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« J'ai assez vécu pour voir que différence engendre haine. » Stendhal, Le Rouge et le Noir. Commentez cette citation ?

Publié le 22/04/2010

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stendhal

Les hommes n'acceptent pas les gens qui sont différents d'eux et en viennent à les haïr...

STENDHAL (Henri Beyle dit), écrivain français (1783-1842). Il allia la carrière militaire à la carrière littéraire (Le Rouge et le Noir, 1830). La Chartreuse de Parme (1839) est une confession poétique dans laquelle l'auteur est au sommet de sa maîtrise artistique.

stendhal

« esclaves, les Américains se disaient donc qu’ils étaient logiquement supérieurs à eux.

Il y a bien sur eu certainespersonnes qui ne faisaient pas que de les rabaisser mais voulaient aussi les tuer.

Il y a eu pas mal d’affaires delynchages de noirs dans les états du sud.

Il y aussi le fameux Ku Klux Klan qui prônait la supériorité de la raceblanche sur toutes les autres races.

On pourrait donc dire que la haine des Américains envers les noirs en ce tempsest quelque chose de précis car les blancs détestaient les noirs juste pour leur couleur et leur passé lourd.

Nouspouvons donc voir ici que la haine est quelque chose de bien précis à cause de tout les préjugés qu’il y a sur lesnoirs du faites qu’ils étaient esclaves par le passé.

Bien sur ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais ilmontre bien cette haine envers les noirs pour une raison bien précise, leur couleur et leur passé d’esclave.Quand on regarde ces deux exemples on peut se demander s’il y a une raison de nourrir une telle haine pourquelqu'un dont la couleur de peau n’est tous simplement pas comme la notre ?Une des raisons les plus évidentes est bien sur la peur de ce qui est différent.

Par exemple dès que l’on voitquelqu'un qui est différent de nous, nous ne le connaissons pas mais justement vu que nous ne savons rien de cettepersonne nous en avons peur.

Dès lors nous imaginons par nos propres connaissances sa culture, sesconnaissances, etc.

La représentation que l’on se fait n’est pas toujours positive voir très négative, c’est là quenous commençons à avoir peur de cette personne.

On peut donc dire que la peur est liée à l’ignorance carjustement comme dit plus haut la peur vient du fait que quelque chose ou quelqu’un est différent.

Quand on se ditceci il aurait donc suffit que les Américains essayent de connaître un peu plus les noirs pour voir qu’en faites ils nesont pas si différent d’eux, qu’ils étaient comme eux mais avec juste une couleur de peau différente.

Maisévidemment il est un peu tard pour réparer les crimes commis mais au moins certaines personnes auront tiré uneleçon de leurs erreurs, même si le racisme reste omniprésent dans notre société…Après évidemment cette ignorance peut venir d’un tas d’autre raison comme de l’éducation reçue, du milieu où l’onvit, etc.

Mais cela n’excuse en rien le fait d’éprouver de la haine envers quelqu’un juste par ce qu’il est différent denous.Quand nous voyons tous ces exemples, on peut se demander s’il n’y a jamais eu de cas où la différence n’a pasforcément engendré la violence, la réponse est oui et le meilleur exemple est le métissage.

Le métissage est l’uniond’un homme et d’une femme n’appartenant pas à la même « race » donc la descendance aura un mélange des deuxparents donc un mélange des traits physiques appartenant aux deux parents.

Le métissage est représenté partoutdans le monde par beaucoup d’individus.

Ici nous pouvons donc voir que la différence n’a pas engendré de la hainemais de l’amour car il a fallu l’union de deux personnes pour que le métissage puisse avoir lieu.

Ce phénomène n’estpas non aussi récent que certains pourrait le croire.

Il date du XVIIème siècle environ.

Ce terme servait à désignéles enfants nés de l’union entre colons et indigènes durant la colonisation.

Ainsi, cet exemple vient un peu ébranlerl’idée de Stendhal car il ne fait pas mention du métissage dans sa citation, car pour lui la différence engendreforcément la violence. Nous avons pu voir divers exemples montrant que cette haine envers ce qui est différent a été très présente aucours de l’histoire.

Bien évidemment il existe aussi des exemples où la haine a été remplacée par l’amour comme pourle métissage.

On peut aussi voir que le racisme est toujours aussi présent ce qui vient appuyer le fait que la peur del’inconnu reste toujours très encrée en nous.

Mais si on reprend l’exemple du métissage, on peut donc voir quecertaines personnes, au lieu de s’inventer de fausses idées sur les personnes différentes d’eux, ont décidés d’allerles rencontrer pour mieux les connaître et comprendre leur culture et leur religion.

Alors que maintenant le fait de semarier entre deux « races » différentes est tout à fait normale ce qui montre que les mœurs ont changé au cours del’histoire.

On pourrait donc dire que Stendhal a raison sur le fond mais il généralise trop le fait que la différenceengendre forcément de la haine ce qui est en partie faux.

La partie où il dit qu’il a suffisamment vécu pour voir cettehaine n’est pas non plus correcte, car à ce moment le racisme n’était pas aussi présent qu’aujourd’hui donc s’ilvoyait maintenant les événements se passant de notre temps, il serait vraiment surpris et surtout choqué par legénocide Juif perpétré par les nazis par exemple.Après avoir travaillé sur cette citation de Stendhal, je peux dire que je suis plutôt d’accord avec lui car si l’ontregarde les affaires passants aux journaux, on peut se dire qu’il a raison car les heurtes entre différents ethnies sontencore assez courant malheureusement.

Mais il ne faut pas oublier que le métissage vient en partie contredire sonidée donc il n’a pas totalement raison même si ses propos restent toujours très solides.

Comme nous avons pu levoir le racisme est toujours un problème d’actualité mais en discuter ici serait trop long et ce n’est pas le véritablesujet de cette dissertation.

Je dirais juste que pour justement briser cette peur de l’inconnu, il suffit d’aller vers cesgens pour rencontrer, leur parler et les comprendre et même les apprécier car en fait ils n’ont rien de vraimentdifférents de nous.

Je finirais par une citation de Mr.

Frederick Perls, psychanalyste allemand, parlant justement dece contact avec ces personnes jugées différentes, psychanalyste allemand qui dit « Le contact, c’est l’appréciationdes différences ». »

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