L'autorité de la tradition ?

« Persuader : (Suavis), doux, sucré flatter … Convaincre : (Convicéré) : triompher en combattantLorsque les valeurs traditionnelles d'effacent, la tradition en va plus de soi.

Les sophistes ( du grec sophia ) sontdes maîtres de vertu ( ils prétendent l'enseigner à surtout Protagoras mais du même coup se détache la tradition (tradition mise à distance ) « L'homme de la mesure de toute chose ».Tout savoir est relatif à l'homme  Tout est relatif  pas de savoir absolu.Protagoras a osé dire « Pour ce qui est des dieux, je ne peux savoir ni qu'ils sont ni qu'ils ne sont pas ».Protagoras fut accusé d'Athéisme  corrompre la jeunesse.De même Socrate fût condamné aussi.

(exemple Lachès, général )Socrate : Il est comparé à un poisson torpille, il étourdit.

La devise de Socrate est : « Connait toi toi-même ».Cependant, est-il sophiste ? La question d'une autorité légitime ou intervention de la politique ?Pour Socrate, la discussion est un authentique dialogue.

Les grecs ont inventé , expérimenté ce partage del'autorité .

Les grecs éprouvent un sentiment de supériorité du fait qu'ils obéissent à une loi et non pas à un roi.Dans quelle mesure la politique est-elle l'espace qui se constitue une autorité légitime ? Quelle est la nature dupouvoir politique ? Tout pouvoir est-il violent ? Philippe de Macédoine dont le fils Alexandre le Grand, qui fût l'élève Aristote, met fin à la cité au moment où Aristiteécrit son livre.La fin de la cité  mieux vivre, vivre pleinement.

La cité distingue la civilisation de la barbarie.Il y'a plusieurs communautés :1) La famille : Répond au besoin naturel de subsistance.

La famille ne répond pas à tous les besoins  Ellesse regroupent  Village  la cité  Elle accorde le bonheur vraiment humainLacité représente la fin du devenir et la fin du mot perfection cad la fin de l'existence.

La cité est une fin en soi.Comment la politique peut elle apporter le bonheur si elle apporte une contrainte plus ou moins violente ? Platonpense que c'est un même savoir qui concerne le savoir royal que celui de l'intendant d'un foyer.2) Les Lumières c'est l'âge adulte de la raison humaine .- C'est un courant de pensée- Un évènement politique- Idéologie contredit les Lumières.- La raison convoque devant son tribunal toute thèse et qui par conséquent repousse la tradition.JP Vernant fait la distinction entre Mythos et Logos :- Mythos :Le récit.

La légende cad un discours invérifiable présentant des évènement merveilleux dansenchaînements logiques.

Pensée par analogie Pensée réfléchie- Logos : Discours et raison à la fois.

Pensée autonome et réflexivité. Aristote : Il cherche à établir la différence entre la cité et la famille : Le pouvoir politique correspond à la natureraisonnable de l'homme.La cité est naturelle et non pas artificielle.

LA cité fait partie de la nature des choses.

Arendt cherche à justifier lathèse d'Aristote , montrer que la cité réapparait dans l'histoire ( ex : La rev.

Fr.)L'argument que donne Aristote est que l'homme par nature est un animal politique.Aristote s'oppose à un lieu commun : Opposition vie privée/ publique.Pour Epicure : Pour vivre heureux, vivons cachés.Seul le dieu ou une bête peut vivre hors d'un cité .Il y'a 2 sortes de solitude :- La solitude voulue- La solitude subie ( le naufragé )Un être apolitique ( hors d'un cité ) : Soit dieu soit une bête.Un dieu est autosuffisant et ne s'interrogent pas sur le juste ou pas juste contrairement à l'homme.( non parfait )Une bête : Elle n'en trouve pas le besoin, ne fais pas de politique.L'homme est entre 2 excès , le trop et le trop peu mais la solitude devient pour lui une dégradation ou un pion isolé :Dénaturé.L'homme n'est pas le seul animal vivant en groupe.Aristote donne un fait : l'homme seul possède le langage .Pour les grecs, la nature ne fait rien en vain ?Conclusion : L'homme est un animal politique.Les 2 attributs de l'homme :- Politique- RaisonnableAristote : « Le juste c'est le bien politique, c\'est-à-dire l'avantage commun ».

Ainsi, on ne peut être juste dans lasolitude.

La justice est une vertu qui suppose la présence d'autrui.Tout pouvoir n'est pas de nature violente car ce qui légitime l'autorité c'est la libre discussion entre égaux.La cité surmonte ainsi la violence car les conflits se règlent par la parole et ½uvre l'espace d'une civilisation.

Si lesgrecs ont trouvé la définition de la citoyenneté, il ne lui ont pas donné la bonne extension (esclavage) car lecitoyen doit subir une éducation polyvalente.

Ainsi, la libre discussion n'est possible qu'entre individus déjà éduqués.Aristote distingue les Grecs de barbares car ces derniers traitent leur femmes comme des esclaves ce qui révèle une. »