea soldats des guerres de la Révolution française et de l'Em­ pire qui sont gravés a ur l'Arc de Triomphe de Paria .. »

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