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Analyse : De cive Le Citoyen, section deuxième, chapitre V, l'Empire de I à IV

Publié le 22/02/2012

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Le Citoyen ou les fondements de la politique (1642) Thomas Hobbes Traduit de l'anglais en 1649 par Samuel Sorbière, secrétaire de T. Hobbes Notes sur l'auteur : - Thomas Hobbes - Naissance : 5 avril 1588, Westport, Angleterre - Décès : 4 décembre 1679, Hardwick Hall. Derbyshire, Angleterre - Ecole/Tradition : Contractualisme, Matérialisme Thomas Hobbes est un philosophe, matérialiste et nominaliste anglais. Le Léviathan, son oeuvre majeur, a influencé la philosophie politique et du libéralisme. La conception de l'Etat d'Anarchie de Hobbes a influencé les études sur le réalisme.

« le Parlement alors que le roi préfère se retirer à Nottingham afin de rassembler une armée de fidèles prête à mater larébellion.La première phase de la guerre civile est d'abord indécise : elle oppose le camp des têtes rondes (les défenseurs deslibertés anglaises et des droits du Parlement) à celui des cavaliers (le parti du roi Charles Ier), sous les ordres duprince Rupert.

Le camp des parlementaires conclut un rapprochement avec les Écossais alors que le roi obtientl'appui des Irlandais.

C'est alors que la guerre se radicalise.

Oliver Cromwell qui bat les Cavaliers à Naseby, le 14 juin1645.

Le roi se retrouve en Écosse et est livré au Parlement de Londres en janvier 1647.

Les vainqueurs se divisentet les niveleurs réclament l'abolition de la monarchie.

Le 30 janvier 1649, Charles I est décapité à la hache devant lepalais de Whitehall à Londres.À l'époque où Hobbes entreprend sa réflexion philosophique, il est témoin de la guerre civile qui fait rage enAngleterre.

Pour Hobbes, si l'Angleterre est en guerre, cela résulte du manque de compréhension de la naturehumaine, de la manière d'organiser la vie sociale.

Il attribue ce manque de compréhension aux sectes religieuses,dont chacune prétend avoir le monopole de la vérité et qui répandent des faussetés sur la moralité, la justice, etc. Analyse : De Cive (1642) (Le Citoyen, section deuxième, chapitre V, l'Empire de I à IV) Au début du chapitre V, Thomas Hobbes nous dit qu'un homme serait très facilement enclin à enfreindre les lois.

Ceserait ça volonté qui le lui dicterait car bien que cette action fusse-t-elle dangereux, il en tirera « un plus grand bien» ou « un moindre mal ».

Sa volonté, serait elle « gouvernée par l'espérance et par la crainte ».

Ce serait la volontéde ce défendre de son prochain qui le pousserait à enfreindre les lois, bien que celles-ci lui procurent toute sorte desureté.

L'homme n'a donc aucun mal à enfreindre les lois notamment celles « de nature ».

Hobbes entend par ceterme les propriétés qu'un être détient par naissance et l'ensemble des contraintes qui sont commandées par laraison pour assurer à l'homme sa bonne conservation.

L'homme peut donc enfreindre ces lois s'il pense qu'elles ne luiapportent pas la sécurité qu'il aurait voulue.

Il peut aussi ce défendre contre son prochain si celui-ci lui veut du mal.Ce serait même le «premier [de nos] droit[s] » que de penser cela même si ce droit va nous mener dans l'état deguerre.

Je me permettrait de citer T.H.

pour expliquer ce terme :« Toutes les conséquences d'un temps de guerre où chacun est l'ennemi de chacun, se retrouvent aussi en untemps où les hommes vivent sans autre sécurité que celle dont les munissent leur propre force ou leur propreingéniosité.

Dans un tel état, il n'y a pas de place pour une activité industrieuse, parce que le fruit n'en est pasassuré : et conséquemment il ne se trouve ni agriculture, ni navigation, ni usage des richesses qui peuvent êtreimportées par la mer ; pas de constructions commodes ; pas d'appareils capables de mouvoir et d'enlever les chosesqui pour ce faire exigent beaucoup de force ; pas de connaissances de la face de la terre ; pas de computation dutemps ; pas d'arts ; pas de lettres ; pas de société ; et ce qui est le pire de tout, la crainte et le risque continueld'une mort violente ; la vie de l'homme est alors solitaire, besogneuse, pénible, quasi-animale, et brêve.

»Hobbes, LéviathanL'état de guerre est un état de guerre permanente de tous contre tous.

Tout homme cherche à se conserver ; or, àl'état de guerre, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurercette conservation.

Cette liberté illimitée conduit à la guerre universelle : l'homme devient un loup pour l'homme.L'état de guerre est donc contradictoire : la lutte de chacun pour sa survie met incessamment en danger la vie detous.

Il sous-entend que les hommes non civilisés ne seraient donc pas capable de vivre en amitié.

Mais pour qu'unhomme suive la loi de nature, il lui suffit de vouloir la paix.

Malheureusement, lors de guerres, les lois ne sont plusrespectées.

Dans cette état de guerre, la loi de nature sera donc elle aussi annulée si l'on regarde uniquement lesactes des personnes et non pas « le fond de [leur] âme ».

Bien que pendant les guerres, toutes les lois sont nullesthéoriquement, dans la réalité, il reste toujours un semblant de civilisation (par ex.

économie).

Hobbes utilise ici unexemple de brigands qui pilleraient toutes sauf la vie, les boeufs et les instruments de tortures des gens qu'ilsrencontreraient.

Les brigands n'enfreindraient pas la loi de nature si « ils s'abstinssent des cruautés de la guerre ».

Ilajoute qu'il ne pense pas que les hommes ne soient pas obligés d'humanité pendant les guerres.

Mais que la cruautéviendrait de leurs propres craintes. Bien que pour pouvoir entretenir la paix, il vaut suivre la loi de nature.

Il faut préalablement créer de solides alliancespour garantir cette paix.

Ainsi quiconque voudra enfreindre cette loi sera plus en danger qu'en la respectant.

Il fautdonc que dans l'alliance il y aille le plus de protagoniste possible.

Hobbes pense donc que l'alliance fait la force etque plus cette alliance est importante en nombre plus la partie sera facile.

Il sous-entend que pour assurer la paix, ilfaut être du côté de fort et non du faible.Il pense que pour qu'une alliance marche, ses différents membres doivent se mettre d'accord.

Sinon leursdésaccords leur créeront des obstacles.

S'ils ont quelques desseins communs, ces derniers seront avortés s'ils nesont pas unis.

Il arrivera même que pour une alliance défensive, leurs désaccords les mènent à ne pas s'entraider.

Ilsoutient même que pour qu'une alliance fonctionne, ses membres soient sujets à une crainte telle qu'ils soientobligés de rester en groupes.

Hobbes pense donc que la cohésion des hommes n'est du qu'à la peur qu'ils ont de neplus être en paix.

C'est donc le contexte dans lequel vive les hommes qui les font ce regroupé.

Cette crainte doitmême persister sinon, le désaccord reviendra. Sujet désiré en échange :. »

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