Les apologistes du travail (Nietzsche)

« la ligne 4.

Le travail collectif a t-il ainsi pour but de combattre contre l'individualisme ? Dans un second temps, on assiste aux conséquences de cette « glorification du travail » par une aliénation de l'homme parcelui.

En effet, comme vu précédemment le travail a une dimension collective, il est essentiel car il insère l'individu dans lasociété et le mène alors à s'y investir, le travail mène l'individu au collectif.

Ainsi, on en déduit que le travail lui même luttecontre l'individualité, jusqu'à nous soumettre à certaines règles qui sont parfois de l'ordre de l'abus.

Il met notre existencepersonnelle de coté, et nous soumets « au dur labeur du matin et du soir ».

Le travail est donc une forme de répression etempêche les individus d'évoluer comme bons leur semble.

Il épuise et nous empêche de penser autre que ce que la sociétéveut, il y a donc là bien un enjeu politique.

Selon Nietzsche, il y a une part du travail qui détruit la force nerveuse de chacun,la réflexion personnelle, les rêves de chacun, l'amour, la haine...

jusqu'à même entraver le développement de l'Homme.C'est pourquoi il le qualifie de la meilleure des polices, dû à son effet de surveillance et à cette destruction du goût del'indépendance.

L'énergie est alors utilisé non plus pour l'épanouissement de l'homme mais il est alors au bénéfice de l'État,donc de la société.

On passe alors de l'intérêt particulier à l'intérêt général.

On assiste donc ici véritablement à unedénaturation de l'homme donc à un travail aliénant.

Par exemple, l'ouvrier est en dehors de soi quand il travaille, il nes'affirme pas et ne déploie aucune activité physique et intellectuelles il est simplement réduit aux ordres.

Son travail estdonc une contrainte.

C'est la perte de soi même.

D'autre part, avec Marx on peut observer une aliénation du travailincontestable avec les formes de travail qui parcellarisent les tâches et les mécanises au point de réduire le travailleur à « unsimple appendice de la machine ».

L'auteur montre qu'il peut donc réduire nos capacités intellectuelles, il a pour but de nousabrutir et nous faire passer l'intérêt de la société toujours avant notre plénitude.

Ainsi, il nous dérobe de la liberté, il réalisealors une certaine oppression sur nous même.

Les idées des individu sont donc en partie contrôlées, ce qui devient alorsdangereux et va même jusqu'à l'encontre des principes fondamentaux de la démocratie.

Pour Nietzsche, il conçoit le travail,mais celui qui ne va pas à l'encontre du développement personnelle et qui ne réduit pas la vitalité des individus, le travail'non aliénant ».

Pour l'auteur certaines choses sont indispensable à l'Homme comme la réflexion, les rêves, l'amour, la haine,le goût à l'indépendance, le développement de la raison...

qui ne doivent pas êtres entravées par le travail.

L'auteur parledonc de tous les aspects de la vie que ce soit positifs ou négatifs.

On assiste alors à une opposition entre la vie social alorscollective et la vie personnelle, l' individualisme.

Ici, Nietzsche prend part pour l'individualisme, car il est contre toutesformes aliénantes du travail.

En résumé, il pense qui l'intérêt personnelle prime avant l'intérêt de la société.

A la fin du texte,l'auteur montre que cette estimation du travail, amènera à une plus grande sécurité.

En quelque sorte, cette valorisation trèsforte du travail est un moyen pour contrôler la population.

Les sociétés où le travail laborieux est mis en avant a pour but decréer une sécurité absolue, et ainsi échapper à l'individualisme.

On peut le comprendre par la dernière phrase du texte, leplus redouté « Et derrière eux il y a le danger des dangers -l'individiuum! », cette hyperbole intensifie cette peur de certainessociétés.

Si on remet le texte dans son contexte historique, pendant la révolution industrielle, cette valeur donnée au travailest plus compréhensible, en effet plus la société est contrôlée moins il y a de risques de révolte des classes ouvrières, etdonc de perte économique pour la société.

En conséquent, ce texte de Nietzsche a pour but de critquer non pas le travail en lui même mais cette « Glorification dutravail » qui amène l'homme a devenir aliéné par le travail.

En effet, en montrant les arrières pensées de la société il montreque leur but est tout simplement de contrôler la société dans leur intérêt, pour la croissance économique...

Selon lui, cettealiénation du travail entrave le développement de la raison, du goût de l'indépendance...

Et même dans certains le travail duret laborieux peut réduire les capacités intellectuelles.

Ainsi, Nietzsche conçoit le travail qui prime d'abord sur l'individuum etnon le collectif et qui participe au développement des capacités physiques et intellectuelles de l'individu.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-inconscient-parle-nous-faut-penser-cette-expression-3618.html. »