« Les Animaux malades de la peste » : Comment, grâce à un récit structuré, mettant en scène un fait universel, La Fontaine transmet un enseignement ?

« chimérique empire » ( vers 41 42 43).

Le Renard utilise le sophisme.

A la suite de ce discours, le Roi apparaît comme un modèle de vertu, de justice et de sincérité (ilne faut pas oublier que le Roi cumule tous les pouvoirs) : « être puissant/blanc » et « misérable/noir » mais contraste entre puissant/misérable et blanc/noir.

) LaFontaine ne cautionne pas cette attitude, S'il s'efface souvent du récit au profit des animaux, sa présence est bien réelle de par son ironie mordante (vers 43 « flatteurs» et vers 43 à 48 où il y a une opposition entre « querelleurs / mâtins petits saints ».

Il y a aussi une ironie grinçante dans le contraste « peccadille / cas pendable »vers 59 et dans la phrase exclamative vers 60 , dans la tournure restrictive « rien que » et dans l'emploi du pronom indéfini « on » qui prouve que l'auteur est enprofond désaccord avec le jugement.

L'âne représente une victime consentante.

D'un côté, il symbolise la bêtise, l'acceptation.

Il est celui qui a la pire des conditions,laquelle est accréditée par le vers 58.

Il est pelé et galeux (maladie de peau qui est donnée par un manque d'hygiène).

Mais d'un autre côté, il a une connotationcatholique.

Marie qui s'enfuit avec Joseph est sur un âne, lequel réchauffe de son souffle, avec le bœuf, l'enfant Dieu).

C'est également sur un âne que Jésus, lors de lafête des rameaux entre dans Jérusalem.

Jésus a donné volontairement sa vie pour racheter les fautes des hommes.

Celle de l'âne va être prise pour ses confrères.

Lefait est que l'âne symbolise le peuple, peuple qui souffre à cause des puissants et qui va être sacrifié pas les puissants.

Tous ces animaux sont organisés en société :les carnivores sont les maîtres, les herbivores, le Tiers-Etat, les proies.

En étant honnête, en ayant une multitude de circonstances atténuantes (v 50 à 51) : la faim,l'herbe sèche, la renommée des moines qui se veulent charitables, l'ancienneté de la faute (v 49), l'âne sera condamné.

C'est sa naïveté qui l'a mené au châtiment.

C'estun être simple, qui ne voit pas le mal chez les autres.

Il va payer parce qu'il est pauvre. En conclusion, nous pouvons dire que dans cette fable, La Fontaine donne une vision pessimiste de la société et de la justice de son époque, sans pour cela la mettreen question, mais en donnant les moyens à ses lecteurs de survivre dans cette jungle.

Il remplace l'homme par des animaux qui lui ressemblent et physiquement etmoralement et démontre à son lecteur ce qu'il doit faire pour avoir une vie relativement calme.

Si l'âne avait été moins naïf, il aurait survécu.

En bon moraliste, ilobserve les mœurs de ses contemporains, les analyse.

Cela ne signifie pas qu'il approuve ou qu'il les justifie.

Il cherche, ce qui est l'idéal classique, à les corriger endivertissant.Sa morale est utilitaire sans croire au progrès de l'homme, il l'arme pour le guider dans l’existence.

Nous pouvons retrouver une autre analyse du pouvoir dans la fableLes membre et l’estomac.. »