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L'art en Europe au XVIIe siècle: Pays-Bas. - Angleterre. Pays scandinaves - Pays germaniques. - Pays slaves.

Publié le 20/10/2011

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En Autriche, Vienne, pendant la première moitié du siècle, avait vu bâtir l'église des Capucins (après 1622) et celle de l'Université, ou des Jésuites, entre 1628 et 1631. Elles reflètent le style baroque qui va se développer sous le règne de l'empereur Léopold Ier (1657-1705). Alors apparaîtront deux architectes appelès à jouer un grand rôle, JOHANN BERNHARD FISCHER VON ERLACH (1656-1723) et JOHANN LUCAS VON HILDEBRANDT (1668-1745), formés en Italie à l'école de Carlo Fontana à Rome. Erlach édifiera en 1702 Saint-Pierre, église à coupole, et, avec Hildebrandt, en 1703, le palais du prince Eugène; de plus, à la fln du xviie siècle, une partie du Palais impérial...

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« part et la leur u-.ns des travaux réalisés en commun.

Sur les conseils de Venins, il part, à vingt-trois ans, pour l'Italie où, de 1600 à 1608, il va étudier les maitres de la Re­ naissance, les Vénitiens surtout, et assimi­ ler la langue dont il usera, toute sa ''ie, pour ses lettres.

Il réside longtemps à Man­ toue, peintre attitré du grand-duc, Vincent Gonzague, qui, découvrant sa finesse d'es­ prit, le charge d'une mission à Madrid où l'artiste peint plusieurs tableaux.

De re­ tour à Anvers en octobre 1608, peintre de Cour des régents espagnols, il reçoit des commandes d~s congrégations, des magis­ trats et de simples particuliers.

Il peint l'Erection et la Descente de croix (1610 et 1615, N.-D.

d'Anvers), le Combat deJS Ama­ zones, avant 1619, Musée de Munich).

A la technique vénitienne va succéder une ma­ nière plus atténuée dans l'expression comme dans le coloris et l'éclairage, qui marque ses œuvres ~:ntre 1619 et 1625, telles que la Communion de saint François et le Coup de lance (1619 et 1620, Musée d'Anvers).

11 conduit alors de grands ensembles : en 1620, trente-six compositions pour l'églisoJ des Jésuites à Anvers, entre 1621 et 162S, vingt-trois tableaux sur la vie de Marie de Médicis pour le Luxembourg à Paris.

Après 1625, sa technique acquiert plus de liberlli dans l'exécution et la richesse du coloris, Mais, de 1628 à 1630, il est à l'étranger.

Depuis 1623, il avait secondé l'infante Isa­ belle et le marquis Spinola dans le gouver­ nement de son pays dont la détresse .le peinait, due pour une part à la guerre anglo­ espagnole.

Il obtint d'aller à Madrid implo­ rer Philippe IV; bien accueilli, il fit plu­ sieurs portraits de ce roi et des membres de sa famille, et copia plusieurs Titiens des collections da la couronne.

Le roi l'écouta et l'envoya à Londres préparer avec Char­ les Ier un traité de paix.

Veuf depuis 1626, Rubens épousa, à son retour, la jeune Hé­ lène Fourment qu'il a représentée tant de fois sous des atours variés, même mi-nue comme dans le portrait du musée de Vienne.

En 1635, il acquiert un domaine à Stoen : il reprend contact avec la campagne dont il se plait, sur ses vieux jours, à fixer les aspects ainsi que les mœurs des habitants, retracés dans la Kermesse du Louvre.

Son amour de la nature le porte aussi à magni­ fier la chair féminine avec une sensualité païenne dans des tableaux pour le roi d'Es­ pagne : les Nymphes de Diane, Dian~ et CaUisto, les Trois Grdces (Prado) .

Il meurt le 30 mai 1640, laissant ae nom­ breux di,sciples, tous anve,rsois, GIÉRARD ZE­ GHERS (1591-1651), CORNBLIS SCH1JT (1597- 1655), THtoDOR VAN THULDEN (1606-1676), d'autres encore, gens de valeur que surpasse ANTOINE VAN DYCK (1595-1641), opposant à la vigueur de son maitre une délicatesse teintée de mélancolie.

Célèbre à vingt ans, il est engagé par Jacques }er d'Angleterre.

L'Italie l'attire lui aussi : il y passe pres­ que entièrement les années 1621 et 1622; iJ y retourne de 1623 à 1627, pour rester prin­ cipalement à Gênes où il est fêté.

Il revient ensuite à Anvers où il demeure jusqu'à la fin de 1632 pour aller à Londres au service de Charles Premier.

A ses débuts, il imite son maitre, mais sa personnalité se dégage vite.

Il a débuté par des sujets religieux, mais, peu à peu, il se consacre au portrait dont il va renouveler le genre.

C'est pendant son second séjour en Italie qu'il prend conscience de soi-même.

A Gênes, des aristocrates posent devant lui comme le marquis et la marquise Brignole­ Sale dont il a expdmé à m~veille la no­ blesse dans des tableaux au Palazzo rosso de cette ville; il suit la réalité en l'idéali­ sant.

A Rome, en 1624, il retrace l'image fastueuse du cardinal Bentivoglio (Florence, Palais Pitti).

Revenu à Anvers, ses tonalités se nuancent davantage; la gamme des gris apparait.

En dehors des portraits, il aborde encore quelques thème,s religieux.

Plus qu'aux souffrances du Christ, comme Ru­ bens, il s'attache à la Vierge et à l'Enfant (cf.

la Madone aux donateurs, Louvre).

A Londres, il travaille pour le roi et pour la Cour.

Il a traduit le raffinement de cette société dans l'émouvante effigie de Char­ les }er qui est au Louvre.

En dehors de Van Dyck, plusieurs élèves de Rubens ont contribué a la splendeur de l'école d'An­ vers.

Sauf GoNZALEZ CoQUES (1618-1684) qui a représenté des gens nobles mais sans ap­ parat, ils ont évoqué un monde différent.

JACQUES JORDAENS (1593-1678) a pris ses mo­ dèles dans la bourgeoisie et dans le peu­ ple.

Sa verve tourne parfois à la vulgarité, et la spiritualité manque dans ses tableaux religieux.

Mais quel peintre savoureux par sa t~chnique dans ses études de nu (la Fé­ condité, musée de Bruxelles) ou dans ses scènes familiales (le Roi boit, Louvre) 1 Les deux DAVID TÉNIEns, père (1582-1649) et fils 1610-1690) retracent la vie de,s paysans, réjouissances et scènes d'intérieur, sans Je débordement de la Kermesse de Rubens.. »

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