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L'architecture

Publié le 07/02/2013

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L'architecture contemporaine Le milieu du XIXe siècle voit apparaître l'architecture industrielle, liée au fer et à la fonte. L'Art nouveau, vers 1900, inspire l'Europe avec ses courbes et ses motifs fleuris, contesté par l' Art déco qui se veut plus fonctionnel. Ce dernier débouche sur le rationalisme qui bannit toute ornementation. On recherche la forme pure qui résulte de la construction même (Van de Velde, Adolf Loos). La forte personnalité de Le Corbusier dans les années 20 entraîne le triomphe du modernisme et d'une architecture « brutaliste « qui conçoit ses oeuvres comme des sculptures monumentales. Mais cette voie, qui néglige l'environnement urbain, est vite combattue. Dès les années 70, on parle de postmodernisme, dont le souci est l'insertion dans le site.

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« j J ! 0 Palais des Vents au Rajaasthan, en Inde.

(Casa Battlo' de Gaudi à Barcelone ) ou rigueur dépouillée des parois (maison Steiner d' Adolf Loos à Vienne, pour qui « l'ornement est un crime» !).

Les solutions techniques L'architecte est confronté, comme tout le monde, à la gravitation.

C'est pourquoi il doit être aussi ingénieur.

et savoir trouver des solutions pour la solidité de son édifice .

Comment résiste un matériau ? Comment faire tenir une toiture ? Les Égyptiens, ignorant la voûte, étaient contraints Pagodes d'un temple de Bangkok (Thaïlande) aux toits finement ciselés.

de multiplier les piliers porteurs.

Après l'arc en plein cintre des constructions romanes est utilisée la croisée d'ogives, qui autorise des murs moins porteurs et très hauts, ceux-ci donnent l'impression de se libérer de la pesanteur.

Comment faire tenir Le site et l'ouvrage L'architecte doit se poser la question du lieu dans lequel va s'inscrire son projet.

Doit-il être en harmonie avec le site, s'y intégrer, ou doit-il opter pour une rupture, de façon que l'objet bâti tranche vivement sur le paysage urbain, marquant sa différence et son originalité ? La tour Eiffel ou le Centre Beaubourg appartiennent à ce dernier choix, apparaissant un peu comme des sculptures sur un fond d'immeubles.

La Renaissance italienne, elle, a choisi l'insertion harmonieuse, dans le souci de l'équilibre et de la symétrie.

Le volume L'art de bâtir joue sur plusieurs moyens d'expression.

Le plus important est la combinaison des différents volumes.

Les proportions qu'ils entretiennent entre eux, la verticalité ou l'horizontalité qu'ils soulignent, leur aspect massif ou élancé servent à composer des formes qui ont une signification.

Telle coupole (Santa Maria del Fiore à Florence, les Invalides, le Taj Mahal, Saint-Pierre de Rome) crée une impression de majesté et d'éternité.Telle flèche de cathédrale (le Duomo de Milan, dont la flèche principale, à 108 mètres, est entourée de 135 autres flèches) donne une impression d'exaltation et d'élancement par sa verticalité.

Le temple grec (le Parthénon d'Athènes, le temple d'Héra, à Paestum), par son ordonnancement régulier, inspire la sérénité et la puissance austère.

La façade Tout volume est animé par des ouvertures : fenêtres, portes, porches, baies vitrées ...

Le jeu de ces vides dans le plan vertical permet à l'architecte de donner de la légèreté à une grande coupole ? Filippo Brunelleschi résolut le problème pour la cathédrale de Florence en en construisant une plus petite à l'intérieur pour soutenir la grande.

son édifice ou de renforcer son aspect massif, Maisons traditionnel/es à étages au Yémen du Sud.

de lui donner un air accueillant ou défensif.

Il peut souligner le rôle de ces ouvertures par des ornementations comme des colonnes ou des moulures.

L'organisation "'""""""'"'"" de ces creux et de ces pleins révèle la sensibilité de l'architecte, en fonction du style qu'il a choisi : prolifération des décors La forêt de flèches de la cathédrale de Milan j symbolise un élan o vers le ciel.

Habitat de brique crue au pays dogon kMali),. »

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