Antiquité, gestion de l'eau à Rome

« de thermes .Chaque therme était donc fabriqué dans un sol d’argile( réputé pour garder la chaleu r),le fond du bain se constituaient de marbre et enfin la cour extérieure était recouverte de sable.

La mise en place d’un véritable réseau hydraulique permet de ravitailler ces thermes dont le but n’est pas simplement l’hygiène, mais également la mi se en place d’un véritable lieu de vie et d’échanges entre les citoyens .C’est donc un lien solide qu i relie le monde romain à celui de l’eau.

Les plus célèbres de ces monuments sont les thermes d’Agrippa, de Néron, de Titus, de Dioclétien et enfin de Constantin.

Enfin, la création d’aqueducs permet de définir l’empire Romain comme étant l’une des civilisations les mieux organisées a propos de sa gestion de l’eau.

En effet, l’enjeu de l’ea u au sein de la cité (au niveau du ravitaillement et de sa qualité) a permit grâce au x architectes et ingénieurs Romains d’élaborer sur une période de 500 ans (de 312 avant J.C à 226 après J.C ) plus de 11 aqueducs qui acheminent l’eau sur plus de 60 km s aux alentours de la cité de Rome.

Chaque aqueduc rep résentant une source différente, c’est grâce à une pente régulière que l’eau (gravité oblige) coule en direction de la capital e.

Le trajet de ces édifices se p oursu it dans des tunnels creusés dans la roche, sous la forme de gigantesques Arches (ou doub le Arches superposées) ou enfin sous forme de ponts canaux.

Une fois arrivé dans des bassins de décantations , elle chemine vers un château d ’eau d’ou partent les différ entes canalisations en vue de desservir chaque quartier .C’est donc la quantité impressionnante de 992.200 mètres cube d’eau que aqueducs, réservoirs et fontaines introduisent dans la cité permettant a chaque citoyen de bénéficier de plus de 1000 litres d’eau par jour .C’est donc la collaboration de plusieurs acteurs au sein de l’empire (l’Etat avec la mise en place d’un genre de service publique de l’eau et la mise en place du taxe commune, des particuliers mettant à disposition des fonds et les moyens nécessaire s a l’installation de l’eau courante et disponible pour tous.) « Pendant quatre cent quarante et un ans après la fondation de Rome, Les Romains se contentèrent de l’eau qu’ils puisaient dans le Tibre, au puits et aux sources.

On conserve encore aujourd’hui la vénération traditionnelle pour les sources ;on croit qu’elle rendent la santé aux malades, c’est le cas de la source de Camènes, de la source d’ Apollon et celle de Juture.

» Frontin, Les aqueducs de Rome 98aprés J.C Pour terminer, on constate que la mise en place de toutes ces infrastructures (fontaines, thermes, aqueducs) dans le but d’une gestion optimal e de l’eau au sein de la cité ne se résume pas tout simplement à son acheminement, mais également a son évacuation.

En effet, la gestion de l’eau se résum e aussi à comment traiter le problème des eaux us és ,comment la transporter et où la rejeter .Par ces différents problèmes, a vu naitre le système des « égouts »au sein de la cité.

En effet, il faut le rappeler ,la civilisation romaine et la première à avoir construit des égouts en souterrain de la ville.

Pour illustrer notre propos , nous allons voir l’exemple du premier égout de Rome le « Cloaca Maxima » construit par la volonté de Tarquin l’ Ancien (Vll avant J.C ).Au début a ciel ouvert , les égouts permettaient essentiellement de dég ager les eau x de pluies susceptibles d’inonder la cité puis plus tard ils seront recouvert s sous les dalles afin d’éviter les épidémies de. »