Anarcho-syndicalisme

« Anarcho-syndicalisme 45 « Réflexions sur la VIolence •, il exalte l'action directe, « seule créatrice "• et la guerre sociale déclenchée par les minorités agissantes.

Il proclame le refus de toute hiérarchie et la nécessité d'une défiance profonde à l'égard des politiciens et même des intellectuels dans leur ensemble.

5 S'il dépérit en France, avec le ralliement de la CGT à l' " Union sacrée " en aoOt 1914, l'anarcho-syndica­ lisme rayonne en Italie, où il trouve un brillant théoricien en la personne d'Arturo Labriola, et en Espagne, où son influence dans les milieux ouvriers et paysans est consi­ dérable.

La Confédération nationale du travail (CNT) sera représentée au gouvernement républicain de 1936.

Elle conserve des bases importantes dans l'émigration et même dans l'Espagne franquiste.

Aux États-Unis, les IWW (Industriel Workers of the World), en Grande-Bre­ tagne, les groupes de la Ligue syndicaliste, en marge des Trade Unions, se réclameront de l'anarcho-syndicalisme.

6 On ne trouve plus en France que des groupes res­ treints, notamment celui qui édite la revue « La Révo­ lution prolétarienne •, pour s'identifier à la tradition anar­ cho-syndicaliste.

Mais l'anarcho-syndicalisme, sous des formes nouvelles, revit dans le mouvement ouvrier et révolutionnaire contemporain.

La luHe contre les hiérar­ chies, la revendication de l'autogestion, la réserve à l'égard des partis et de toute forme d'état, caractérisant notamment le syndicalisme de la CFDT, rappellent l'idéo­ logie de l'ancienne CGT .

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Voir aussi : Autogestion, Bureaucratie.. »