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L'ASSOMPTION DU TITTIEN

Publié le 28/07/2012

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L'Assomption, signée en bas TICIANUS, fut commandée à l'artiste en 1516 par Fra Germano, prieur, comme on l'a vu plus haut, de Santa Maria dei Frari. Cette commande prestigieuse, rappelée par l'inscription figurant sur le piédestal de la colonne droite de l'autel, fut confiée à Titien parce que Bellini venait de mourir.

« L'ASS OMPfiON 1516-1517 Peintre italien Analyse .._, Ce grand retable du jeune Titien reprend l'un des thèmes iconographiques les plus exploi­ tés du XVI e siècle: l'Assomption de la Vierge trois jours après sa mort.

La composition, très proche de celle utilisée par Mantegna pour l'ab­ side des Eremitani à Padoue, est structurée en trois plans superposés.

En bas, les apôtres ten­ dent les bras vers la zone central e.

Dans celle-ci, placée sur une nuée, la Madone est entourée de chérubins : son regard est tourné vers le ciel où Dieu le Père est prêt à l'accueillir.

Une lumière spirituelle illumine la scène de haut en bas.

Libéré de l'influence de Giovanni Bellini qui dominait encore la scène artistique vénitienne dans les premières années du siècle, Titien inau­ gure une composition dynamique fortement · chargée de spiritualité et tellement novatrice qu'elle ne fut guère comprise de ses clients.

À tel point que, selon le témoignage de Ridolfi (1648), Fra Germano, prieur de l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari, aurait exprimé tant de doutes lor sque le retable lui fut présenté, que son acqui­ sition définitive ne fut résolue qu'au moment où l'ambassadeur d'Autriche prétendit l'acquérir pour l'empereur.

Le caractère grandiose de cette composition garantit à Titien une place d'hon­ neur parmi les plus grands artistes de son temps avec Michel-Ange et Raphaël.

C'est ainsi que s'acheva sa phase de jeunesse dont la plus par­ faite expression reste L'Amour sacré et l'Amour profane.

xvf sièc le École vénitienne Huile sur toile 690 x 360 cm L'œuvre [] L'Assomption, signée en bas TIC/ANUS, fut commandée à l'artiste en 1516 par Fra Germano, prieur, comme on l'a vu plus haut , de Santa Maria dei Frari.

Cette commande prestigieuse, rappelée par l'inscription figurant sur le piédestal de la colonne droite de l 'autel, fut confiée à Titien parce que Bellini venait de mourir.

Installé sur le grand autel le 20 mars 1518, jour de la saint Bernardin , le grand retable se trouve tou­ jours à la même place mais, à vrai dire, il y a été remis en 1919 , après la Première Guerre mondiale.

Au temps des guerres de l'Empire , durant le pillage systématique des musées européens, le tableau fut inscrit sur la liste des œuvres à envoyer à Paris pour le grand musée Napoléon et, pour l'occasion, trans­ féré à l'Accademia où il fut soumis à une malheu­ reuse restauration.

On conserve de nombreuses études préparatoires de l'œuvre: l' une d'entre elles, relative au groupe des apôtres, mais fort éloignée de la version définitive, est au musée du Louvre.

Un e autre, ayant pour sujet saint Pierre, est au British Museum.

L'opinion d'un contemporain + Les grandes nouveautés stylistiques intro· duites par Titien dans le paysage artistique de la sérénissime République ne furent évidem­ ment pas ignorées des critiques de l'époque.

C'est ainsi que Ludovico Dolce , auteur d'un célèbre Dialogu e sur la Peinture publié en 1557, écrivait : « Il est certain que ce tableav réunit la grandeur et le côté terrible de Michel-Ange, l'agrément et la joliesse de Raph aël, et le coloris propre à la Nature.

» Du même peintre : PIC TO 2 13 à 227 Photo Gia come l li.

Venise .

C Nard in i Editor e, 19 92.

VPC Lar ousse-Laff ont pour l'é dit ion française , 1992 .

15-0 7. »

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