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Les Animaux fabuleux

Publié le 19/05/2012

Extrait du document

Les photographies de Patterson firent sensation,

bien que des légendes courant sur de telles créatures

fassent partie du patrimoine collectif amérindien.

Par ailleurs, des colons blancs avaient, à

diverses reprises dans les 150 années qui avaient

précédé, rapporté avoir eu affaire au sasquash.

Pour la première fois, cependant, des éléments

de preuve tangibles étaient diffusés dans les

médias. Naturellement, tout le monde n'était pas

convaincu par les preuves de Patterson.

« pu être ramené)).

Une autre de ces créatures, tout aussi mystérieuse que le saquash, mais bien plus meurtrière, sévit dans le Gévaudan, en France, sous le règne du roi Louis XV.

On n'identifia jamais clairement la nature de la •Bête du Gévau­ dan)),.

dont les exploits macabres coïncidaient néanmoins avec la présence dans les forêts du voisinage de loups de très grande taille.

Le ((yéti" Une légende de Mongolie évoque l'existence d'• hommes sauvages)) très poilus, les chucchu­ naa, qui sont censés errer dans les étendues désertes.

Des témoignages visuels furent attestés en 1963.

D'autres récits, en provenance du Cau­ case, présentent des similarités avec les légendes de Mongolie.

Des créatures, appelées •aimas)), y auraient été vues, et l'une d'entre eUes, capturée en 1946.

Toutefois, la plus célèbre des créatures légendaires d'Asie est Je •yéti ~.popularisé sous Je nom d'•abominable homme des neiges)) de l'Hi­ malaya .

Le premier rapport mentionnant l'exis­ tence du yéti remonte à 1899, quand un major de l'armée britannique, L.A.

Wadden, découvrit de grandes empreintes de pieds dans la neige fraî­ che d'une montagne du Sikkim, État au nord-est de l'Inde.

Il décrivit sa découverte en ces termes: • ces empreintes ont été identifées (par les indi­ gènes) comme étant ce11es d'un animal sauvage ......

Les marins d'un navire de guerre · français, I'Aiecton, tentant en novembre 1861 de hisser un calamar géant, repéré au large des Canaries, près de Ténériffe.

Cette pêche Inhabituelle échoua, mals un morceau de la queue de l'animal, • aux yeux grands comme des assiettes •, fut ramené en France, alimentant les ancestrales légendes concernant les monstres marins.

Surpris alors ......

qu'il était accroupi près d'un ruisseau, le fameux sasquash, ou Bigfoot, du folklore nord-américain, fut photographié à la sauvette par Roger Patterson en 1967, alors qu'il s'enfuyait vers les bois.

Les quelques clichés présentés par Patterson à la presse furent l'objet de l'éternel débat entre les sceptiques et les convaincus, faisant couler beaucoup d'encre.

et poilu qui vivrait én permanence dans les nei­ ges éternelles.

Cette croyance est répandue chez tous les Tibétains».

En 1921, des alpinistes britan­ niques qui tentaient d'approcher le mont Everest rapportèrent avoir aperçu à bonne distance un groupe de silhouettes brunes se déplaçant à plus de 4500 rn d'altitude .

Lorsqu'ils gagnèrent l'en­ droit où les silhouettes étaient passées, ils décou­ vrirent des empreintes de pieds similaires à celles décrites par Waddell.

fuur les sherpas, porteurs népalais et tibétains des expéditions de haute montagne, l'existence de diverses créatures légendaires est une certitude.

Ils leur attribuent le nom générique de teh.

Parmis celles-ci, figurent Je dzu-teh, ou •ours noir de l'Himalaya))' et le yeh-teh, de taille humaine, doté d'un pelage roux et affublé de longs bras qui pendent jusque sous les genoux.

Plusieurs expéditions ont été organi­ sées à seule fin de découvrir le yeh-teh, sans suc­ cès.

Lorsque sir Edmund Hillary, vainqueur de l'Himalaya en 1953, revint de son expédition et fut immanquablement interrogé sur la question, il exprima son scepticisme quant à la validité des preuves fournies par les traces de pieds, selon lui de simples empreintes animales agrandies par la fonte de la neige.

La fameuse 11 peau de yétb) qu'il avait acheté sur place à des vi1lageois s'avéra être une peau de chèvre.

Malgré tout, des rapports concernant le yéti continuèrent à parvenir de temps à autre de l'Himalaya.

En 1974, une jeune Népalaise prétendit avoir été attaquée par la bête, alors que trois plus tard Je responsable d'une commune chinoise prétendit avoir vu le yéti • à trois mètres de distance )), la bête mesurant 2 mètres de haut.

Parmi les explications les plus plausibles concernant le yéti, l'une utilise l'argu­ ment archéologique: ·la créature descendrait du gigantopithèque, une variété de grands singes de l'Himalaya, éteinte depuis 500000 ans, dont des éléments fossilisés, mais incomplets, ont été découverts en Inde et en Chine.

Les monstres marins et aquatiques Il convient, pour compléter le tour d'horizon des animaux fabuleux, d'évoquer la pittoresque famille des monstres marins et aquatiques.

A:!n­ dant des siècles, des légendes de monstres marins circulèrent dans tous les ports du monde, notamment celle du serpent de mer géant.

Un certain nombre d'entre elles furent consignées en 1555 par J'archevêque et savant suédois Olof Mânsson, en latin Olaus Magnus (1490-1557).

Celui-ci y décrit le serpent de mer comme une • créature noire, avec une sorte de crinière et des yeux brilJants, maintenant sa tête et son cou très droits)) , A une époque plus récente, ce type de récit fut interprété comme étant de simples extra­ polations de marins établies lors de rencontres avec des baleines ou de très grands calamars.

Toutefois, en 1932, en 1950 et en 1966 et tout au long des années 1970, divers témoignages de plai­ sanciers concordèrent pour décrire une sorte de serpent d'un dizaine de mètres de long.

En 1965, un zoologue belge, le D• Bernard Heuvelmans, effectua une étude sur 587 témoignages concer­ nant des animaux marins fabuleux, effectués entre 1639 et 1964.

Il inventoria 219 canulars ou rapports incomplets, et subdivisa les 358 restants en neuf catégories différentes.

Il en conclut qu'il n'existait aucune preuve de J'impossibilité de l'existence de telles créatures marines.. »

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