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AUTOPORTRAIT de MARQUET Albert

Publié le 10/09/2012

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Marquet était timide parce qu'il se sentait différent des autres. Il pensait qu'il était inutile de s'expliquer, qu'on ne pouvait qu'y perdre son temps, chacun restant enfermé en lui-même. Il ne croyait pas à la vertu des discussions, il préférait se taire, quelquefois céder, mais attention...

« AUTOPORrRAIT 1904 Peintre français Analyse ~ Marquet ne pose pas : il observe et on peut voir dans le clignement de l'œ il le reflet du pein­ tre soucieux de mieux saisir les valeurs justes reflétées dans le miroir.

En contrepoint de ce portrait, Marcelle Mar­ quet, femme du peintre, le décrit en ces termes : « Il est difficile, quand on parle de Marquet, de séparer l'homme du peintre, et pourtant, si devant ses toiles on est frappé de son autorité, tous ceux qui l'ont approché vous parleront de sa timidité.

Comment concilier ces contrastes ? Par quel palier tenter de les relier ? Marquet était timide parce qu 'il se sentait dif­ férent des autres.

Il pensait qu'il était inutile de s'expliquer, qu'on ne pouvait qu 'y perdre son temps , chacun restant enfermé en lui-même.

Il ne croyait pas à la vertu des discussions , il préférait se taire, quelquefois céder, mais attention : sur les sujets qu'il jugeait sans importance et sans perdre de vue un de vos regards ou un de vos gestes.

Il ne veillait pas jalousement sur son domaine avec un orgueil qui lui aurait permis de se placer hors du rang , mais il n'avait qu'un moyen de vous y faire pénétrer : ses toiles , ses aquarelles , ses dessins , et il vous les livrait.

xx:e siècle Hu ile sur toile 46 x 3 8 cm "Ou vous comprenez, ou vous ne comprenez pas ; ou c'es t de ma faute, ou de la vôtre; moi , je suis incapable de faire autre chose. " Timide Marquet ! Et pourtant il n'était pas fait pour la tour d' ivoire ; dans les circon stances importantes, il se sentait lié, mais comm e il ne pouvait pas communiquer par les voies ordinai­ res , écrits , paroles , souvent mensongères , il en était gêné.

Mal à son aise devant quiconque , dès qu'il prenait un crayon , une plume , un pinceau, il trouvait son équilibre et s' expliquait.

Il s'affirmait et souvent s'imposait.

Dès lors son isolem ent pre­ nait fin.

» L'œuvre C La toile appartenait à madam e Marqu e t.

Elle est entrée au musé e des Beaux-Arts de Bord eaux en 1960 , grâce à une courageuse politiqu e d' acquisi­ tions : le mus ée possède ainsi, outre trente-sept toiles de l'artiste bordelais, de nombreuses œuv res d 'autres artistes fauves.

Cette œuvre a été présentée dans di:f-sept expositions internationales en Europe et aux Etats-Unis .

Un jeune ho mm e obs tiné + Un garçon timid e e t ta citurne , m ais solid e e t p aris ie n d es Fauves et l es inte llect uels pro ches décid é, «obstin é .dan s la physion omi e comm e de la Revu e Blan ch e.

L 'artis te a imait au ssi bea u- d an s le caractè re, aim ant en tout la bri ève té » : c o u p voyage r : dan s l es seules années 1910 , il voici à quo i resse mbla it , selon le critiqu e Nata n- vis ita le Midi d e la F r ance , H am bou rg , Na ple s, s o n, le je une M ar quet à l' épo que de ses premiè- Munic h, la Ho llande e t, en comp agn ie de re s e xpo sitions - il fréquenta it al ors le grou pe Ma tisse, le M aroc.

Du même pei ntre: PICTO 931 et 93 1a Photo Musée des Beaux-Arts, Bordeaux © Nardini Editore, 1995.

Liriade pour l'édi tion française, 1995.

36-26. »

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