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L'art orientaliste en dit beaucoup plus sur l'Europe que sur l'Orient. Discutez.

Publié le 27/03/2012

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La démarche logique pour aborder cette question semble être, premièrement, d'examiner ce qu’on peut apprendre de ‘l'Orient’ de la peinture orientaliste au niveau esthétique, au niveau d'ambiance et de culture et d'explorer des instances ou des orientalistes peignent des tableaux qui ont une valeur historique ou ethnographique, puis aller plus loin dans la théorie et voir où les artistes créent des œuvres à partir de leur imagination ou  déforme la réalité de la situation. Il faut analyser les œuvres dans leur contexte historique pour voir quels sont les aspects de l'Europe qui sont reflétés dans ces peintures. Le discours qui est passé de ce genre est plein d’idéologies entrelacées et contradictoires, qui sont parfois incompatibles. 

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« tapis ornés dans les marchés attiraient l'attention des orientalistes du 19ème siècle de la même manière qu'ils se font attirer par les touristes d'aujourd'hui. Mackenzie souligne que les artistes orientalistes s’intéressaient aux marchés, car leurs tissus présentaient un enjeu technique, avec leurs «rectangles of striking patterns and subtle colours…people bargain over them, admire them, mend them and sit upon them». iii Il semble que Gérôme parvient à dramatiser même quelque chose d'aussi banal et quotidien que des scènes de marché.

Dans son Arabe achetant une Bride (fig.1) son utilisation de lumière qui coule d'entre les bâtiments pour frapper les épaules de brillante blanche du cheval, transforme cette transaction banale en quelque chose de très belle; son Brocanteur de Gloire (fig.2) ereprésente un homme drapé si bien dans la peau du tigre que ce n’est que sa tête que se voit et l’homme prend donc la forme de moitié animal ; ou son Marchand de Tapis (fig.3), qui se déroule non pas dans un souk normal, mais un palais avec un point de vue en contre-plongée qui met en valeur la taille de ce tapis richement détaillée.

Gérôme peignait de nombreux tableaux des rues et des portes, des scènes de ce qui se passe en public qu’il aurait vu et vécu sur une base quotidienne pendant un de ses sept voyages au Proche-Orient. ivCertaines de ces scènes auraient été modifiées afin d'ajouter à leur beauté esthétique, mais, étant donné l'absence de contexte politique complexe dans ces images de la vie quotidienne, il y a moins de raison pour changer ce qui est là.

Richard Ettinghausen a dit: «on the whole, Gerome’s near-eastern scenes seem to be reliable and therefore preserve visually a way of life current in Cairo and Istanbul about a hundred years ago”» v Les peintures qui s’agissent d’une sphère privée mettent en doute la véracité de la représentation, étant donné que les artistes occidentaux avaient très peu de contact avec les femmes et n'avaient pas d’accès aux harems.

C'est à l'exception de Delacroix, qui a brièvement réussi à visiter un harem juif à Alger pendant l’un de ses voyages en Afrique du Nord. vi Si un artiste orientalist Européen du 19e siècle donne une image de l'Orient qui était vrai et sympathique, ce serait Etienne Dinet.

François Audisio explique «la. »

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