D'après l'extrait du livre Novum Organum de Francis Bacon: Inventeurs et « services publiques »

« [PHILOSOPHIE : L’HOMM E ET LA TECHNIQUE ] 29 septembre 2011 Laura MOUTIERS – TSTG1 2 découvreur de ce dont nous sommes capables, c’est-à -dire que nous subissons notre imagination et notre intelligence.

Mais pour être moins pessimiste, ne pourrions -nous pas nous dire que si nous savons aujourd’hui que la nature est le plus grand inventeur de l’histoire, c’est que nous avons réussi à dépas ser le maître.

Dans cette théorie- ci, on peut alors dire que les hommes sont les plus grands découvreurs du monde qui nous entourent et ceux qui ont su le mieux fusionner la nature avec leur esprit afin de créer et d’inventer.

Bacon nous dit que selon lui, « l’examen des choses telles qu’elles sont », vaut tout le « fruit des inventions » .

Il est vrai qu’une invention est un objet, elle est créée et donc n’est pas pure.

Les choses naturelles, se sont créées toutes seules, il n’y pas plus sain et plus beau q ue de découvrir ce que la nature offre et de pouvoir s’en servir.

Cette comparaison compare donc en soi, la nature et ce qu’elle a créée avec l’invention des hommes.

Elle compare le pure et l’impure ; la nature et l’industrie ; l’homme et dieu ; les besoins physiologiques et les besoins superficiels devenus trop essentiels.

3.

Il est vrai que le texte de Bacon est de façon générale optimiste.

L’optimisme, à la base de Leibniz, est basé sur le fait que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibl es et que donc le monde est globalement bon.

Bacon parle de l’invention comme une chose que positive mais elle a bien des côtés négatifs : Inventer c’est aussi avoir le pouvoir de détruire comme les armes qui ont tué bien des gens et nombreux sont ceux qui ont essayé par l’invention de détruire le monde.

Il est donc dangereux de laisser un tel pouvoir entre les mains de millions de gens car si l’invention a pu apporter des milliers de choses positives, elle a malheureusement tourné vers des autres plus néga tives.

Et c’est presque dommage car Bacon présente les choses comme féériques.

Le monde serait presque magnifique grâce à l’invention selon lui.

Aujourd’hui, il y a trop d’inventions dans le monde pour qu’elles ne soient que bénéfiques à l’humanité.

Il faut donc relativiser et faire semblant de croire à un monde globalement bon.

Avoir l’intelligence c’est aussi avoir le choix, alors le destin des hommes et surement aussi de faire en sorte que les inventions restent autour de besoins et non de choses futiles.

Bacon a donc une vision optimisme des choses mais malheureusement, aujourd’hui, on ne peut plus dire cela et c’est surement pour ça que la vision des choses optimistes a été abandonnée par de nombreux philosophes comme Voltaire.. »