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Apprendre ! de Andrée Giordan

Publié le 21/09/2012

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Avant d’aborder ce livre, je pensais y trouver différentes façons d’apprendre à apprendre. En fait, A.GIORDAN nous explique le processus de l’apprentissage. Il expose les choses qui devraient être prises en compte lors de l’apprentissage et reproche à l’école ce que nous lui avons tous reproché à un moment de notre parcours scolaire. Elle ne s’adapte pas à notre société, à nos attentes et à nos représentations. Par cet ouvrage, ma conception de l’apprentissage a évolué. J’ai pu comprendre certaines choses surtout en ce qui concerne le fonctionnement du système scolaire, les représentations de chacun et la motivation à l’apprentissage. Suite à ce nouveau savoir pour moi, j’ai donc appliqué de nouvelles choses au sein de l’apprentissage que je dispense à mes élèves en formation de conduite automobile : 

« chacun à ses propres conceptions selon son expérience de vie… ».

C’est la lecture de ce livre qui m’a fait découvrir et comprendre davantage l’importance qu’ont les représentations de chacun, leurs différences font la richesse des savoirs.

Il est surtoutindispensable que celles-ci soient prises en compte dans toutes formations.

Lorsque nous sommes élève, là je me mets à la place de mes élèves, car je suis enseignante de la conduite.Il est motivant de voir que notre façon de voir les choses est prise en considération dans l’enseignement qui nous est dispensé.

Par exemple, en voiture avec mes élèves, je m’aperçoisque les apprenants ont aussi leurs propres conceptions selon leur parcours de vie.

Elles sont d’ailleurs difficiles à changer.

En particulier en ce qui concerne la représentation du danger.Ces représentations doivent absolument être prises en compte, ce sont elles qui font ce que sont les élèves et nous enseignants, nous devons faire en fonction de celles-ci, car c’estleurs propres réalités que les élèves se sont construites suite à leurs expériences (ex.

: perte d’un être proche lors d’un accident, blessure...). 7 L’auteur insiste beaucoup sur le fait qu’il est important d’établir des liens avec la réalité des apprenants et la formation, car ce sera l’association des plus anciennes avec les nouvelles quipourra donner un sens aux nouveaux savoirs et pourra faire qu’ils puissent êtres mobilisés pour êtres réutilisés, ce que j’ai vite mis en application dans mon travail.

Et en effet, cela donne de meilleurs résultats.

C’est une remise en question que de bousculer sesreprésentations.

Mais le fait que quelqu’un prenne le temps de nous écouter et nous expliquer pourquoi nos réalités sont à réactualiser et à compléter fait que nous acceptons plusfacilement de les détruire pour les reconstruire ou bien nous pouvons aussi associer le nouveau savoir à l’ancien afin de le réactualiser pour qu’il soit plus adéquat à une situation.

Uneseconde idée a retenue mon attention dans le livre « Apprendre ! » : C’est la motivation.

Elle tient une grande place dans l’apprentissage.

Plus un élève en difficulté et en manque demotivation est mis de côté, moins il essayera de s’en sortir.

Car dans un premier temps, l’élève, pour être motivé, doit avoir un but.

Puis arrive le rôle du professeur qui est indirectementde soutenir et entretenir la motivation chez les élèves par des renforcements positifs.

C’est aussi ce que dit GIORDAN en page 108.

(Citation : “Ces jeunes-là entrent dans un cerclevicieux.

N’étant pas soutenus ils deviennent faibles… Ces élèves démotivés, voire désobligeants, sont en détresse“ p 107) Moi-même, en voiture en compagnie de mes élèves, j’essayed’entretenir la motivation par des mises en situation de réussite (parcours sans difficulté particulière) suivies de renforcements positifs qui vont l’encourager à mieux faire par la suite, de là je lui propose de faire un parcours plus difficile au prochain cours.

Ce quiva éveiller chez lui une sorte de chalenge qu’il doit relever.

Comme le dit GIORDAN, les buts, les projets que nous nous fixons nous donnent l’envie et nous poussent à apprendre.

Enfin,un troisième et dernier point m’a interpellée dans l’ouvrage : A.GIORDAN explique qu’“À la fin d’une scolarité, même réussie, le savoir véritablement engrangé est d’une grande pauvreté“(p 8).

D’ailleurs il démontre qu’il n’y a qu’un enregistrement à court terme qui se fait lors de la scolarité, le savoir n’a pas été mobilisé pour être réutilisé plus tard, car il y a encore une foisce manque de lien entre ce qui est appris et l’expérience de la vie.

(Voir dessin du corps humain page 66).

En effet, j’y ai réfléchi.

J’ai pu constater avec du recul que lors de monparcours scolaire j’ai appris des centaines de pages de cours, mais je ne me souviens pas ou très peu de tout cela.

Par là je comprends donc que je me suis en quelque sorte forcé àapprendre tous ces8 cours.

Je l’ai fait surement pour les mêmes raisons que beaucoup d’autres.

C’est à dire pour passer en classe supérieure ou pour obtenir un diplôme.

Il est donc vrai que l’école doitévoluer, elle doit s’adapter à notre société.

Il y a de nombreuses choses à faire pour que de tels projets ce mettent en place ; pour que l’école continue à être le lieu de formation à la vie. Avant d’aborder ce livre, je pensais y trouver différentes façons d’apprendre à apprendre.

En fait, A.GIORDAN nous explique le processus de l’apprentissage.

Il expose les choses quidevraient être prises en compte lors de l’apprentissage et reproche à l’école ce que nous lui avons tous reproché à un moment de notre parcours scolaire.

Elle ne s’adapte pas à notresociété, à nos attentes et à nos représentations.

Par cet ouvrage, ma conception de l’apprentissage a évolué.

J’ai pu comprendre certaines choses surtout en ce qui concerne lefonctionnement du système scolaire, les représentations de chacun et la motivation à l’apprentissage.

Suite à ce nouveau savoir pour moi, j’ai donc appliqué de nouvelles choses au seinde l’apprentissage que je dispense à mes élèves en formation de conduite automobile : J’essaye de prendre en compte leur parcours de vie, leur affectif et leurs représentations.

Grâce àcet ouvrage, j’ai pu changer ma façon d’enseigner et prendre du recul afin de comprendre des situations de ma scolarité qui étaient restées incomprises jusqu’à cette lecture. Giordan,A.

1998, nouvelle édition 2002.

Apprendre!.

Paris.

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