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Apologie de Socrate paragraphe VI

Publié le 22/02/2012

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socrate
Dans son Apologie de Socrate, Platon, tente de restituer le procès de son ancien « maître », alors accusé principalement de corrompre la jeunesse et d'impiété. Socrate n'ayant pas voulu d'avocat y fait sa propre plaidoirie. On remarque que dans le chapitre VI, Platon s'essaye à travers Socrate à une redéfinition de la notion de sagesse dans le but d'expliquer les raisons de la calomnie dont Socrate est victime. Nous remarquons tout d'abord l'utilisation de phrases interrogatives, de nombreuses conjonctions de coordination durant l'extrait posant le problème centrale de la vérité et de la conscience du savoir.
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« incarne qui sont remis en question.

L'examen en profondeur ne révèle alors que du vide, tout comme la discussion,qualifiée de « causerie » et non de dialogue.L'impression donnée à Socrate est subjective car c'est un jugement apporté par l'humain.

Elle devient ensuite unecertitude, confirmée par le « en effet ».L'impression d'une sagesse chez le sage « chez beaucoup d'autres » sous-entendu pas à lui et surtout « pour lui-même » traite de l'ignorance qui dans le fond n'est pas un mal, mais chez ce sage elle conduit à la suffisance et laconnaissance du rien.C'est à ce moment précis que Socrate prend conscience de sa propre sagesse en dialoguant avec le faux-sage.

Laconscience, spécifique à l'être humain, est celle que nous avons de nos rapports aux monde et aux autres êtres.

Il ya une distinction très nette entre la conscience conçue comme « conscience morale », permettant de distinguer lebien du mal et notions relatives, dans un but pratique, et la conscience comme source de connaissance de soi et dumonde et généralement théorique. Même si le dialogue n'aboutit à rien, Socrate en tire quelques conclusions, ce qui forge l'expérience. La réaction d'autrui apparaît enfin : « Je me fis des ennemis de lui et de plusieurs de ses assistants ».

Enrecherchant la vérité, Socrate s'est fait des ennemis.

Cependant, un jugement juridique est lui aussi à la recherchede vérité et Socrate en est, à cet instant, l'ennemi, ce qui crée une mise en relief de la calomnie et de la vanité duprocès.En chemin, Socrate a réussi à quantifier sa sagesse et en tire le constat qu'il est le plus sage.

La non connaissance,c'est le début du savoir et elle commence par la prise de conscience.

C'est la différence entre croire et savoir.Ce que l'on pense être est-il le reflet de ce que l'on est et de ce que nous savons ? Que sais-je ?Le texte insiste très longuement sur le parallèle lui qui ne sait ( = le sage), Tandis que moi - contre exemple -combiné à l'usage du si conditionnel « ne sais pas », il est sous entendu qu'il sait peut-être quelque chose.

Socrateest donc en position de force face à au faux-sage.

En plus d'être acquis, le savoir se doit d'être beau et/ou bon.Il doit être alors nouveau et non au sens de beau artistiquement ainsi que bon pour faire évoluer l'humanité de touspoints de vue.Le renouvellement du contre-exemple parfait est pour montrer que l'expérience de Socrate qui se solde par unéchec n'était pas un cas d'exception mais valable pour tous les sages.

On en conclut que Socrate est un sage nond'un point de vue général mais universel.C'est l'accumulation de ses ennemis qui le conduisent à sa situation La recherche d'une vérité pour laquelle la cité est réunie, la mène à un rejet de Platon à cause de celle-ci.

Platondresse grâce au procès visiblement injuste une critique virulente d'un système qui refuse toute vérité, remettant encause ses principes.La conscience ou non connaissance d'un savoir est très difficile à déterminer, c'est pourquoi il est nécessaire de seconfronter à autrui pour pouvoir se juger avec discernement. \Sujet désiré en échange : La vérité est-elle délivrée par la connaissance scientifique ?. »

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