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L'art s'en va-t-en guerre

Publié le 27/02/2012

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Tout au long de l’année scolaire et au travers de matières aussi différentes que l’histoire et géographie, la littérature ou encore les arts plastiques, nous avons pu découvrir que les grands événements qui ont marqué le XXe siècle et les arts étaient intiment liés. Peintures, affiches, textes et autres films ont servi la propagande des gouvernements ou des dictateurs mais ont également permis l’éclosion de la vérité. Un dessin ou une peinture est souvent plus parlante qu’un long discours. A travers quelques exemples précis et émouvants, nous avons voulu tenter de comprendre comment arts, état et pouvoir nourrissent la guerre ou au contraire mènent vers le chemin de la paix. 

I / La propagande au cœur de la Grande Guerre
II / Guernica dénonce la violence de la guerre d’Espagne
III / Des affiches pour convaincre l’opinion publique
IV / Lettres et poèmes pour dénoncer la barbarie
V/  L’amitié plus forte que l’horreur de la guerre
VI / Des BD pour comprendre et expliquer
VII /  « La Vague « : du roman au film

« 2 Tout au long de l’année scolaire et au travers de matières aussi différentes que l’histoire et géographie, la littérature ou encore les arts plastiques, nous avons pu découvrir que les grands événements qui ont marqué le XXe siècle et les arts étaient intiment liés.

Peintures, affiches, textes et autres films ont servi la propagande des gouvernements ou des dictateurs mais ont également permis l’éclosion de la vérité.

Un dessin ou une peinture est souvent plus parlante qu’un long discours.

A travers quelques exemples précis et émouvants, nous avons voulu tenter de comprendre comment arts, état et pouvoir nourrissent la guerre ou au contraire mènent vers le chemin de la paix. I / La propagande au c œ ur de la Grande Guerre Si affiches, dessins et tableaux avaient alimenté les conflits précédents, c’est au cours de la Première Guerre mondiale que la propagande prend tout son effet.

La longueur du conflit risquant de lasser l’opinion publique, les gouvernements cherchent à mobiliser les esprits en faveur de la guerre.

Ainsi, la propagande à travers la presse, les affiches, le cinéma et la littérature pour enfants jouent un rôle considérable pour marquer l’arrière.

La censure est impitoyable, la propagande devient « bourrage de crâne » : elle nie les réalités du front, masque les défaites et idéalise la vie de soldats, toujours présentés comme des héros. Cette affiche mettant en scène des soldats invitent les Français à souscrire à l’emprunt d’Etat.

Elle invite la population à participer à l’effort de guerre et à accepter les privations pour financer la victoire. Cette affiche montre des combattants sûrs d’eux, confiants, aux gestes précis.

Ce dessin se veut convainquant et rassurant. Pourtant la réalité des tranchées est toute autre.

Lors de ces longues années passées au combat, les hommes ont abondamment écrit.

Ces lettres et ces récits permettent de comprendre la vie quotidienne au front, les sentiments et les souffrances endurés.

A partir de 1916, malgré la censure, ces témoignages laissent percevoir la lassitude et le désarroi des combattants.. »

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