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L'ascenseur social

Publié le 16/11/2010

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L'ascenseur social est une métaphore qui permet d'expliquer au grand public la mobilité sociale, c'est-à-dire le changement de statut social des individus ou de groupes sociaux au cours du temps. Pitrim Sorokin est un sociologue américain qui a défini la mobilité sociale comme « le phénomène du déplacement d'individus dans l'espace social «. Il est le pionner de la sociologie de la mobilité sociale. Ce terme est surtout employé pour parler de l'ascension sociale.

« s'est grippé, continuant de monter pour certains, s'obstinant à descendre pour d'autres.

Que faire alors pour luiredonner du carburant ? III.

Pour Gérard Cornilleau, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), pas dedoute : « La capacité pour chacun de s'élever socialement est conditionnée à l'accès à un emploi correctementpayé et durable.

Donc il ne pourra y avoir de progrès social global sans un retour au plein-emploi, et donc à lacroissance.

» L'emploi à vie tendant à disparaître, il devient urgent de construire la fameuse sécurisation desparcours professionnels, qui offre un filet social entre deux emplois.

Autre impératif pour éviter qu'une perte d'emploine conduise à un déclassement durable : la formation.

En France, précise Denis Clerc, « près de 20 % desdemandeurs d'emploi bénéficient d'une formation, il faudrait non seulement que cela soit plus important mais surtoutque ces formations ne profitent pas majoritairement, comme maintenant, aux cadres, qui sont déjà les plus formés.» IV.

Selon Louis Maurin, « l'école française, calquée sur l'élitisme républicain, entretient une série de valeurs –le goût pour la notation, l'aberrante hégémonie des maths, la crispation sur l'orthographe, la dualité entre fac etgrandes écoles, etc.

– qui exclut toute une série de jeunes.

» Il plaide pour une école moins centrée sur lessavoirs scolaires, et, au-delà du collège, plus tournée vers le monde du travail. Louis Chauvel, professeur de sociologie à Sciences-Po, dénonce lui aussi une société qui tend à reproduire sesméthodes de fonctionnement sans parvenir à faire émerger les jeunes talents et les idées nouvelles.

Et qui répugne,à la différence des États-Unis, de la Scandinavie ou de la Chine, à faire de la prospective pour imaginer la société dedemain.

« En France, quand on pense à l'avenir, on réfléchit à comment faire pour préserver ce qu'on a déjà.

Lapanne de l'ascenseur social, c'est aussi une panne d'une vision optimiste de la société.

» Sujet désiré en échange : Mieux vaut-il une tête bien faite qu'une tête bien pleine ?. »

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